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La lente mort d’Arbeloa

Par Florian Cadu
La lente mort d’Arbeloa

Pas dans les plans de Slaven Bilić, Álvaro Arbeloa ne fait que de la figuration à West Ham, qu’il vient de rejoindre. Un cauchemar prévisible, tant son déclin se fait sentir depuis quelques mois et annonce sa fin de carrière au plus haut niveau.

West Ham – Chelsea 20h45 – beIN Max 8

Transféré gratuitement du Real Madrid à West Ham cet été alors qu’il avait des touches avec l’AC Milan et l’Espanyol Barcelone, Álvaro Arbeloa joue l’homme invisible en Angleterre depuis le début de la saison. On parle pourtant d’un gars au palmarès long comme le bras. Deux Ligues des champions (2014 et 2016), une autre finale de C1 en 2007 (perdue, cette fois-ci), une Liga (2012), deux Coupes d’Espagne (2011 et 2014), une Supercoupe d’Espagne (2012) et une Coupe du monde des clubs (2014). Sans oublier deux Euros (2008 et 2012) entrecoupés d’une Coupe du monde (2010). Un winnerprésent au bon moment au bon endroit, quoi.

Seulement voilà, la fin de carrière de l’arrière droit n’est pas à la hauteur de son CV. Dépassé hiérarchiquement par Daniel Carvajal et même Danilo au Real, le natif de Salamanque qui venait de passer sept longues années à Madrid a donc opté pour le changement brut d’environnement en signant chez les Hammers. « C’est une grande opportunité d’être de retour en Premier League, un championnat fantastique » , disait alors le latéral (passé à Liverpool entre 2007 et 2009) dans un communiqué où son nouveau club officialisait son arrivée. « Je ne veux pas comparer les joueurs, mais j’ai de très bons coéquipiers avec une qualité incroyable » , charmera-t-il un peu plus tard sur le site officiel de l’équipe.

200 minutes et deux biscottes

Sauf qu’Arbeloa n’a pas l’occasion de vérifier ses propos, puisqu’il ne joue quasiment jamais : deux malheureux matchs en Premier League dont une seule titularisation (défaite 3-0 à domicile contre Southampton), soit 173 minutes de championnat depuis la reprise. Le temps de manger deux cartons jaunes. C’est dire la sérénité du type. À cela, il faut ajouter une partie de Cup il y a un mois. Famélique pour un mec parti de sa Maison-Blanche pour gagner en temps de jeu. Pire : en dehors de ça, il n’est apparu dans le groupe de Slaven Bilić qu’à une seule et unique reprise.

Dès lors, celui qui s’était donné un mois en août pour revenir au top, mais qui n’a pas la confiance de l’entraîneur croate peut-il profiter des coupes nationales pour reprendre du poil de la bête et se dégourdir davantage les jambes ? Autrement dit, sera-t-il aligné d’entrée contre les Blues de Chelsea pour le quatrième tour de League Cup ? Rien n’est moins sûr. En réalité, le lent mais véritable déclin de l’Espagnol est loin d’être une nouveauté. Il a même débuté il y a de nombreux mois. Depuis sa période faste au Real, que l’on peut situer entre 2009 et 2013 (plus de 4100 minutes passées sur le pré par an en moyenne), Arbeloa passe de moins en moins de temps sur le terrain : en 2013-2014 (2711 minutes) et 2014-2015 (1933 minutes), il joue une vingtaine de matchs en championnat pour plus de trente rencontres toutes compétitions confondues.

West Ham sera votre tombeau

Mais la saison dernière ressemble à un long chemin de croix : neuf matchs pour un triste total de 532 minutes. Et ce, non pas en raison de quelconques blessures, mais bien parce que son niveau de jeu n’est pas suffisant pour Rafael Benítez, puis Zinédine Zidane. Vicente del Bosque avait d’ailleurs devancé ses confrères sur ce point-là, puisqu’il avait décidé d’écarter le défenseur de la sélection dès 2014, le privant de Coupe du monde au Brésil alors qu’il était encore le titulaire de l’aile droite de la Roja à l’Euro 2012.

Or, si la situation ne le rendait pas plus malheureux que ça à Madrid parce qu’il se plaisait dans la capitale, cela pourrait être tout autre en Angleterre. « À Madrid, vous avez tout, Valdebebas(le centre d’entraînement du Real, ndlr) est unique. Ici, c’est un peu différent, confiait l’homme de trente-trois ans dans des propos pour Radio Cope et relayés par le Daily Mail. J’ai mis du temps à me décider parce que je voulais être sûr de moi. Lorsque vous quittez le Real Madrid, c’est très compliqué. C’est difficile de faire un choix, c’est comme descendre du ciel pour aller sur terre. » Bien vu. Si les réseaux sociaux, les embrouilles avec Gerard Piqué et ses protège-tibias personnalisés qui représentent ses seules actualités ne le sortaient pas de son terne quotidien, ce serait même l’enfer.

Dans cet article :
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