- C3
- 8es
- Résumé
La Lazio piétine, le Sporting et Leipzig avancent leurs pions
Méconnaissable dans le jeu, la Lazio s'est tiré une petite balle dans le pied en vue de la qualification après son nul face au Dynamo Kiev (2-2). Dans le même temps, le RB Leipzig, vainqueur du Zénith (2-1), et surtout le Sporting Portugal, qui a disposé du Viktoria Plzeň (2-0), ont fait un petit pas vers les quarts de finale.
Marseille 3-1 Athletic Bilbao
Buts : Ocampos (1re et 57e) et Payet (14e) pour l’OM // Aduriz (45e+2 sp) pour Bilbao
Lazio 2-2 Dynamo Kiev
Buts : Immobile (54e) et Anderson (62e) pour la Lazio // Tsygankov (52e) et Moraes (79e) pour Kiev
Habituellement si sexy, la Lazio n’a longtemps été que l’ombre d’elle-même face au Dynamo Kiev, enchaînant les erreurs techniques et les pertes de balle. Conscients qu’ils ont alors un coup à jouer, les Ukrainiens passent le mode attaque en début de seconde période, et Viktor Tsygankov profite de l’énorme passivité défensive adverse pour rater son contrôle, se retourner et ouvrir le score en talonnade (0-1, 52e). Un but qui va faire office d’électrochoc pour les Laziali, qui renouent alors avec leur football comme par magie. Trouvé par Felipe Anderson dans la surface, Ciro Immobile soulève une première fois le Stadio Olimpico (1-1, 54e), avant que le Brésilien troque sa veste de passeur pour celle de buteur quelques minutes plus tard (2-1, 62e). Le début de la balade laziale ? Eh bien non, puisque les protégés de Simone Inzaghi vont alors retomber dans leurs travers. Auteur d’une énorme parade sur une frappe à bout portant de Denys Garmash (70e), Thomas Strakosha ne peut que constater les dégâts de la praline des vingt-cinq mètres de Junior Moraes (2-2, 79e. Là encore, ce but va réveiller la Lazio, mais le poteau va refuser le but à Ciro Immobile dans les dernières secondes de la rencontre. Finalement, ce score est un très bon résultat pour le Dynamo Kiev qui était, en plus, privé de l’immense Dieumerci Mbokani pour cette rencontre.
Lazio (3-5-2) : Strakosha – Wallace (Nani, 85e), De Vrij, Radu – Basta (Patric, 74e), Murgia (Parolo, 74e), Leiva, Milinković-Savić, Lukaku – Immobile, Anderson. Entraîneur : Simone Inzaghi.
Dynamo Kiev (4-2-3-1) : Boyko – Kedziora, Burda, Kádár, Pivarić – Shaparenko (Moraes, 67e), Buyalskyy – Tsygankov, Garmash, Morozyuk – Besiedin. Entraîneur : Aleksandr Khatskevich.
RB Leipzig 2-1 Zénith Saint-Pétersbourg
Buts : Bruma (56e) et Werner (77e) pour Leipzig // Criscito (86e) pour le Zénith
En football, pour marquer des buts, il faut réussir à frapper au but, certes, mais il faut surtout que ces tentatives soient cadrées. Une règle basique dont le RB Leipzig et le Zénith n’avaient jamais entendu parler, vu la première période des deux équipes qui se sont amusées à envoyer des parpaings dans tous les sens – à l’image d’une frappe d’Emil Forsberg qui s’écrase sur le poteau (35e). Heureusement pour les spectateurs de la Red Bull Arena, qui en avaient marre de recevoir des ballons en pleine poire, la notice des frappes cadrées se trouvait dans les vestiaires. Trouvé magnifiquement du talon par Timo Werner, Bruma ne tremble pas pour ouvrir le score (1-0, 56e). Plus tranchants, les Allemands vont même doubler la marque par l’intermédiaire de Timo Werner, qui offre au public l’émotion d’un lob subtil (2-0, 77e). Pas vraiment dangereux dans le jeu, le Zénith va profiter d’un coup franc et de la patte gauche de Domenico Criscito (2-1, 86e) pour réduire le score et garder toutes ses chances de qualification.
Leipzig (4-4-2) : Gulácsi – Laimer (Bernardo, 46e), Orbán, Upamecano, Klostermann – Forsberg, Demme, Keita, Bruma (Sabitzer, 75e) – Augustin (Poulsen, 79e), Werner. Entraîneur : Ralph Hasenhuttl.
Zénith (4-3-3) : Lunev – Ivanović, Mevlja, Mammana, Criscito – Kuzyayev, Kranevitter, Erokhin – Rigoni (Poloz, 80e), Zabolotnyi (Driussi, 56e), Kokorin. Entraîneur : Roberto Mancini.
Sporting Portugal 2-0 Viktoria Plzen
Buts : Montero (45e et 49e) pour le Sporting
Cette saison, seul le Barça est venu s’imposer à l’Estádio José Alvalade (0-1 sur un CSC de Sebastien Coates). Et le Viktoria Plzeň a très vite compris les raisons de cette quasi-invincibilité à domicile du Sporting Portugal. Pris à la gorge d’entrée de jeu, les Tchèques n’ont d’abord tenu que par la maladresse des attaquants portugais – qui ont tout de même fait trembler la barre transversale sur une frappe de Marcos Acuna (22e) –, avant de lâcher les armes sur un contre parfaitement mené par Fábio Coentrão et terminé en toute sérénité par Fredy Montero (1-0, 45e+2). Troisième dans la hiérarchie des numéros 9 du Sporting, l’attaquant colombien a parfaitement su profiter des absences de Bas Dost et Seydou Doumbia pour briller d’une jolie frappe du gauche au retour des vestiaires (2-0, 49e). Bien déterminés à sauver l’honneur des clubs portugais en Europe, les Leões continuent d’attaquer des Tchèques aux visages bien pâles, sauf que le portier Ales Hruska est à la parade devant Bryan Ruiz (65e) et Bruno Fernandes (69e). Sereins pour la qualification, Sebastien Coates et William Carvalho vont même choper leur carton jaune histoire d’être suspendus au retour. De bâton ?
Sporting (4-2-3-1) : Patricio – Ristovski, Coates, Mathieu, Coentrão (Ribeiro, 85e) – Carvalho, Fernandes – Martins, Ruiz (Cesar, 78e), Acuna (Battaglia, 57e) – Montero. Entraîneur : Jorge Jesus.
Plzeň (4-2-3-1) : Hruska – Reznik, Hejda, Hubník, Limberský – Horava, Hrošovský – Petrzela (Chorý, 62e), Kolář (Kovařík, 75e), Zeman (Čermák, 82e) – Krmenčík. Entraîneur : Pavel Vrba.
Résultats et classement de la Ligue EuropaPar Steven Oliveira