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La marque jaune

par Mathieu Faure
La marque jaune

Surprenant 4e de Ligue 1, Nantes profite de sa large victoire à Bordeaux pour marquer un peu plus la Ligue 1 de sa patte. Une vraie bonne nouvelle quand on aime les belles histoires.

Ibra et le 50e rugissant

Que le PSG l’ait emporté par deux buts d’écart contre Nice au Parc des Princes, rien d’extraordinaire dans la conjoncture actuelle. Même le triplé de Zlatan Ibrahimović n’est pas surprenant? tant le Suédois est sur un nuage depuis un mois. Sauf qu’avec ces trois buts dans la besace, le numéro 10 parisien facture 50 buts depuis son arrivée au PSG, il intègre ainsi le top 10 « Hall of fame » parisien, à 5 buts du neuvième, un certain George Weah. Finalement, l’attrait ne réside pas dans le nombre de buts marqués par Ibra, mais plutôt dans sa faculté à prendre en main un match quand il le veut. Comme il le veut. Contre Nice, le Z a fait dans le sobre : deux buts dans les 5m50 et un penalty. Mais il se dégage de l’homme une telle puissance que c’est tout le collectif parisien qui en profite, et Laurent Blanc, forcément, par ricochet. Avec huit buts en Ligue 1, Ibrahimović se positionne juste derrière Edinson Cavani (9 buts) et Falcao (9 buts) au classement des buteurs. C’est simple, depuis août, Ibra et Cavani affichent 26 buts toutes compétitions confondues.

Vous avez raté Bordeaux – Nantes (et vous n’auriez pas dû)

Après 4 ans d’abstinence, le derby de l’Atlantique (seul derby au monde où les deux villes sont éloignées de 300 bornes) revenait sur le devant de la scène. Encouragé par la hype de Serge le lama, présent au coup d’envoi, Bordeaux pensait faire de son voisin promu une victime idéale. Oui, mais non. C’est oublier que le FC Nantes millésime 2013 est une surprise permanente. Avec cette philosophie simple – jouer –, les Canaris sont repartis de Chaban-Delmas avec les trois points et une confiance aussi grosse que le score : 3-0. Il y a tout, dans l’effectif de Der Zakarian, pour que Nantes redevienne une belle équipe. Du talent (Djordjevic), de la force (Djilobodji), de l’insouciance (Deaux) et un engouement populaire certain. Ce match de Nantes est à l’image de leur début de saison. Même quand ils sont sous pression (les Girondins ont touché les montants par Obraniak, notamment), la panique ne s’installe jamais. Ce matin, Nantes est quatrième, à trois points de Monaco. Et justement, le prochain visiteur du soir de la Beaujoire s’appelle Monaco.

L’analyse définitive du week-end

Bastia, Paris et maintenant Lyon. Ça commence à faire beaucoup quand on regarde les matchs au cours desquels Saint-Étienne a perdu des points dans les arrêts de jeu. Contre Lyon, il y avait même deux facteurs aggravants. 1 : c’était un derby. 2 : le but de Briand donnait carrément la victoire aux Lyonnais. À domicile, les Verts affichent la pire défense du championnat et n’arrivent pas à tenir la distance sur 90 minutes. Dans de telles conditions, difficile de venir titiller les gros. Au final, ce qu’il manque à Sainté n’est pas de la matière humaine, mais plutôt du caractère. Ce petit plus mental qui fait la différence dans les instants cruciaux. Cette force qui permet de ne pas perdre. Pour le moment, les Verts n’y arrivent pas. À l’inverse, c’est déjà la deuxième fois en un mois (après le nul contre Bordeaux) que l’OL arrache quelque chose en toute fin de match. Et deux fois par Brian, un ex-tricard. Comme quoi, le football, c’est con.

La polémique de la machine à café.

Monaco déjà dans le dur ? On peut se le demander, tant le club de la Principauté semble à côté de ses pompes. Depuis la démonstration de force et de maîtrise contre Bastia (fin septembre), les Asémistes n’ont jamais réussi à boucler une rencontre globalement satisfaisante. Et ce qui devait arriver arriva, Monaco est dans le dur. À l’image de sa charnière Abidal-Carvalho, ça souffre. Physiquement, notamment. Contre Évian-TG, les ouailles de Ranieri ont eu toutes les peines du monde à exister. Pas de collectif, peu de solidarité, des brèches ahurissantes. Sans un grand Subašić, l’ASM en prenait 3 à la maison. Moche quand on a pour ambition de tutoyer le maillot jaune dans la durée. Même João Moutinho semblait perdu sur le terrain… La trêve arrive au bon moment.

Le top 5.

Jimmy Briand (Lyon). Tricard en septembre, incontournable en novembre. Sans ouvrir sa gueule, Jimmy est (re)devenu un joueur de football.

André-Pierre Gignac (Marseille). En froid avec son coach depuis un mois, APG entre, provoque un penalty avant de le convertir. Moralité : Trois points. Banco.

Gianni Bruno (Bastia). On l’avait perdu de vue depuis son tacle assassin contre Pejčinović. Samedi, le Belge a claqué le seul but du match contre Rennes.

Moudou Sougou (Évian-TG). Contre Monaco, l’avant-centre a croqué la feuille de match. Et plusieurs fois. Comme les vaches, il rumine.

Cédric Hengbart (Ajaccio). Dans la même semaine, le latéral a fusillé Ravanelli, redécouvert les joies d’une titularisation, pris part à un but de son équipe et s’est oublié sur le but de l’équipe adverse. La Ligue 1, quoi.

Le geste

Joël Bats porte un bouc et un panta-court de sport. C’est déjà trop. Peu avant le match contre Saint-Étienne, l’entraîneur des gardiens lyonnais a pris une écharpe Bad Gones 1987 (groupe ultra lyonnais) et l’a tranquillement attachée dans les buts face aux Stéphanois. Idéal pour adoucir les mœurs. Dans l’ensemble, c’est tout l’OL qui s’était paré aux couleurs BG87. Des pompes customisées de Rémi Garde aux écharpes de tout le staff. Ou comment faire un gros « fuck » général. Mine de rien, ça marche.

Ils l’ont dit (et ils n’auraient peut-être pas dû)

« Stéphane Ruffier m’a assené un grand coup dans le dos. Quand on est gardien de but, qui plus est pilote de Ferrari, on se doit de garder ses nerfs. » Jean-Michel Délation.

« Les conditions étaient difficiles pour faire du beau jeu, il y avait de la gadoue, on aurait dit un peu un match de Coupe de France. » Nolan Roux, sponsorisé par Pitch.

Le twitt

Éric Bauthéac – laissé à Nice suite à une petite douleur au genou – est stéphanois de cœur. Surtout, il n’a jamais foulé la pelouse du Parc des Princes. Autant dire qu’il a passé un sale week-end et aime le rappeler.

La stat

19. Ibrahimović reste sur 19 penalties réussis sur les 19 dernières tentatives en championnat (Ligue 1 et Serie A). En Ligue des champions, par contre, le Suédois s’était oublié contre l’Olympiakos en septembre.

Et sinon…

La joie de Jean-Michel Aulas en tribune officielle sur le but de Jimmy Briand est le plus beau geste du week-end.

Lille a encore gardé sa cage inviolée. Ça fait beaucoup.

Montpellier a encore pris un carton rouge. Ça fait beaucoup.

Pascal Dupraz a encore pesté contre l’arbitrage. Ça fait beaucoup.

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par Mathieu Faure

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