- Serie A
- J12
- Juventus-Atalanta (1-1)
L’Atalanta tient la Juventus en échec à l’Allianz Stadium
Au terme d'un match agréable à suivre et riche en occasions où chaque équipe a eu sa mi-temps, l'Atalanta est parvenue à accrocher la Juve dans son antre (1-1). Remo Freuler a répondu à l'ouverture du score de Federica Chiesa, et l'Atalanta a pu compter sur Pierluigi Gollini, son portier, pour ramener un bon point de Turin.
Juventus 1-1 Atalanta
Buts : Chiesa (29e) pour la Juventus // Freuler (57e) pour l’Atalanta
Même en pleine tempête, cette Atalanta continue de surprendre. Malgré un conflit ouvert entre Papu Gómez et Gian Piero Gasperini, malgré un calendrier démentiel, malgré un jeu offensif moins performant que l’an passé, la Dea est allée chercher un nul globalement mérité sur la pelouse d’une Juve qui pourra avoir néanmoins quelques regrets.
Chiesa lance les hostilités
À l’Allianz Stadium, sans Papu Gómez relégué sur le banc de touche, l’Atalanta quadrille la Juve mais s’expose aux longs ballons en direction d’Alvaro Morata. L’Espagnol, trouvé dans la surface lombarde sur l’un d’eux, tente de trouver CR7 avant finalement de sortir de son chapeau une talonnade proche du ridicule face au but vide…manquée.
Les duels sont rugueux, à l’image de celui qui oppose Duvan Zapata à Matthijs De Ligt, mais la Juve va réussir à trouver la faille : Rodrigo Bentancur glisse le cuir à Federico Chiesa à l’entrée de la surface qui mystifie l’arrière-garde nerazzurra avant d’expédier une mine dans la lunette de Pierluigi Gollini (1-0, 29e). De quoi réveiller la Dea, qui va par la suite mettre la pression sur les Bianconeri pour rester dans le coup mais ni Zapata de près et ni Ruslan Malinovskyi en puissance sur coup franc ne parviennent à tromper la vigilance du portier polonais.
Gollini, taille patron
Dès la reprise, Andrea Pirlo insiste pour avoir rapidement son but du break et n’est pas loin d’être entendu. Côté gauche, Morata est lancé en pleine surface mais voit Gollini s’interposer de la tête. Un tournant, un vrai, car l’Atalanta reprend du poil de la bête. Papu Gómez entre en jeu, et immédiatement, l’Argentin voit Remo Freuler le suppléer à vingt-cinq mètres et envoyer une frappe tendue qui heurte la barre avant de rentrer (1-1, 57e).
Le début du festival Gollini peut alors commencer : le portier de la Dea se permet, en l’espace de quinze minutes, d’arrêter un penalty de CR7, de sortir une parade exceptionnelle devant Morata ou encore de dégoûter De Ligt dans la foulée. En face, Szczesny n’est pas en reste non plus et doit à son tour s’employer sur un coup de crâne de Cristian Romero puis sur une lourde frappe du gauche de Gómez. Le score en reste là, et la Juve manque l’occasion de mettre la pression sur Milan.
Juventus (4-4-2): Szczesny – Cuadrado, De Ligt, Bonucci, Danilo – McKennnie, Arthur (Rabiot, 26e), Bentancur, Chiesa (Alex Sandro, 75e) – Morata (Dybala, 83e), Ronaldo. Entraîneur : Andrea Pirlo.
Atalanta (3-4-2-1): Gollini – Palomino, Romero, Djimsiti – Hateboer, De Roon, Freuler, Gosens – Malinovskyi (Miranchuk, 70e), Pessina (Gómez, 54e) – Zapata (Muriel, 70e). Entraîneur : Gian Piero Gasperini.
Par Andrea Chazy