- Ligue des champions
- 1/2 finale retour
- Real/Juventus (1-1)
- Notes
La Vidal Loca
Omniprésent, Arturo Vidal n'aura pas laissé le Real s'abattre sur les cages de la Juve après que Morata a inscrit le but de la qualification. Une jolie performance, d'autant que Marcelo n'aura pas ménagé ses efforts.
Real Madrid
Casillas (5) : Il sort trois gros arrêts sur Vidal, Marchisio, puis Pogba, mais fait la fausse touche qui condamne définitivement les siens. Iker Quasi-As.
Marcelo (7,5) : Gaucher, contreur de génie, et numéro 1 mondial, le latéral souffrira toujours d’un manque de reconnaissance à grande échelle. Marcelo Ríos.
Varane (5) : D’accord, il ne jouera pas deux finales de Ligue des champions d’affilée. Mais il a encore 5 ans de carte 12/27 devant lui. On se console comme on peut.
Ramos (4) : Il s’était offert un totem d’immunité sur la saison 2013-2014. Mais visiblement, Denis Brognart a oublié de lui dire que celui-ci était remis en jeu à chaque nouvelle épreuve. Serge, prenez votre flambeau, et venez me rejoindre.
Carvajal (3) : La semaine dernière, une étude très sérieuse montrait que les barbes de hipster étaient plus sales qu’une cuvette de toilettes. Peut-on en conclure que Daniel a passé une semaine de merde ? Si Señor !
Isco (5) : Malgré beaucoup d’efforts, il n’a pas réussi à libérer le dragon qui sommeille en lui, et a vu sa performance sombrer dans l’anonymat. Sisquo.
Kroos (6,5) : Il a fait danser le milieu de la Juve pendant une bonne heure à coups de transversales millimétrées. Malheureusement, cela ne lui a pas permis de percer dans les charts. Rick Kroos.
James Rodríguez (6) : Oui, il a le même prénom que Bond. Mais même 007 n’aurait rien pu faire face au B.A.R.C.A et sa mission Morata.
Ronaldo (3) : En une semaine, il s’est fait voler sa finale par Morata, et Irina Shayk par Bradley Cooper. Very Bad Trip.
Bale (1) : Une frappe de poney, une gueule de macaque, et la vitesse d’un guépard. Mais l’intelligence footballistique d’un saumon. Une ode au monde animalier à lui seul. C’est beau, mais sur un terrain, ça ne sert à rien. Dommage.
Benzema (5) : Benezet > Benzema. Remplacé par Chicharito (5), mais il avait déjà utilisé son ticket « ressemblance étrange avec Santiago Munez » face à l’Atlético.
Juventus
Buffon (8) : Si Buffon avait été garde du corps de JFK, Osvald n’aurait jamais touché sa cible. Ou alors, à bout portant.
Évra (8) : Proche de la perfection, Patoche, 33 ans et une calvitie naissante au milieu de la crête a toutefois commis deux erreurs : se prendre une feinte d’Isco et s’être contenu lorsqu’il fallait gouacher ce ramasseur de balles.
Chiellini (7,5) : Si Buffon avait été garde du corps de JFK, Osvald n’aurait jamais touché sa cible. Ou alors, il aurait touché Chiellini d’abord.
Bonucci (7) : Une tête de gangster napolitain, l’intransigeance qui va avec. Et qu’importent les ordures auxquelles il fait face.
Lichtsteiner (6) : Après 10 minutes très difficiles, le Suisse a finalement tenu sa place dans son couloir avant de s’offrir quelques rushs traoresques au milieu du terrain. Stéphane le Foll, mais à droite.
Pogba (6,5) : Pour son match de reprise, Paul n’avait pas 90 minutes dans les jambes. Alors, il s’est économisé pour faire du bien quand la Juve avait mal. Un Nurofen flash. Remplacé par Perreyra (88e) qui a gagné deux touches.
Pirlo (5,5) : Chaque transversale ratée ou coup franc manqué a été un crève-cœur. Mais comme face à un grand-père qui radote, on écoute, en hochant la tête. Par respect. Remplacé par Barzagli (78e) qui a mis deux coups de tête.
Marchisio (6,5) : Aurait pu donner un bel orgasme en gagnant son duel face à Casillas. Sa belle gueule et sa classe naturelle suffiront.
Vidal (9) : Du lourd devant, du sale derrière et la débauche d’énergie d’un taureau placé sous ectasy tout du long. Nacho Vidal n’est pas gracieux, mais ses gros membres ne sont pas payés pour ça.
Morata (8) : Au Real, Alvaro était une grosse pipe. Avec la Juve, l’Espagnol poursuit son bonheur. Et si Moratatat devenait le tube de l’année ? Remplacé par Llorente (83e), de beaux yeux qui ont trouvé Pogba pour le but du KO. En revanche, on ne sait toujours pas pourquoi Di Meco s’obstine à l’appeler Paco.
Tévez (4) : Un match léger de l’Apache, dont l’investissement aux avant-postes n’a pas été aussi prolifique qu’attendu. Carlos Slim.
À lire : le compte-rendu du match
⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions
Par Paul Piquard et Raphael Gaftarnik