- So Foot #94
- Vincent Labrune
Labrune: « En France, il y a un grand club, pas deux, et c’est l’OM »
Vincent Labrune, le président l'OM, s'est confié dans les colonnes du prochain So Foot. De Dassier à Brandao, il raconte tout. Et un peu plus encore.
« En France, il y a un grand club, pas deux, et c’est l’OM » . Dans une interview exclusive accordée à So Foot et à lire dans le numéro de mars –en kiosque le 7 mars-, Vincent Labrune fait un premier bilan de la saison en cours de l’Olympique de Marseille. Au menu : l’héritage de son prédécesseur Jean-Claude Dassier, la nécessité de réduire le train de vie d’un club fatigué de « surpayer les joueurs: à l’OM, depuis dix ans, on achète des footballeurs au double de leur valeur » , le recrutement ( « Amalfitano, il est énorme, je parie qu’il sera à l’Euro au mois de juin, N’Koulou c’est un phénomène, Morel il est très bon et Alou Diarra amène expérience et impact physique » ), ou encore le retour de Brandao ( « Il fait partie de la famille » ).
Dans cet entretien, l’ancien conseiller de RLD devenu président de l’OM s’attarde aussi longuement sur les liens entre son entraîneur Didier Deschamps et son directeur sportif José Anigo, sans nier le peu d’affect qui existe entre les deux hommes. « Je ne leur demande pas d’être amis. Ils ont des périmètres et des territoires qui sont clairement identifiés » .
Vincent Labrune revient également sur l’arrivée des Qataris à la tête du rival marseillais. « C’est un Real Madrid qui joue le championnat de France » . Malgré les 13 points qui séparent l’OM du PSG au classement de Ligue 1, la nouvelle direction parisienne ne lui fait pourtant pas peur. « Le PSG a mis 100 millions d’euros dans les transferts cette année, c’est-à-dire dix fois plus que nous. Pourtant, quand je regarde mon équipe et que je regarde la leur, je me dis… Si on n’avait pas raté notre début de saison, il y aurait match avec le PSG (…) Je vois ça comme Astérix contre les Romains. Avec le côté bande dessinée de la chose. »
Enfin, Vincent Labrune évoque pour la première fois les drôles de rumeurs qui courent dans les travées du Vélodrome sur ses relations avec la propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus. Alors, Labrune et la blonde ? « Tout le monde dit tout et n’importe quoi, faut laisser courir. (…) Je n’ai pas mal vécu ces « on-dit » . Je m’en fous » .
Vincent Labrune, à lire dans So Foot n°94, en kiosque le 7 mars.
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