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La revue de presse de la finale de l’Euro 2012

Arnaud Clement & Swann Borsellino
La revue de presse de la finale de l’Euro 2012

Lendemain de fête pour les uns, grosse gueule de bois pour les autres. Forcément, la presse espagnole et les médias italiens n'ont pas vraiment passé la même nuit...

ESPAGNE

Oubliés les critiques et le caractère de poil-à-gratter. A l’image du peuple, la presse espagnole ne fait qu’une avec sa Roja ce matin et lui fait comprendre en lui baisant la main. Le plus bel hommage vient peut-être du quotidien généraliste El País. Titrant « Une exhibition pour l’éternité » , l’équivalent espagnol du Monde a su trouver les mots pour déclarer sa flamme aux hommes de Del Bosque : « La sélection, qui avait entamé son voyage Don Quichottesque il y a quatre ans à Vienne avant de le poursuivre à Johannesburg, a décroché hier sa triple couronne, ce qui s’apparente à un voyage sur Mars » . Des Martiens, voilà comment qualifier ces 23 hommes dotés d’un talent, d’un sens du collectif ou d’un caractère sans commune mesure. Le terme n’est pas employé par le quotidien sportif As, qui titre un simple « Tricampeones » . Mais le canard madrilène encense ce matin « ce talent exceptionnel conjugué à cet attrait pour la distraction » pour sublimer un peu plus ce jeu conjugué au plus que parfait. Et d’ajouter que la force dans tout ça reste bel et bien cette sacrée performance sur le pré : « L’Espagne a réalisé quelque chose que personne n’avait réussi et l’a fait comme jamais nous l’aurions imaginé : sans souffrir » .

Marca ne dit en tout cas pas autre chose, titrant par un triple merci et soulignant que l’Espagne a su mettre les pendules à l’heure au moment idéal : « Il manquait à cette équipe de faire un grand match dans cet Euro, elle n’aurait pas pu mieux choisir pour jouer ces 90 minutes qui resteront dans l’histoire du football » . Le concurrent d’As soulève toutefois un élément qui n’aura échappé à aucun des journaux ibériques : « L’Italie a souffert de toutes les infortunes possibles » , que ce soit en tombant sur cette équipe injouable, en ne trouvant pas Pirlo, son maitre à jouer, mais surtout avec les coups durs nommés Chiellini et Motta. Enfin, dans son style pro-catalan notoire, le Mundo Deportivo livre une chronique qui établit un parallèle entre la montée en puissance de la Roja et celle du Barça : « C’est la connexion culé qui a rendu grande cette sélection espagnole » . « La connexion culé », comprendre ce style de jeu si particulier qui a amené la bande à Casillas sur le toit du monde… Un mode opératoire retrouvé sur la deuxième scène de crime et le but d’Alba. Le néo-barcelonais profitait alors de tout le travail préparatoire de ses complices, Xavi, Iniesta et Fabregas pour assommer quasi-définitivement la Squadra Azzurra.

ITALIE

Sur ses joues mouillées, ce sont de vraies larmes. « Des larmes d’enfants à qui on a volé des bonbons » qui coulent des yeux de Mario Balotelli selon la Gazzetta Dello Sport, qui se penche également sur celles d’Andrea Pirlo et de Leonardo Bonucci, qui ont bouleversé l’Italie du football hier soir. En Italie, on préfère logiquement ne pas trop s’étendre sur la défaite dominicale. Une attitude qui se ressent dans les canards locaux, qui prônent l’union sacrée derrière la Nazionale. Dans les tribunes, dans les éditos, et même dans les publicités, les « merci » et les « bravo » fleurissent. Personne ne s’attendait au show réalisé par la Squadra Azzurra pendant cinq matchs et ce lundi en Italie, c’est bien là le principal.

Pas de gueule de bois ce matin, devant les kiosques à journaux. La couverture rose de la Gazzetta l’avoue « cette défaite fait mal » , mais ce qui ne tue pas, rend plus fort. Pas vrai ? Pour le Corriere Della Sera comme pour la Repubblica, ce parcours est le fruit de « l’avancement de la méthode Prandelli » . Séduits par le jeu proposé par leur équipe, les journalistes transalpins saluent les progrès de la Nazionale depuis la prise de pouvoir du « C.T » . Le fair-play est également de mise, puisque la Gazzetta Dello Sport « tire son chapeau à un triplé historique » . Si la défaite d’hier soir « fait mal » du propre aveu de la Repubblica, tous préfèrent déjà se projeter vers le futur. Un futur proche aux allures de crépuscule doré pour Buffon, Pirlo ou encore Di Natale, mais où ils espèrent faire encore mieux. Encore mieux qu’une finale. En 2014, une nouvelle fois, le soutien sera total.

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