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La parole à la défense bleue

Par Swann Borsellino
La parole à la défense bleue

Si la génération 87 tant attendue n'a pas vraiment donné de motif de satisfaction, la défense de l'équipe de France a été extrêmement fébrile. Évra, Mexès et Rami, auteurs de prestations inquiétantes, sont notamment à incriminer. Giroud et Ribéry, remplaçants de luxe, ont fait changer le cours du match.

Équipe de France

Mandanda (5,5) : Plus chat noir que panthère noire, Steve Mandanda vient de prendre au moins un but pour la dixième fois en treize titularisations avec les Bleus. Des buts auxquels il ne peut absolument rien, certes, mais deux buts contre l’Islande, quand même ! Auteur d’une petite bourde en début de match sur un centre à ras de terre, il a été plus sérieux ensuite. De toute façon, le chouchou, c’est Hugo.
Debuchy (6,5) : Pas toujours sûr défensivement, le Lillois a été omniprésent aux avant-postes. Sur la même longueur d’ondes que Hatem Ben Arfa, il aurait pu multiplier les centres intéressants, si Laurent Blanc avait eu la bonne idée de mettre deux attaquants devant. Buteur, il aurait dédié son premier pion en sélection au tibia de Bacary Sagna.
Rami (2,5) : Un tibia, une cuisse, une place vide du Stade du Hainaut, la maison de Steve Savidan et enfin le but. Au bout de 72 039 frappes, Adil Rami a enfin trouvé le chemin des filets. Auteur de son premier but en sélection, l’ancien Lillois a réalisé une prestation catastrophique derrière, où il s’est contenté de faire la Beyoncé du capitaine Sean Paul. Visiblement, la couverture, c’est soit pour le froid, soit pour les flics.
Mexès (1,5) : Alors, déjà, les Français n’ont jamais, ô grand jamais, souhaité avoir Sean Paul comme capitaine de leur équipe nationale. Le délit capillaire n’étant pas forcément lié à la performance sportive, Philippe a eu droit à quelques minutes sur la pelouse avant que l’on se fasse un jugement définitif. Après 90 minutes difficiles, on se demande encore ce que Mamadou Sakho fait dans des pubs Citroën et on redoute fort que Mapou prenne l’hélico. Un type que Laurence Boccolini aurait appelé le maillon faible.
Évra (2) : Patrice Évra est un petit cachotier. En début de semaine, il confiait vouloir « donner le meilleur de Patrice Évra. » On ne sait toujours pas à qui il l’a donné.
Cabaye (6) : Seul « récupérateur » du onze de départ de Laurent Blanc, le joueur de Newcastle s’attendait à souffrir. Il a souffert, mais a su tirer son épingle du jeu à plusieurs reprises. Un bon joueur de cette équipe, sans aucun doute.
Gourcuff (…) : Bixente Lizarazu a mis un billet sur sa participation à l’Euro. Pas nous. Du coup, on peut dire la vérité : c’est impoli de siffler un type qui joue son jubilé. Quelle tristesse…
Nasri (5,5) : Un peu paumé aux côtés de Gourcuff, il a beaucoup tenté, mais a souvent joué trop petit. Le double une-deux avec Ben Arfa et Benzema a vendu un peu de rêve, quand même.
Ménez (6,5) : Arjen Ménez. Le mec dont on sait à peu près tout ce qu’il va faire, mais qui passe quand même. Souvent oublié sur son côté gauche, le Parisien a tenté dès qu’il a pu, mais a souffert de son association avec Patrice Évra. Il manquait Nenê, putain.
Ben Arfa (4,5) : Beaucoup d’enthousiasme, mais beaucoup de ratés également. Toujours aussi virevoltant, HBA, que les supporters français attendaient logiquement, n’a pas fait un gros match. Ça ne l’a pas empêché de sortir sous les applaudissements du Stade du Hainaut.
Benzema (39) : Karim a tout le talent du monde. Par contre, pour le bien de l’équipe de France, il va falloir qu’il arrête de dézoner tout de suite. Sinon, on rappelle Anelka.
Giroud (8) : Le Giroud qu’on aime, tout en déviations et en pivot. Deux passes décisives et une entrée réussie pour l’Héraultais, qu’on aimerait bien voir aligné avec Karim Benzema. Dommage que la liste de Laurent Blanc n’ait pas été conçue pour que les Bleus jouent en 4-4-2.
Ribéry (8,5) : La génération 87 ? Pas mal, ouais. Mais Ribéry, c’est mieux. Un type qui est entré pour gagner et qui a tout fait pour. Et puis, merde, le mec qui lui donne des cours de com’ est un génie !
Malouda (5,5) : Beaucoup de frappes ratées, mais beaucoup d’envie. Si Blanc n’aime pas Clichy, on peut le mettre à la place d’Évra.
Valbuena (6,5) : Détesté par beaucoup, Petit Vélo déçoit rarement sous le maillot bleu. Auteur d’un bon quart d’heure de jeu, il a pris un taquet et s’est relevé immédiatement. Costaud.
Martin (5,5) : Des idées et toujours cette vista. Va t-il se relever de son éviction du groupe au profit de Gourcuff ?
Diarra (10) : Quoi ? Vous n’avez toujours pas compris ce qui a fait tourner le match en faveur des Bleus ?

Equipe d’Islande

Halldorsson (4,5) : Prendre trois pions avec le mur de Berlin devant soit, c’est dur. Comme quoi, le travail de démolition de Rami, Mexès, Malouda et Ménez a payé.
Jonasson (5,5) : Face à Ménez, il a été plutôt costaud et ses montées assez tranchantes. Belle journée pour la famille, puisque sa sœur Mathilde a passé le premier tour à Roland.
Jonsson (6) : Solide dans les duels, il a été l’un des hommes forts de la première mi-temps. On préfère quand même son cousin black Magic.
Sigurdsson (4) : Un mec qui a rencontré Olivier Giroud pour la première fois de sa vie aujourd’hui, et qui, comme les lecteurs de Têtu, s’en souviendra.
Valgardsson (5) : Contenir Ben Arfa, c’est déjà beaucoup de travail. Faire du rab en s’occupant de Debuchy, c’est inhumain.
Gunnarsson (6,5) : Son nom veut dire « canonnier » en islandais, et ce n’est pas pour rien. Au four et au moulin, le milieu de terrain de Cardiff City a été très précieux à la récupération. A grandement participé au fiasco Yoann Gourcuff.
Sigurdsson (6) : L’autre Gallois du milieu de terrain a également fait le taf. Et lui non plus n’aimait pas beaucoup Yoann Gourcuff.
Arnason (5) : Son nom veut dire arnaque en islandais. Mais il s’en est plutôt bien tiré.
Gislason (7) : Un mec d’Odense. Un mec qui doit se farcir Bernard Mendy à l’entraînement. Donc un mec qui bouffe Patrice Évra. Logique.
Bjarnason (6,5) : Cette volée croisée n’était pas facile à mettre. D’ailleurs, Patrice Évra pensait qu’il allait rater. Du coup, il l’a laissé essayer, quand même !
Sigthorsson (7) : Un but, un physique de bûcheron et un refus de serrer la main de Philippe Mexès, certainement à cause de ses tresses. Un match plein.
Danielsson (non noté) : Sans Jacksson, Danielsson est moins savoureux.

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Par Swann Borsellino

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