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  • Ce qu'il faut retenir de la 12e journée

Lanús devant et des 0-0 partout

Par Ruben Curiel, à Buenos Aires
6 minutes
Lanús devant et des 0-0 partout

Ce devait être une journée folle, pleine de belles affiches. Finalement, les Clásicos argentins ont offert un triste spectacle. Seuls Lanús et San Lorenzo s’en sortent avec quelques certitudes.

L’équipe du week-end : Lanús

Le leader incontesté, une des seules équipes qui proposent un jeu offensif, Lanús brille lors de ce tournoi de transition. Dans la zone B, le club de la province de Buenos Aires a cinq points d’avance sur Estudiantes. Contre le rival de Banfield, les hommes entraînés par Jorge Almirón ont tranquillement gagné (2-0), malgré un penalty manqué de Sand, le meilleur buteur de la saison. Lanús est en forme. À vos jeux de mots.

Le but de Miguel Almirón :

Le joueur du week-end : Victor Ayala

Le milieu paraguayen est dans la forme de sa vie. Il mène Lanús vers la première place de la zone B, mais surtout il mène le jeu de l’équipe la plus flamboyante d’Argentine. Avant le Clásico du Sud contre Banfield, la presse argentine faisait écho d’un intérêt de Boca pour le joueur de 28 ans. Sa prestation et son but incroyable ont certainement convaincu les dirigeants xeneizes de sortir le chéquier. On lui pardonne même sa coupe ridicule.

Vous avez raté Boca Juniors-River Plate et vous avez bien fait

Comme souvent, le Superclásico argentin n’a rien donné d’autre qu’un match polémique, où les longs ballons pleuvent autant que les cartons. À dix, Boca a tenu face à un River peu insistant. Il faut dire que les deux équipes ne jouent absolument plus rien dans ce championnat, et qu’elles jouent en huitièmes de finale de Copa Libertadores dans la semaine. Les deux entraîneurs avaient promis qu’ils aligneraient les meilleurs pour ce match « différent » . Un cuisant échec.

Le golazo du week-end : la mine de Victor Ayala

La polémique autour du maté : de la violence, toujours

En Argentine qui dit Clásico dit match qui dégénère. Malgré les nombreux appels au calme, quelques affiches nous ont offert quelques moments improbables. Compilation avec, au menu, des tacles, des penaltys non sifflés…

Le tacle de Romero entre Vélez et Argentinos :

La faute de Caruzzo sur Abila à la dernière minute du Clásico entre San Lorenzo et Huracán :

Coup de coude et carton rouge pour Vegetti.

Apparement, il n’y a pas faute de Vega, pendant le Superclásico des équipes réserves.

Si même Maxi Rodríguez s’y met…

Jet de pierres au stade Marcelo-Bielsa, lors du Clásico de Rosario :

Pablo Pérez, et un carton rouge à la douzième minute.

Le coup de pied d’Insaurralde sur Alonso.

L’analyse définitive : comment l’AFA a tué l’esprit des Clásicos

Une horreur. C’est ainsi qu’on peut décrire cette journée des Clásicos. Voulue par l’AFA, la Fédération argentine, elle est d’abord illogique et dénuée de sens. Ce tournoi de transition, qui se dispute en deux zones et pendant à peine quatre mois (les deux premiers se rencontrent pour une finale qui décidera du champion), l’est tout autant. Coincée entre l’absurde championnat à trente équipes de la saison passée et la volonté de créer un championnat à l’européenne, l’AFA ne sait plus quoi inventer. Alors, pour redonner un peu de charme au football argentin, les dirigeants ont décidé d’instaurer une « fecha de clásico » . Autrement dire, une journée où les rivaux de toujours s’affrontent, une journée « interzonale » . On peut croire à une bonne idée, tant les rivalités comme celles entre Boca et River ou Racing et Independiente font vivre le football local, mais il n’en est rien.

D’abord, certaines équipes n’ont pas d’ennemi(s). Ou ce dernier ne joue pas en première division. C’est le cas de Vélez, qui voit son rival de Ferro Carril Oeste végéter en seconde division depuis longtemps. Les dirigeants de l’AFA ont donc eu la folle idée de tirer au sort un adversaire pour les équipes sans Clásico. On se retrouve donc avec un faux Clásico entre Vélez et Argentinos, ou entre Rafaela et Patronato (environ 1500 kilomètres entre les deux villes). Voilà donc un championnat totalement faussé. Pire, en ajoutant des Clásicos à tout-va, l’AFA les a rendu tristes et sans intérêt. La journée de dimanche, qui devait être la vitrine du football local, en est la preuve. Cinq vrai Clásicos, cinq 0-0, cinq purges. Une situation où la presse locale joue un rôle majeur, martelant qu’il « faut gagner coûte que coûte » dans les présentations de matchs. Des rencontres où la moindre erreur peut coûter cher, comme à Rosario où les joueurs de Newell’s ont été agressés avant le match contre Central, où à Santa Fe, où certains joueurs de Colón, qui ont perdu le Clásico contre Unión, veulent quitter le club après des menaces des supporters. Le football argentin va mal, et l’AFA ne fait que l’enfoncer.

Les déclas du week-end

« C’était unClásicomoche. » Gallardo, et le mot juste.

« Si ça jouait un peu plus longtemps, on le gagnait. » Diego Milito et le temps additionnel.

« Je ne suis pas satisfait. Il nous manque des joueurs importants, et cela s’est vu. » Eduardo Coudet, et le triste 0-0 entre Newell’s et son équipe de Rosario Central.

Et sinon, que pasa ?

La stat qui décrit le niveau de purge de cette journée : Fernando Gago est maudit. Le milieu argentin, qui s’était déjà rompu le tendon d’Achille contre River, s’est de nouveau blessé lors du Superclásico. Même adversaire, même blessure, et six à sept mois en dehors des terrains. Fuerza Gago. Le coup franc de la victoire pour García, face à San Martín de San Juan : C’était le dernier Clásico de Diego Milito. Hommage. Après la terrible baston générale en amical, Gimnasia et Estudiantes se retrouvaient. Un bon vieux 0-0 sans saveur cette fois-ci. Au rayon Clásicos qui n’en sont pas, l’Atlético Rafaela a battu Patronato (3-1), Olimpo s’est imposé 2-1 contre Aldosivi et Vélez a gagné face à Argentinos (1-0). Le raté du week-end :
Après quatre ans, Nestor Ortigoza a raté un nouveau penalty. Il en est tout de même à 32 sur 34 dans sa carrière.
La minute 22, celle de Diego Milito. Une clope, Andres ?
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