- Serie A
- J11
- Résumé
La Lazio et Milan font le taf, pas la Roma
Courts vainqueurs de Sassuolo et Pescara, la Lazio et Milan ont assuré le minimum dans la difficulté. Chose que n'a pas réussie la Roma, tenue en échec par un Empoli très accrocheur. À noter la première victoire de la saison de Crotone face au Chievo.
Lazio 2-1 US Sassuolo
Buts : Lulić (50e) et Immobile (55e) pour la Lazio // Defrel (57e) pour Sassuolo
L’enjeu pour la Lazio ? Ne pas décrocher du podium, et pourquoi pas piquer cette troisième place à Naples, tombé à Turin. Un cap que les Romains ont du mal à franchir. Pour ça, la victoire est obligatoire. Sassuolo, bien moins surprenant que la saison dernière, s’avance donc en victime expiatoire. Heureusement pour le non-favori, l’arbitre aime bien laisser jouer et oublie une petite main dans la surface dans le premier quart d’heure. Baldé Keita, lui, fait des misères balle au pied. La Lazio a la balle, enchaîne les corners… sans trouver la faille. Au retour des vestiaires, elle accélère et trouve enfin le chemin des filets. En cinq minutes, Lulić et Immobile donnent un avantage conséquent à leur team. Suffisant pour gérer ? Pas vraiment, puisque Sassuolo réduit le score dans la foulée par Defrel. Pas la première fois que le Français fait du mal aux Romains. Sans conséquence : la Lazio récupère les trois points. Milan ayant gagné également, la bande d’Inzaghi doit patienter au pied du podium. Encore une fois.
FC Crotone 2-0 Chievo Vérone
Buts : Trotta (45e+2) et Falcinelli (90e+2) pour Crotone
Deux points en dix matchs. Voilà le bilan comptable en Serie A de Crotone, plus que jamais lanterne rouge. Le Chievo, lui, est en bien meilleure posture, tranquillement installé dans la première partie de tableau. Alors, que peut donner une confrontation entre une équipe qui doit reprendre confiance en évitant la défaite et une équipe qui n’a pas franchement besoin de gagner ? Un match nul sans but ? Raté ! Après quarante-cinq minutes sans grand intérêt, le Chievo concède un penalty transformé par Trotta dans les arrêts de jeu de la première période. Va-t-on assister au premier succès de Crotone ? Oui messieurs. Sans trembler (ou juste un peu), Crotone double le score en toute fin de match et revient ainsi à deux points de Pescara, premier non-relégable. Ça fait zizir.
AC Milan 1-0 Delfino Pescara 1936
But : Bonaventura (49e) pour Milan
Chaude ambiance à San Siro. Les Milanais le savent : ils doivent se faire pardonner de la fessée reçue par le Genoa en début de semaine, qui a un peu gâché leur joli mois d’octobre. Sauf que Pescara n’est pas venu pour faire acte de présence. Agressifs, les visiteurs proposent un pressing intense. Ce sont même eux qui font le jeu dans un premier temps, mettant à contribution Donnarumma. Étonnant, quand on sait qu’ils sont aux portes de la zone de relégation. Milan réagit, majoritairement sur coups de pied arrêtés bien frappés par Bonaventura, mais Bizzarri veille. Et quand il est battu, son poteau repousse la tentative de Niang. Jusqu’à l’entame de la deuxième mi-temps, où Bonaventura, très en jambes, provoque un coup franc bien placé. L’Italien se fait justice lui-même par un tir au sol très intelligent. Une ouverture du score très vite suivie d’un poteau de Bacca et d’une égalisation refusée pour hors-jeu. Benali, dangereux à plusieurs reprises, ne parvient cependant pas à refaire le retard des siens. Milan reprend donc sa marche en avant, doublant Naples à la troisième place et revenant à deux unités de la Roma. Pendant ce temps-là, Pescara reste 17e. Chaud.
Empoli FC 0-0 AS Roma
Suivre la Juve. Essayer de se calquer sur son rythme de patron. Toujours la même histoire pour la Roma. Du coup, les hommes de Spalletti commence pied au plancher face à un Empoli situé dans la zone rouge et qui laisse de nombreux espaces dans sa défense. Gilardino tente bien quelques coups pour l’outsider, mais c’est trop dur. Cette Roma est bien supérieure, et il faut un Skorupski superbe sur sa ligne pour que le score ne se débloque pas. Malheureusement pour le spectacle, la Roma baisse un peu le pied après un début canon. Et plus les minutes passent, plus les locaux prennent confiance. Même s’ils récoltent de nombreux cartons jaunes. Gilardino prend lui aussi sa biscotte pour simulation et ses potes croient désormais plus que jamais au point du nul. Qu’ils obtiennent finalement par la force de leur état d’esprit et des parades de leur portier. Un petit point pour l’homme romain (qui laisse la Vieille Dame à quatre points), un grand point pour l’humanité azzurra.
Par Florian Cadu