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L’amour de Zlatan, la violence de Cavani

Par Romain Canuti
L’amour de Zlatan, la violence de Cavani

Si Zlatan a mis un doublé rapide pour sécuriser les trois points de son équipe, Cavani a joué à sa place en seconde pour deux buts lui aussi, dont un sacrément humiliant. Dans tout ça, Bastia n'a pas existé.

Paris S-GBastia (40) Ibrahimović (9′), Ibrahimović (13′), E. Cavani (63′), E. Cavani (89′) pour Paris S-G

Canaliser les éléments qui ont déjà la tête à la Ligue des champions. Parvenir à trouver la clé face à une équipe qui débarque avec l’ambition de ne pas prendre de buts. Gérer les temps de jeu de joueurs qui rentrent des quatre coins du globe pour des matchs avec leurs sélections. Parvenir à relancer des gars qui ne font pas partie des titulaires. Il n’y a pas à dire, être entraîneur d’un club ultra-favori, ce n’est pas si facile. Oui, bon enfin, quand on a Zlatan dans son équipe, c’est une mission quand même plus simple qu’il n’y paraît, même pour David Moyes. Le Suédois a claqué un doublé, et pas avec une ouverture de score bas de gamme. Sur un centre de Lucas, il constate dans la boîte qu’il est marqué de près par Modesto. Nullement impressionné, il décide de prendre la balle à plus d’un mètre 50 du sol avec son talon. Un coup de pied de karatéka dont il est certes coutumier, mais qui est peut-être encore plus beau que les précédents. Dès la dixième minute, le PSG savait donc que la victoire lui appartenait. Bastia aussi. Tu parles d’un scénario idéal pour préparer la Ligue des champions…

La mi-temps Ibrahimović

Au départ, Bastia se dit quand même qu’il y a la place d’imiter Ajaccio, venu chercher le nul en début de saison. Hantz place Boudebouz devant Cahuzac et Romaric dans l’espoir qu’il fasse vivre le ballon avec Khazri, plus Krasić sur le côté. Sur un malentendu… Mais à la 10e minute donc, Zlatan met tout le monde d’accord. Il valait mieux pour Paris, parce qu’avec Ménez à gauche, Lucas à droite et Ongenda dans l’axe, ça ne respirait pas la sérénité au coup d’envoi. Pour être sûr que les trois points sont déjà dans sa poche, le Suédois va rajouter un pion trois minutes plus tard. De la tête, sur un coup franc botté dans la boîte. Il est tout seul pour reprendre le ballon, donc du coup, il met l’épaule. Ça fait 2-0. Sans plus attendre, la formation se met en mode entraînement/décrassage, avec Ongenda qui lance Rabiot travailler sa finition. Landreau lui montre qu’il y a encore un peu de boulot. Le nouveau Pius N’Diefi, Ongenda, prend confiance avec un bon centre pour Lucas dont la tête touche la main de Palmieri. Il finit cette première séance par du travail devant le but. Tranquille.

La mi-temps Cavani

À la mi-temps, Zlatan laisse sa place. De toute façon, les après-matchs et les relations avec les partenaires commerciaux, ce n’est pas son truc. Cavani entre pour montrer que c’est lui aussi une superstar. Sacré challenge. Dans le même temps, Bastia essaie un peu d’exister, notamment avec les remontées de balle de Khazri. Si l’Uruguayen a deux trois ballons, on le sent trop nerveux pour être vraiment performant. Mais à la 63e, il se fait plaisir : un râteau sur Cioni, à terre, puis un râteau sur Landreau, à terre, avant de finir en poussant la balle alors que l’angle est quasi fermé dans le petit filet opposé. Un sacré numéro de soliste qui met le Parc des Princes dans tous ses états. Lucas profite de l’euphorie ambiante pour filer à toute vitesse balle au pied vers le but, mais Landreau sort bien dans ses pieds. Blanc gére la partie avec les entrées de Maxwell et Van der Wiel. Il ne reste presque que la volonté du Matador pour soigner le goal average. À la 77e, son tir croisé trouve le poteau, et s’il suit, il n’envoie le cuir que dans le petit filet. Sympa, dix minutes plus tard, Digne lui offre l’occasion de se faire un doublé lui aussi en provoquant un penalty sur une sortie pied en avant un peu étrange de Landreau. Penalty, transformé en force par l’Uruguayen. Ça fait donc Ibrahimović 5 buts, Cavani 6. Qui a dit qu’il n’y avait plus de suspense en Ligue 1 ?

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