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La Nouvelle-Zélande vote blanc
Qualifiés in extremis face aux redoutables Fidjiens, les All Whites ne sont pas sereins à l'heure de fouler les pelouses anglaises. Parce que galérer pour venir à bout du Vanuatu n'est pas très bon signe avant d'affronter le Brésil.
Le parcours de qualification
Les sept équipes inscrites par l’OCF, la Confédération océanienne de football, au tournoi préolympique se sont disputées en deux phases de poules l’unique ticket pour Londres réservé à leur zone. Malgré une opposition en apparence faible, l’Australie étant footballistiquement asiatique, la Nouvelle-Zélande a dû batailler ferme pour remporter le précieux sésame. Hormis leur victoire 10-0 contre le Royaume de Tonga, les All Whites ne se sont imposés que par la plus petite des marges face à la Papouasie-Nouvelle-Guinée (1-0) et au Vanuatu (1-0). Des résultats laborieux qui ont permis aux hommes de Neil Emblen d’accéder à la finale face à Fidji. Là encore, les Néo-Zélandais ont fait le minimum en se contentant d’un penalty transformé par Greg Draper pour l’emporter 1-0 et composter leur billet pour Londres. Une campagne de qualifications à laquelle n’ont pas participé Tommy Smith, Chris Wood, Kosta Barbarouses, retenus par leurs clubs, ainsi que l’ailier Marco Rojas, blessé.
Le sélectionneur
L’Anglais Neil Emblen a une collection de casquettes à faire pâlir Élie Baup. Lorsqu’il ne dirige pas la sélection olympique néo-zélandaise, il est à la fois entraîneur et milieu de terrain de Waitakere United, qui vient de décrocher le titre de champion de l’ASB Premiership, la première division néo-zélandaise. Passé entre autres par Millwall, Wolverhampton et Crystal Palace, ce cumulard de 41 ans aura à cœur de se rappeler au bon souvenir de ses compatriotes à l’occasion de son retour au pays.
Le taulier
Des trois joueurs de plus de 23 ans invités à encadrer les jeunes pousses néo-zélandaises, Ryan Nelsen est sans consteste celui qui possède les plus belles références. Formé aux États-Unis, le défenseur central de 34 ans, qui vient de signer aux Queens Park Rangers après six mois passés à Tottenham, apportera une précieuse expérience lors du tournoi olympique. Fort de ses sept saisons en Premier League, dont six et demie sous les couleurs de Blackburn, le gaillard ne sera pas ému lorsqu’il s’agira de fouler les pelouses de St James Park ou Old Trafford pour se frotter au Brésil et à l’Égypte. Et en pénétrant dans le City of Coventry Stadium avant de ferrailler face aux Biélorusses, il y a des chances pour que le gaillard soit mort de rire.
L’objectif
Faire mieux que lors de leur première participation aux Jeux Olympiques, il y a quatre ans à Pékin, à savoir passer le premier tour. En Chine, les Kiwis n’avaient pas démérité face aux locaux (1-1) et à la Belgique (0-1), mais s’étaient fait démolir par le Brésil (0-5) qu’ils retrouveront en Angleterre lors du troisième match de poule. Une rencontre qui n’aura d’intérêt que si les Océaniens ont assuré auparavant face à la Biélorussie et l’Égypte.
Les 18 Néo-Zélandais :
Gardiens : Jake Gleesson (21 ans, Portland Timbers), Michael O’Keefe (21, Fairfield Stags)
Défenseurs : Tim Payne (18, Blackburn), Ian Hogg (22, Auckland City), Tim Myers (21, Waitakere United), Tommy Smith (22, Ipswich), Ryan Nelsen (34, Queens Park Rangers), Adam Thomas (20, Waikato), James Musa (20, Team Wellington)
Milieux de terrain : Michael McGlinchey (25, Central Coast Mariners), Marco Rojas (20, Melbourne Victory), Alex Feneridis (22, Auckland City), Cameron Howieson (17, Burnley), Adam McGeorge (23, Auckland City)
Attaquants : Kosta Barbarouses (22, Panathinaïkos), Shane Smeltz (30, Perth Glory), Chris Wood (20, West Bromwich Albion), Dakota Lucas (20, Sunshine Coast)
Par Mathias Edwards