- C1
- Quarts
- FC Barcelone-AS Roma (4-1)
La Roma se suicide à Barcelone
Deux csc de la Roma ont rendu la soirée du Barça paisible. Les Catalans n'ont même pas eu besoin de demander à Messi de marquer pour mettre un pied et neuf orteils dans le dernier carré.
FC Barcelone 4-1 AS Rome
Buts : De Rossi (38e csc), Manolas (56e csc), Piqué (59e), Luis Suárez (87e) pour le Barça // Džeko (80e) pour la Roma
C’est une parade qui restera comme anecdotique, mais une performance individuelle loin de passer inaperçue aux yeux de l’Europe. Ce soir, Alisson Becker s’est une nouvelle fois illustré de façon XXL et démontre qu’il possède les épaules pour garder la cage du Brésil l’été prochain en Russie. Le souci, c’est que le gardien de l’AS Rome est seul pour annihiler les multiples occasions de but du Barça. Et quand il sort le grand jeu, ses propres coéquipiers le trahissent. Deux csc de De Rossi et Manolas ont ainsi permis au Barça de prendre une avance confortable. Il ne restait plus qu’à appuyer sur la pédale d’accélérateur pour préparer le retour en Italie dans une semaine sans le moindre stress.
La clé De Rossi
Blanche comme la justice, l’AS Rome se pointe au Camp Nou avec l’objectif de ne pas salir sa toge de sénateur. La statistique est là : depuis la saison 2002-2003, soit quinze ans en arrière, aucune équipe italienne n’est parvenue à vaincre le Barça dans son antre. Les héros du soir s’appelaient alors Gianluigi Buffon, Lilian Thuram, Pavel Nedvěd ou Marcelo Zalayeta. Pour tenter de remplacer El Alquimista en ce soir de quart de finale, Edin Džeko et son gros gabarit se pointent en conquérants, mais le Bosnien voit sa course stoppée dans la surface catalane par Nelson Semedo. L’alerte passée, les Blaugrana accélèrent grâce à une frappe tendue de Messi bien repoussée par Alisson Becker.
Détenteur du ballon, mais embêté devant le bloc romanista, le Barça s’en remet à la chance : le centre tir d’Iván Rakitić trouve le poteau gauche d’Alisson. Le portier titulaire de la Seleção fait valoir son facteur chance, mais n’oublie pas de montrer son immense talent sur une frappe croisée impeccable de Luis Suárez, détournée du bout des doigts. Oui, le Barça domine, comme cela était prévu. Mais le Barça procède avec patience pour déverrouiller le coffre-fort romain. En toute politesse, les Culés obligent Daniele De Rossi à les aider dans leur mission. Malheureux, le capitaine s’exécute d’un intérieur du pied parfait pour tromper son dernier rempart (1-0, 38e). Malgré une bonne première période, la Louve rentre au vestiaire la panse vide.
Cinquième csc en faveur du Barça dans cette C1
Désireuse de répondre à ce contre-son-camp, la Roma se montre à nouveau dangereuse avec une tête de Diego Perotti. En face, Messi ne parvient pas à troubler la vigilance d’Alisson, une nouvelle fois impérial devant La Pulga. Non, décidément, la Roma n’est pas chanceuse ce soir : à la suite d’un coup de billard venu d’un centre côté droit, le genou de Kostas Manolas propulse le cuir dans les buts d’Alisson (2-0, 56e). Cinquième csc en faveur du Barça dans cette C1, deux buts d’écart, puis bientôt trois avec la finition de Piqué (3-0, 59e).
Avec une telle avance, le Barça s’engage sur la voie royale vers une demi-finale. De quoi opter pour du changement pour Ernesto Valverde, et assister à la sortie de Sergio Busquets, revenu de blessure, après une grosse heure de jeu. Paulinho gère parfaitement l’intérim et le Barça attend de pouvoir placer le coup de grâce, histoire de transformer la victoire en triomphe. Un temps revenu dans la partie grâce à l’opportunisme de Džeko (3-1, 80e), le Barça enfonce le clou grâce à Suárez (4-1, 87e).
FC Barcelone (4-4-2) : Ter Stegen – Jordi Alba, Umtiti, Piqué, Semedo – Busquets (Paulinho, 66e), Rakitić, Iniesta (D.Suárez, 85e), Sergi Roberto – Messi, L.Suárez. Entraîneur : Ernesto Valverde.
AS Roma (4-3-3) : Alisson – Kolarov, Manolas, Fazio, Bruno Peres – De Rossi (Defrel, 77e), Strootman, Pellegrini (Gonalons, 60e) – Perotti, Džeko, Florenzi (El-Shaarawy, 72e). Entraîneur : Eusebio Di Francesco.
Résultats et classement de la Ligue des championsPar Antoine Donnarieix