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L’Argentine tombe à domicile, le Chili se paye le Brésil

Par Ruben Curiel
L’Argentine tombe à domicile, le Chili se paye le Brésil

De la chaleur, de l'altitude, une victoire poussive colombienne, encore un but d'Eduardo Vargas avec le Chili et l'Argentine battue à domicile par l'Équateur. Une bien belle première journée en Amérique du Sud.

L’équipe de la journée : le Chili

Dans un Estadio Nacional plein, venu retrouver ses héros, le Chili a battu le Brésil (2-0). Incertains, Alexis Sánchez et Vidal ont bien débuté le match. Dès le début de la rencontre, la pression des locaux se fait sentir. Le schéma n’a pas bougé depuis la Copa América. Les trois défenseurs centraux menés par Gary Medel, l’idole nationale, s’occupe de museler Hulk, et de calmer toute velléité offensive des hommes de Dunga. Insatisfait du jeu de son équipe, Jorge Sampaoli change rapidement sa tactique. Silva, défenseur central, est remplacé par Mark González, ailier gauche, avant la mi-temps. Dunga est, lui, contraint de sortir David Luiz sur blessure. Alexis trouve le poteau de Jefferson sur une superbe frappe. Au retour des vestiaires, le Chili accentue sa domination. Isla envoie une énorme reprise de volée sur le poteau. Et l’entrée de Matías Fernández va tout changer. Le milieu de terrain de la Fiorentina offre un caviar à Vargas, qui marque son vingt-troisième but en sélection. Alexis Sánchez double le score après un service parfait de Vidal. Jorge Sampaoli affirmait craindre l’équipe de Dunga. Finalement, Brésil ou pas…

Le joueur de la journée : Carlos Sánchez

Le milieu de terrain de River Plate est l’homme du moment en Amérique du Sud. Nommé dans la pré-liste pour le Ballon d’or, l’Uruguayen est revenu sur cette improbable nouvelle, lors d’une interview pour le journal local El Observador : « Je pensais que c’était une blague. Cela arrive au meilleur moment de ma carrière. » Vainqueur de la Copa Libertadores avec River, Sánchez ajoute : « C’est un prix pour moi, une joie immense. Quand j’ai appris cette nouvelle, je me suis souvenu de mes débuts difficiles. Je suis toujours sous le choc. » Convoqué avec sa sélection, Carlos Sánchez a brillé face à la Bolivie. Un centre parfait pour Abel Hernández, qui amène le but de Martín Cáceres. Puis une passe décisive livrée sur la tête de son capitaine, Diego Godín. À noter que Sánchez n’a toujours pas prolongé son contrat (qui s’achève en décembre 2015) avec River Plate. Il est convoité par de nombreuses équipes d’Amérique du Sud. Marcelo Gallardo pourrait s’en mordre les doigts.

Les buts de la journée : Derlis González et Alexis Sánchez

On espère que Michel Der Zakarian n’est pas resté éveillé pour regarder Venezuela-Paraguay. Parce que la passe de la poitrine d’Oswaldo Vizcarrondo est un cuisant échec.

La combinaison entre Vidal et Alexis Sánchez vaut aussi le détour.

La déclaration de la journée

« Je ne retiens rien. Tout a été mauvais. L’Équateur a été meilleur dans tous les secteurs. On a perdu notre style, notre gestion. » Tata Martino, en conférence de presse après la défaite argentine. Les prochaines heures risquent d’être difficiles pour l’ancien entraîneur du Barça.

Vous vous êtes endormis devant Colombie-Pérou et vous avez bien fait

Mais où est-donc passée la brillante sélection colombienne qui enflammait le Mondial brésilien ? Chez elle, à Baranquilla, la Colombie s’est contentée du minimum pour battre une courageuse – mais limitée – équipe du Pérou. Alors qu’il clamait haut et fort sa confiance en Falcao, José Pékerman lui a préféré Teófilo Gutiérrez au coup d’envoi. Et le joueur du Sporting Portugal a ouvert le score pour les « Cafeteros » dans sa ville natale, avant la mi-temps. Revenus avec des intentions plus offensives, les Péruviens – emmenées par un Carillo bouillant – manquent de peu l’égalisation. En l’absence de James Rodríguez, Edwin Cardona était chargé de l’animation offensive. Et le joueur de Monterrey a montré deux visages différents. Celui d’un joueur trop nonchalant d’abord, sur cette combinaison qui restera dans l’histoire comme l’un des pires coups francs tentés.

Puis en doublant la mise dans les arrêts de jeu, d’un subtil extérieur du pied.

Dans un match plutôt ennuyant, José Pékerman peut se satisfaire de la solidité défensive de son équipe. Composée d’Arias, Murillo, Zapata et Fabra (seulement deux sélections pour le latéral gauche d’Independiente Medellín), la défense « cafetera » a écœuré Pizarro, Guerrero et les entrants péruviens. On se rassure comme on peut.

La polémique autour du maté : les conditions de jeu de ces éliminatoires sont-elles optimales ?

Le match entre la Colombie et le Pérou a débuté à 15h30, heure locale, sous les 32 degrés de Barranquilla. La Fédération colombienne ne choisit pas cette ville au hasard. Préférée à la froide et haute Bogotá, la ville du Nord du pays, son humidité et sa chaleur, offrent des conditions difficiles auxquelles les adversaires ne sont pas toujours préparés. Outre une pause hydratation essentielle, l’arbitre a plusieurs fois été contraint d’arrêter son chronomètre. La raison ? En fin de match, cinq joueurs se sont plaints de crampes. Si la sécurité des joueurs est en jeu, une autre question se pose. Peut-on réellement bien jouer au football sous ce cagnard ? Le match décevant des deux sélections apporte un semblant de réponse. Du coté de La Paz, en Bolivie, c’est l’altitude qui fait débat. En effet, le stade Hernando Siles est situé à 3 637 mètres d’altitude. Du coup, le « Maestro » Tabárez, sélectionneur uruguayen, a abordé ce match en bétonnant. Un concours de longs ballons qui a finalement profité aux coéquipiers d’Edinson Cavani, à Paris devant sa télévision. Une victoire sur le score de deux à zéro grâce à des buts de ses défenseurs : Cáceres et Godín.

La stat utile

C’est la première victoire de l’Uruguay à La Paz, en 113 ans d’histoire. Les « Charrúas » restaient sur un bilan de six défaites et quatre matchs nuls dans l’altitude de la capitale bolivienne.

Et sinon ?

– Le Pérou n’a pas marqué depuis trois rencontres en Colombie.

– Le Chili n’avait gagné que sept fois dans son histoire face au Brésil.

– C’est seulement la troisième défaite de Dunga avec le Brésil en 18 matchs.

– Le Paraguay a battu le Vénezuela sur son seul tir du match. Merci Vizcarrondo.

– Quand Vargas marque en éliminatoires de la Coupe du monde, le Chili gagne. C’est la cinquième fois consécutive.

– Agüero n’a pas digéré son quintuplé. Le Kun est sorti sur blessure à la vingtième minute. Coup dur pour l’Argentine.

– L’Argentine n’avait pas perdu au Monumental en éliminatoires de la Coupe du monde depuis le légendaire 5-0 infligé par la Colombie en 1993.

– Comment on dit « petit pont » au Venezuela ?

– Aucune équipe affiliée à la CONMEBOL ne s’est qualifiée après avoir perdu son premier match à domicile. L’Argentine tremble.

Par Ruben Curiel

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