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La MSN bloque un Bayern victorieux

Par Swann Borsellino
La MSN bloque un Bayern victorieux

Victorieux (3-2) suite à une deuxième mi-temps loupée du Barça et grâce à un duo Müller - Lewandowski omniprésent, le Bayern Munich sort de la Ligue des champions, foudroyé par la MSN.

B. MunichBarça (32)

M. Benatia (8′), Lewandowski (59′), T. Müller (72′) pour Bayern Munich , Neymar (16′), Neymar (30′) pour FC Barcelone.

Pour l’histoire et pour Richard Cocciante, il fallait que ça commence comme ça. Par un coup de soleil, un coup de chaud, un coup de je t’aime lancé à la gueule du football et du suspense. Alors Medhi Benatia, prétendument serein après la déculottée reçue à Barcelone la semaine passée, s’est envolé. Sur un corner et après huit petites minutes de jeu, l’ancien Romain envoie une tête dans le but d’un Marc-André ter Stegen pas irréprochable. Comme face à Porto et comme Kery James, le Bayern, dans les cordes, essaye de relever la tête. La suite, c’est encore une histoire de football et de musique. C’est l’histoire de trois garçons dans le vent qui se moquent du suspense, mais pas du football. C’est la symphonie éphémère, mais délicieuse récitée par la triplette Messi, Suárez, Neymar, qui a résonné suffisamment longtemps dans l’Allianz Arena pour plier la rencontre avant l’entracte. Et tant pis si Thomas Müller a profité du second acte pour prouver qu’il avait largement sa place au Hit Machine.

MSN : help, they need somebody

Trois garçons dans le vent pour un concert de 45 minutes. À l’Allianz Arena de Munich, la première partie du trio que tout le monde redoute est assurée par les insupportables tambours, mais le show tant redouté par les locaux finit par commencer. Sur une pelouse remplie de star, le « Fab Three » – Luis Suárez, Lionel Messi et Neymar – traverse les premiers instants de la rencontre avec décontraction et panache, à l’aise comme sur un passage piéton d’Abbey Road, même après le but de Benatia. À vrai dire, qu’importe que la salle bavaroise soit comble tant que le talent et les automatismes sont là. D’ailleurs, la MSN n’a besoin que de deux chansons pour faire chanter son public et faire taire les sceptiques. Le circuit préférentiel est aussi simple qu’épatant à quelques semaines de la Copa América : l’Argentin vers l’Uruguayen pour le Brésilien qui marque.

Capables de se trouver même entre cinq joueurs, les trois sont techniquement impeccables et irréprochables dans le dernier comme dans l’avant-dernier geste. C’est simple comme une chanson de Magic System, efficace comme un solo de Nile Rodgers, brillant comme une composition de Prince. Après un quart d’heure, Messi lève la tête et lance Suárez dans la profondeur. Le Pistolero sert Neymar au second poteau qui n’a plus qu’à pousser le ballon au fond des filets pour égaliser et briser le moral des Bavarois. À la demi-heure de jeu, on prend les mêmes et on recommence. Messi dévie de la tête un long ballon, Benatia couvre comme une couverture SNCF qui gratte dans un train couchette et laisse Suárez partir dans son dos. L’Uruguayen cherche encore le Brésilien qui ne se fait pas prier pour doubler la mise. Il est à peine 21h15 à Munich, et le Barça, emmené par son trio, a son ticket to ride vers Berlin. Ce qui n’empêche pas les supporters bavarois de chanter.

Müller et Robert, les Blues Brothers

Et ils ont raison. Ces hommes-là possèdent en Thomas Müller une véritable bête de scène. Un monstre dont la complicité avec Robert Lewandowski n’a que peu à envier à la triplette espagnole. En première mi-temps, les avertissements lancés à la charnière Mascherano – Piqué sont nombreux, mais il y a toujours un pied ou un Ter Stegen pour contrarier les plans du duo bavarois. De la tête, Müller pense d’abord lober son compatriote avant que le Polonais prie pour que la goal-line technology ne lui accorde un but suite à une main ferme complètement dingue du même portier. Malheureux mais évidents, les efforts du duo payent au retour des vestiaires, suite à la retombée du rythme barcelonais. Entré en jeu à la place de Suárez, Pedro est le témoin privilégié d’un spectacle manichéen : les Catalans ne font plus rien, tandis que le Bayern, emmené par son numéro 25, fait tout ce qu’il faut. À l’heure de jeu, Lewandowski retrouve la précision de son pied droit et égalise, avant que Thomas Müller, parfaitement servi par Schweinsteiger à l’entrée de la surface, n’envoie une frappe imparable dans le but de Ter Stegen. 3-2. Un succès logique au vu de la deuxième période, mais des regrets évidents pour les deux frères bavarois qui ont le blues. Ce mardi, le tifo annonçait « Une ville, un rêve » . Le scénario a dit « trois types, un cauchemar » .

À lire : les notes du match

⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions

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Par Swann Borsellino

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