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La Sampdoria va bouffer du loup

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La Sampdoria va bouffer du loup

Dernier épisode des matches aller de la Serie A. Les yeux seront rivés sur le Napoli-Juve du dimanche soir. Ouais, mais à l'heure du déjeuner, il y a un aussi Sampdoria-Roma qui donnera une bonne excuse d'annuler le dej' avec la belle-famille. Inventaire des saveurs.

Un goût de revanche

Du côté de la capitale italienne, personne n’a oublié. Non, personne n’a réussi à ôter de sa mémoire ce maudit 25 avril 2010. A quatre journées de la fin, la Roma, leader du championnat, reçoit la Sampdoria. Une victoire et les Giallorossi, alors inarrêtables, seraient lancés vers leur quatrième Scudetto. Lorsqu’à la mi-temps, les Romains mènent 1-0 grâce à un but du “Capitano” Francesco Totti, les 60.000 tifosi commencent à croire qu’enfin, la malédiction de l’éternelle deuxième place est consumée. Et puis, c’est le black-out. Pazzini, un. Pazzini, deux. La Roma se reçoit le crochet et l’uppercut, sans n’avoir rien vu venir. La Samp s’impose 2-1 et l’Inter repasse en tête. Mexès est en larmes : il sait que la Roma vient de perdre le titre. Non, aucun joueur de la Louve n’a oublié. Depuis huit mois, ils préparent leur vengeance. C’est ce midi : ça va chier.

Un goût de Ligue des Champions

L’an dernier, les deux équipes ont obtenu leur ticket pour la Ligue des Champions. La Roma en aller-simple, la Samp avec une escale à Brême. Dommage, les Dorians ont perdu leurs bagages en Allemagne et ont dû se contenter de l’Europa League. Les ambitions des deux clubs sont claires : faire au moins aussi bien cette saison. Pour la Samp, c’est mal barré. L’équipe, orpheline d’Antonio Cassano, collectionne les 0-0 et sort d’une vilaine défaite à Palerme (3-0). Heureusement, le Stadio Marassi est une forteresse difficilement prenable : le Milan y a fait match nul et la Lazio y a perdu. La Roma est prévenue. Après un début de saison mi-figue mi-raisin, la Louve a redressé la barre et, grâce à sa victoire jeudi face à Catane (la troisième consécutive), s’est enfin hissée dans le Top 4. L’an dernier, à la même époque, elle avait quinze points de retard sur le leader interiste. Cette année, elle n’est qu’à sept points du Milan AC. Rêver est permis. Mais attention, la Sampdoria adore transformer les rêves en cauchemars.

Un goût de superstition

Paradoxalement, la Sampdoria est une équipe qui réussit plutôt bien à la Roma. Lors de ces dernières saisons (hormis le harakiri du 25 avril dernier), elle était même devenue la bête noire des Blucerchiati. De fait, les Giallorossi ne sont plus issus vaincus du stade Marassi depuis la saison 2004-05 (défaite 2-1). Depuis, la Roma a enchaîné deux victoires et trois nuls, dont le 0-0 tout pourri de la saison passée. En 2006-07, les Romains étaient venus corriger la Sampdoria (4-2), avec peut-être l’un des plus beaux buts de la carrière de Francesco Totti. C’est ça les grands matches : ils peuvent réserver le meilleur comme le pire.

Un goût de derby

Très affaiblie offensivement depuis la mise à l’écart (puis le départ) de Cassano, la Sampdoria vient de se renforcer avec le jeune Federico Macheda. L’attaquant de Manchester United a été gentiment prêté par Sir Alex pour six mois, dans le but d’aider Pazzini à se sentir moins seul. Macheda fera certainement ses premiers pas aujourd’hui face à la Roma. Une sorte de derby miniature pour le (grand) gamin, pur produit du centre de formation de la Lazio. En face, match à saveur particulière également pour Marco Borriello. L’attaquant est le joueur le plus constant de la Roma : il plante un but tous les deux matches. Mais à Gênes, rive Sampdoria, les tifosi se souviennent que le beau gosse à la coiffure d’allemand des années 80 a porté les couleurs du Genoa lors de la saison 2007-08. Et ils sont rancuniers sur ce genre de choses. En revanche, tout le monde a oublié qu’il avait aussi porté celui de la Samp, en 2005-06.

Un goût de slip

Regarder un match de la Roma, c’est l’assurance de voir des buts et surtout d’assister à un truc que l’on ne verra pas dans une autre rencontre. Par exemple, on a 50% de chance de voir un pénalty. A savoir : il sera transformé par Totti qui mettra alors son pouce dans la bouche en signe de joie. On risquera aussi d’entendre Burdisso gueuler sur ses attaquants parce qu’ils ne sont pas revenus défendre. On se délectera des touches-catapultes de Riise ou des interventions musclées de Mexès. Ou alors, on pourra applaudir les slaloms de Jérémy Menez, l’homme en forme du moment (instant cocorico). Mais surtout, on aura peut-être la chance de voir Mirko Vucinic enlever son short et montrer son slip après un but, comme il aime le faire en équipe nationale. Bah ouais, Toifilou Maoulida, le roi des petites bandelettes, il n’a jamais montré son calebar, lui.

Sampdoria/Roma, aujourd’hui à 12h30

Eric Maggiori

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