- Italie
- Serie A
- 27e journée
- AS Roma/Sampdoria (0-2)
La Samp casse la série de la Roma
Après une longue série de score de parité, la Louve perd cette fois sur son terrain contre la Sampdoria pour le dernier match de la 27e journée de Serie A. Les Giallorossi doivent maintenant penser à protéger leur seconde place.
De Silvestri (60′), L. Muriel (77′) pour Sampdoria Gênes.
Lorenzo De Silvestri peut exulter après avoir ouvert le score. Le match contre la Roma n’est pas une rencontre comme les autres pour cet enfant de la Lazio. Quelques heures plus tôt, son club formateur et de cœur battait d’ailleurs le Torino. Un petit point sépare maintenant les deux équipes de la capitale. La Roma a bel et bien dit adieu au Scudetto, accusant désormais 14 points de retard sur la Juventus, mais elle met aussi en danger sa qualification pour la prochaine Champions League. Un objectif encore et toujours d’actualité pour cette surprenante Sampdoria qui pointe à 4 longueurs de la 3e place. Tifoso romanista assumé, le fantasque Massimo Ferrero a vite choisi son camp en fêtant les buts de son équipe en tribunes. Ce soir, il est peut-être enfin devenu un vrai supporter de sa Sampdoria.
Avec Saméto côté gauche !
Le même refrain pour Rudi Garcia au moment de composer son onze, une longue liste d’indisponibles (Castán, Manolas, Maicon, Strootman, Nainggolan, etc.) qui a au moins le mérite de lui faciliter ses choix. Mihajlović, qui a tenu à affirmer sa « lazialità » avant la rencontre, lui qui a également porté le maillot de la Roma, dégaine un 4-3-3 comme son compère. C’est efficace lors des quinze premières minutes durant lesquelles ses joueurs sont les plus entreprenants. Le Serbe a même le culot d’aligner Eto’o à gauche de son trident offensif. En 2015, il faut oser. On sent que la longue série de matchs nuls a entamé le capital confiance des Giallorossi. Il leur faut ainsi une bonne demi-heure pour se mettre dans le bain. Gervinho nous fait plusieurs fois le coup de la profondeur, mais se loupe au moment de vérité. C’est le cas sur un caviar de… Romagnoli. Les défenseurs blucerchiati sont d’ailleurs généreux, Regini manquant de peu de tromper son propre gardien. Au final, c’est encore Totti qui est le plus dangereux avec deux frappes qui obligent Viviano à la parade. Ballottage favorable pour la Louve.
De Silvestri et Muriel au point en 2nde
La partie reprend comme elle avait terminé avec toujours Totti à la conclusion, cette fois… du pubis. Garcia prend note sur son banc de touche, sait-on jamais. Ça se calme vite cependant, et la Samp contrôle finalement tranquillement, hormis sur les quelques coups de pied arrêtés pas toujours bien brossés par Florenzi. La Roma se relâche, concède un de ses seuls corners et c’est à ce moment qu’Eto’o décide de sortir de sa torpeur et de sa position de… playmaker. Un slalom sur la gauche, un ballon dans la petite surface, De Silvestri à l’affût envoie ça au fond des filets. Garcia ne perd pas son temps et sort l’artillerie en 12 minutes : Verde, Doumbia et Ljajić pour un genre de 3-3-4. Mihajlović se contente de répondre en sortant l’armoire à glaces Okaka pour le rapide Muriel. L’idée est de profiter d’un contre, le coup marche parfaitement. Le Colombien touche le poteau, puis la met ensuite tranquillement au fond. 2-0 à la 78e minute. Keita décide de mettre un terme à tout suspense en se procurant un jaune, puis un rouge pour protestations en l’espace de quelques secondes. On se demandait comment la Roma pouvait mettre fin à la « pareggite » , aka la maladie du match nul. On n’avait effectivement pas pensé à une défaite. Qu’on est cons…
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Par Valentin Pauluzzi