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La liste des Bleus de l’étranger

Par Swann Borsellino
La liste des Bleus de l’étranger

En France, on aime bien faire compliqué. Alors le 9 mai à 18h, Laurent Blanc annoncera les noms des joueurs évoluant à l’étranger qui auront l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France à l’Euro 2012. L’occasion pour nous de faire un petit tour d’horizon des forces en présence.

A noter : cette liste n’est évidemment pas exhaustive, compte-tenu du nombre de joueurs évoluant à l’étranger, mais subjective à souhait. Nos excuses à Philippe Mexes et Jérémy Perbet.

Gardiens de but :

Sébastien Frey (Genoa): Quand certains se convertissent à l’Islam, d’autres, en quête du vrai sens de la vie et de la paix intérieure, optent pour le bouddhisme. C’est le cas de notre Sébastien Frey national. Heureusement pour lui, d’ailleurs, puisqu’en prenant 67 buts dans le buffet depuis le début de la saison avec le Genoa (la pire défense de Serie A), le natif de Thonon-les-Bains doit rester zen. Coup de bol, Laurent Blanc recherche un mec qui aime briller en Ukraine et tombe sur le nom de Sébastien. Un coup de pouce du bon Dieu, certainement. Eh oui, Bouddha tolère même les mèches décolorées.

Charles Itandje (Là où le vent le mène): Il est temps pour le grand espoir du football français d’éclater au grand jour.

Défenseurs :

Patrice Evra (Manchester United): Peur de prendre un chronomètre dans la face oblige, c’est avec un casque que ce bon Patrice se pointe au premier rassemblement. En vilaine dépression après la perte du titre de Manchester United au profit de Manchester City, il cède toutefois sa place à Gaël Clichy (Manchester City), auteur d’une très bonne deuxième partie de saison avec les Sky Blues.

Jérémy Mathieu (Valence): Il est là, le titulaire en puissance. Après avoir décliné sa première sélection pour l’équipe d’Irlande, Jérémy Mathieu est enfin appelé par Laurent Blanc. Il faut dire qu’avec Valence, l’autre roux du football enchaîne les bonnes prestations. Les Espagnols ne comprennent pas pourquoi il n’évolue pas souvent sous les couleurs de l’équipe de France, et pour une fois, on les comprend.

Bacary Sagna (Arsenal) : Bacary Sagna a un mérite : celui d’avoir élevé considérablement son niveau de jeu depuis son retour de blessure et l’émergence de Mathieu Debuchy. Costaud sur son couloir droit, où il commence même à adresser des centres exploitables, l’ami Bacary lâchera quelques larmes pour l’AJA avant de répondre à l’appel sous les drapeaux. Heureusement pour lui, Victor Moses, de Wigan, ne sera pas en Ukraine et en Pologne.

Laurent Koscielny (Arsenal): Au concours de l’air le plus bovin de Premier League, Laurent raflerait peut-être la mise. Cela mis de côté, l’ancien Lorientais réalise une bonne saison aux côtés de l’ultra-offensif Thomas Vermaelen. Dur sur l’homme, costaud dans les airs et généralement propre à la relance, Laurent pourrait bien jouer un rôle de doublure en EdF. Ah bah ça, la concurrence est plus rude hein. Ce n’est pas Per Mertesacker qui pousse derrière.

Younes Kaboul (Tottenham): Hommage à l’AJA, bis. En plus de ramasser les os de William Gallas qui tombent aux quatre coins de la pelouse à chaque entraînement, Younes Kaboul s’est affirmé cette année comme un bon défenseur central de Premier League. Et puis bon, autant se le dire tout de suite, au pire, on le met devant, et il fait économiser un Hoarau en pointe.

Raphaël Varane (Real Madrid) : Un peu de technique dans ce monde de brutes. Dans un effectif où la concurrence fait rage, l’ancien Lensois a parfaitement profité du temps de jeu qui lui a été offert par José Mourinho. Le bac, le Real Madrid, et l’Euro. Une suite logique.

Lassana Diarra (Quelque part loin de José Mourinho): La vérité, c’est que sur ses quelques matchs joués à ce poste avec le Real Madrid et avec les Bleus, Lass est peut-être le meilleur latéral droit de l’équipe de France. Embrouillé avec le Mou, le kid de la rue Ramponeau a tout intérêt à s’offrir un petit camp d’été avant de rejoindre d’autres cieux (Turquie ?). Et au pire des cas, « Tête d’ampoule » dépannera au milieu du terrain, après la blessure d’Abou Diaby.

Adil Rami (Valence): C’est une belle première saison qu’a vécue Adil Rami du côté de Valence. Solide titulaire dans l’axe de la défense espagnole, l’ancien Lillois a plus appris sur le terrain que dans la langue de Pablo Neruda. Drôle en conférence de presse, costaud dans les duels, Adil n’a pas changé et c’est tant mieux. C’est comme ça qu’on l’aime.

Milieux de terrain :

Hatem Ben Arfa (Newcastle): Loin d’Abd Al Malik, mais surtout de Wallen, le génie de la génération 87 explose à Newcastle. De retour de blessure après sa découverte de la Premier League aux côtés de l’adorable Nigel De Jong, l’ancien Marseillais éclabousse le championnat anglais de toute sa classe. Crochets courts, rushs, frappes, buts, le petit gosse insupportable de « A la Clairefontaine » régale St. James Park tous les week-ends. Le joueur qui manque à l’équipe de France. De toute façon, c’est lui ou Gabriel Obertan.

Yohan Cabaye (Newcastle): L’autre rayon de soleil « bleu blanc rouge » des Magpies. A ceux qui reprochaient à l’ancien Lillois d’avoir pris l’Eurostar pour rien, Cabaye répond sur le terrain. Devenu un élément essentiel du dispositif d’Alan Pardew, le milieu français devrait tranquillement se faire une place dans le collectif de Laurent Blanc. De toute façon, c’est lui ou Sylvain Marveaux.

Samir Nasri (Manchester City): Il était bien emmerdé au mois de janvier, le Samir. Auteur de prestations en dents de scie lors de la première partie de la saison, le Marseillais s’imaginait déjà en train de prendre des vacances seul, loin de Londres et surtout de Paris, où Tatiana déambule en robe Lacoste dans les allées de la Porte d’Auteuil. Mais tout est bien qui finit bien. Bien meilleur dans le sprint final des Citizens, Nasri régale, dribble et surtout bosse derrière, pour aider son équipe à ramasser un titre après lequel il court depuis le début de sa carrière. Il n’est jamais trop tard.

Franck Ribéry (Bayern Munich): Les Français ne l’aiment pas, et il le leur rend bien. Excellent cette saison avec le Bayern Munich, le plus célèbre des Gaulois de Germanie n’est pas encore parvenu à donner la pleine mesure de son talent sous le maillot frappé du coq. Pas suffisant pour que Laurent Blanc laisse sur le carreau le meilleur joueur français de la saison en compagnie de Karim Benzema. Et puis bon, ça sert toujours, un mec qui a une bonne droite.

Abou Diaby (Infirmerie d’Arsenal): C’est simple : Quand il peut courir, Abou Diaby est le meilleur milieu de terrain français.

Jérémy Toulalan (Malaga): Quand on s’habille en Aigle, qu’on ne parle pas et qu’on a des cheveux grisonnants dès l’âge de 20 ans, difficile de faire parler de soi. Déjà cadre du deuxième cycle du grand Lyon, Jérémy Toulalan a exilé ses talents du côté de Malaga. Et si les supporters andalous ont mis un peu de temps à comprendre qu’il ne marquerait pas dix buts cette saison, ils ont fini par l’apprécier. Toulalan, l’essayer, c’est l’adopter.

Antoine Griezmann (Real Sociedad): Une belle saison. Certainement sa plus aboutie à la Real Sociedad. Champion d’Europe des – de 19 ans, il aimerait bien remettre ça avec les grands.

Attaquants :

Karim Benzema (Real Madrid): Une très grande saison au cours de laquelle il a réussi à mettre Gonzalo Higuain sur le banc. Rim-K a bossé et a beaucoup progressé sous les ordres du Mou. A ceux qui disent que Cristiano Ronaldo a planté deux fois plus que lui, vous pourrez répondre que Benzema a été au moins aussi influent dans le jeu du Real Madrid.

David Trezeguet (River Plate): Le vrai candidat de 2012 pour la France du changement, c’est lui. Dimanche, votez utile, votez David. On parle quand même du seul mec avec qui vous accepteriez que votre femme vous trompe.

Nicolas Anelka (Shanghai Shenhua): En quelques semaines, Nicolas Anelka est devenu un peu plus riche, un peu plus vieux et beaucoup plus coach. Ses attaquants auront-ils le droit de dézoner sous son mandat ?

Djibril Cissé (QPR) : Auxerre et QPR en deuxième division, la Lazio qui ne jouera pas la C1. Il faut bien que la Djib sauve sa saison.

« D’ici deux ans, le gardien de l’équipe première aura un casque »

Par Swann Borsellino

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