S’abonner au mag
  • Espagne
  • Liga
  • 26e journée
  • Atlético Madrid/Real Madrid (2-2)

L’Atlético avait le cœur, le Real Ronaldo

Par Robin Delorme, au Vicente Calderón
4 minutes
L’Atlético avait le cœur, le Real Ronaldo

Une première mi-temps somptueuse, des buts fabuleux, une ambiance électrique, des polémiques à n'en plus finir… Il y a tout eu dans ce quatrième derby de Madrid de la saison, sauf un vainqueur (2-2). Un résultat qui arrange le Real, qui s'en est une nouvelle fois remis à son artificier Ronaldo.

AtléticoR. Madrid (22) Koke (28′), Gabi (44′) pour Atlético Madrid , K. Benzema (3′), C. Ronaldo (82′) pour Real Madrid.

La Ligue des champions est une cour de récréation. Après deux victoires en huitièmes de C1, les deux meilleurs ennemis de la capitale se sont livré un combat sans merci. Sans vainqueur, également. Après une première mi-temps sublime, concentrant tension, pression, erreurs d’arbitrage, très haut niveau technique, et des buts somptueux, l’Atlético Madrid a finalement craqué en toute fin de match. Face aux assauts répétés de la bande à Alonso, Cristiano Ronaldo a répondu aux bijoux collectif et individuel de Koke et Gabi. En tout début de match, c’est le Bleu Benzema qui avait lancé les hostilités. Ce point du nul arrange grandement les affaires du Real Madrid. Toujours 1er, les hommes d’Ancelotti ont fait preuve de caractère à défaut de l’aisance aperçue face à Schalke. Les Colchoneros, eux, peuvent nourrir des regrets. La faute à de nombreuses actions gâchées et à un arbitrage particulier. Pour autant, avec ce nul, ils peuvent se targuer d’avoir déjà pris l’avantage à la différence de but particulière servant à départager deux équipes en Liga. Une maigre récompense.

De la sueur, du sang et des buts

17 heures, Madrid, la vie est en stand-bye. Pour ce derby de la capitale, l’un des plus sexys de la décennie, le Vicente Calderón, même sous un crachin des plus bretons, fait salle comble. Sur la première action du match, c’est pourtant le Real Madrid qui défriche le tableau d’affichage. À la suite d’un corner joué en deux temps, Karim Benzema reprend à la perfection un caviar de Xabi Alonso (2e). Sans round d’observation, cette rencontre prend une tournure de guérilla. Les taquets pleuvent, la tension est à son paroxysme. La faute non-sifflée de Sergio Ramos dans la surface sur Diego Costa ne fera que démultiplier cette électricité. Ronaldo, Pepe, Ramos… tous mettent leur grain de sable pour faire sauter la durite des Colchoneros. Souvent caricaturés comme de simples chiens, les ouailles de Simeone sont aussi, et surtout, de magnifique esthètes. Que ce soit Juanfran sur son aile droite, Diego Costa en pointe, ou Gabi dans sa terre du milieu, tous apportent le danger. Recroquevillés dans leur camp, les Merengues s’en remettent à la forme étincelante de Benzema (22e) ou au retour en Liga de Cristiano (23e). Problème, un grand Thibaut Courtois sort le grand jeu, et ses réflexes de mutant. Dans la foulée, Arda Turan, meneur de génie, fait tourner en bourrique la défense du Real. En revenant sur son pied droit, il décale un Koke seul dans la surface, qui fusille Diego López (27e). L’égalisation, méritée, provoque une montée de décibels à crever quelques tympans. Et que dire de cette frappe du capitaine des Matelassiers sur le gong… À 35 mètres des buts de Diego López, il envoie le Calderón au paradis, et ses coéquipiers devant à la pause.

Burgos, ramasseur de balles et Ronaldo

Après un premier acte plus que sublime, Diego Costa renfile sa cape de super-héros. Après avoir ridiculisé une énième fois Ramos, il provoque un coup franc à l’entrée de la surface, qu’il se charge lui-même de tirer. S’ensuit un quart d’heure sponsorisé par le nouveau membre de la Roja. Grâce à sa presse sur Diego López, il oblige le portier à dégager en catastrophe sur Ramos (50e). Pas même le temps de dire ouf, que Lopez se retrouve en face-à-face avec ce même Costa. La conclusion laisse à désirer, tout comme sa tête à la 57e qui se dérobe du cadre des cages merengues. Complètement fou, ce match fait perdre sa tête à l’arbitre. Et à Burgos, adjoint déjanté de Simeone. Alors que Diego Costa prend Arbeloa tout en vélocité, ce dernier l’accroche à l’extrême limite de la surface. Inexplicablement, Carlos Delgado sort la biscotte pour l’Hispano-Brésilien. De quoi faire sortir de ses gonds Burgos, entré sur le terrain pour en découdre avec l’homme en noir. Cette folie, proche de l’hystérie, remet le Real dedans. Et il faut encore une fois toute la classe de Courtois pour sortir une tête à bout portant de Bale. Sans temps mort, allant d’un but à l’autre, la rencontre est au bord du KO. Même les ramasseurs de balle entrent dans la danse, lorsqu’ils ne souhaitent pas rendre la chique à Ronaldo – deux idoles sont nées. Un Ronaldo, invisible dans le jeu qui est à quelques centimètres de rabattre sa tête au fond des filets de Courtois. À huit minutes du terme, sur un léger cafouillage, il ne rate cette fois pas le coche et éteint le Vicente Calderón. Jusqu’au coup de sifflet final, les Merengues vont pousser. Pour finalement se contenter d’un nul bien heureux.

Dans cet article :
L'homme qui répare les maillots cassés
Dans cet article :

Par Robin Delorme, au Vicente Calderón

À lire aussi
Logo de l'équipe France
Bleus : une année zéro
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Bleus : une année zéro

Bleus : une année zéro

Bleus : une année zéro
Articles en tendances
Logo de l'équipe France
Les notes des Bleus
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël (0-0)
Les notes des Bleus

Les notes des Bleus

Les notes des Bleus
00
En direct : France-Israël (0-0)
  • Ligue des nations
  • J5
  • France-Israël
En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)

En direct : France-Israël (0-0)
24
Revivez Angers - PSG (2-4)
  • Ligue 1
  • J11
  • Angers-PSG
Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)

Revivez Angers - PSG (2-4)
10
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)
  • Ligue 1
  • J11
  • Lyon-Saint-Etienne
Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Revivez Lyon - Saint-Etienne (1-0)

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

C'est une putain de bonne question !

Comptez-vous regarder Italie-France Dimanche soir ?

Oui
Non

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine

Espagne