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L’arrivée à l’OM de Ruslan Malinovskyi est imminente
Attendu ce lundi à Marseille pour signer jusqu’en 2026 avec l’OM selon L’Équipe, l’international ukrainien Ruslan Malinovskyi espère s’y relancer et redynamiser un secteur offensif marseillais qui a perdu des plumes.
Pablo Longoria n’a attendu que neuf jours après l’ouverture du mercato pour dégainer. Une nouvelle fois, le regard du président marseillais s’est tourné vers l’Italie pour réinjecter du sang neuf dans son groupe pour la dernière ligne droite. Sa dernière trouvaille est clinquante et désirée depuis cet été : Ruslan Malinovskyi. Selon les informations du quotidien L’Équipe, l’international ukrainien (51 sélections) va poser ses valises dans les prochaines heures à la Commanderie pour parapher un contrat de trois ans en échange d’un chèque d’une dizaine de millions d’euros (10 fixes plus quelques-uns en bonus). Une bien belle pioche sur le papier, surtout que l’Atalanta en voulait le double l’été dernier.
Un renfort de poids pour le secteur offensif de l’OM
Des coups de canon à 25 mètres, des passes bien senties en phase de transition et une qualité technique assez sûre, un homme au caractère bien trempé : Ruslan Malinovskyi va apporter un nouveau profil à l’artillerie d’Igor Tudor. Un meneur de jeu habitué à évoluer parfois derrière deux attaquants dans le 3-4-1-2 de Gian Piero Gasperini, son coach à la Dea dont le jeu avait quelques points communs avec celui du Hellas de Tudor, ou derrière une pointe avec un autre maître d’orchestre à ses côtés à deux meneurs de jeu. Cette arrivée va surtout permettre au technicien croate de compenser le départ de Gerson, la blessure d’Amine Harit, le départ de Gerson ou encore la parenthèse ratée Luis Suárez déjà prêté à Alméria six mois après son arrivée. Le CV de Malinovskyi parle d’ailleurs pour lui : 115 matchs de Serie A et 18 de Ligue des champions – dont ce quart de finale de Final Eight face au PSG – ces trois dernières années, 51 sélections avec l’équipe nationale ukrainienne, ça pose un homme.
Mais dans quel état est Ruslan ?
Quelques points d’interrogation subsistent quand même : si l’Atalanta se sépare d’un tel calibre pour si peu, c’est qu’il y a des raisons. D’une part parce que depuis bientôt un an, le rendement de Malinovskyi sous Gasperini n’était plus le même. Passé derrière Ademola Lookman, le milieu offensif brésilien Ederson (un homonyme de l’ex-Niçois et Lyonnais qui évoluait à la Salernitana) ou Mario Pašalić, les rapports s’étaient progressivement tendus la saison dernière entre son coach et lui, ce qui aurait déjà dû déboucher à un départ cet été. Ce nouveau challenge marseillais peut être l’occasion de retrouver de sa superbe pour l’ancien joueur de Genk, forcément très affecté par le conflit ukrainien. De retrouver cet homme qui brillait avec l’Atalanta sur les pelouses du Vieux Continent le mardi soir, ce canonnier qui est juste derrière Leo Messi, l’homme qui plante le plus depuis l’extérieur de la surface depuis quatre ans (16). Avec la mise sur le banc de Dimitri Payet depuis le début de la saison, il manquait à la puissance offensive marseillaise un gaillard capable de décrocher les toiles d’araignée. À Tudor et au staff marseillais d’en faire bon usage. Nul doute qu’un tel renfort réaffirme les envies de podium marseillaises et que l’OM en aura bien besoin pour parvenir à ses fins.
Par Andrea Chazy