- CDM 2019
- Quarts
- Norvège-Angleterre (0-3)
L’Angleterre écrase la Norvège et bondit en demies
Toujours aussi sereine au Havre, l'Angleterre n'a pas fait de détails pour écarter la Norvège (3-0) en quarts de finale ce jeudi soir. La France ou les États-Unis devraient enfin représenter un adversaire à la hauteur des Three Lionnesses dans ce Mondial.
Norvège 0-3 Angleterre
Buts : Scott (3e), White (40e), Bronze (57e)
En anglais, l’expression « c’est simple comme bonjour » se traduit par « as easy as pie » . Une expression que ne manquent pas d’utiliser commentateurs et fans de foot outre-Manche pour qualifier le parcours sans fausse note de l’Angleterre dans ce Mondial. Et ce jeudi soir, les linguistes vont vite devoir inventer d’autres locutions synonymes pour résumer le quart de finale des Three Lionnesses contre la Norvège, un match qui était censé être leur premier vrai test dans la compétition. Las, les Grasshoppers n’avaient, comme les autres, pas les armes pour contrer la maîtrise technique, la puissance et la force de frappe offensive de l’Angleterre.
Parris est une fête
Préoccupée par le virus qui avait affaibli une bonne partie de ses troupes, dont les cadres Bronze et Bright finalement titulaires, l’Angleterre switche en mode détente quand, dès la 3e minute, la milieu Scott trompe déjà la vigilance de Hjelmseth. Les Norvégiennes étaient trop occupées à surveiller les nombreux feux follets anglais en début de match ? Elles auraient dû savoir que, chez les Three Lionnesses, le danger peut venir de partout. En l’occurrence de la supersonique latérale droite Bronze, brillante techniquement pour déborder son vis-à-vis et trouver Scott en retrait. Le ton est donné, l’Angleterre étouffe son adversaire grâce à un pressing agressif et une présence incroyablement haute des milieux et des latérales.
De son côté, la létale avant-centre White touche le poteau adverse à la suite d’une passe lobbée de Parris (28e). Et une question qui revient sans cesse : est-ce l’Angleterre qui est irrésistible devant ou l’arrière-garde de la Norvège qui défend comme une équipe de poussins ? Un peu des deux, sans doute, et particulièrement sur le deuxième but de White (40e) quand la liaison défenseuse centrale-latérale droite-ailière droite-avant-centre est assurée sans qu’aucun maillon de la chaîne ne soit jamais attaqué ni de près ni de loin.
Défense anglaise : pas encore check
Incroyablement naïve derrière, la Norvège a pourtant eu les opportunités pour inquiéter Bardsley de l’autre côté du terrain. Après la pause, Graham Hansen passe tout près de ramener de l’espoir, mais la joue trop dilettante face aux cages. Dommage, car Bronze, elle, ne cille pas au moment de planter une énorme mandale sous la barre de Hjelmseth (57e). 3-0, le moment choisi par les partenaires de Herlovsen pour se libérer et par la défense de Phil Neville pour montrer ses limites. Les axiales Bright et Houghton sont loin d’être impériales, et la dernière doit même sauver sur sa ligne une tentative adverse (65e). Qu’à cela ne tienne, l’Angleterre décroche son quatrième clean-sheet consécutif, et Parris se permet même de voir son penalty repoussé (83e). Prochaine étape en demi-finale : la France ou les États-Unis. Enfin des problèmes en vue pour les Three Lionnesses ?
Norvège (4-4-1-1) : Hjelmseth – Wold (85e, Hansen), Mjelde, Thorisdottir, Hegland-Minde – Saevik (Utland, 64e), Boe Risa, Syrstad Engen, Reiten (74e, Eikeland) – G. Hansen, Herlovsen. Sélectionneur : M. Sjögren.
Angleterre (4-3-3) : Bardsley – Bronze, Houghton, Bright, Stokes – Scott (Staniforth, 78e), Kirby (74e, Stanway), Walsh – Duggan, White (Taylor, 64e), Parris (Williamson, 84e). Sélectionneur : P. Neville.
Résultats et classements de la Coupe du monde.Par Douglas de Graaf