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La L1 gonfle ses stats
Des cartons rouges et des penaltys à foison, jusqu'au réveil marseillais en passant par la leçon rennaise, cette journée fut sacrément mouvementée. Lyon n'est plus leader, Montpellier récupère son bien, et Paris s'accroche sans briller.
Les premières des Olympiques
Marseille et Lyon ont deux trajectoires diamétralement opposées depuis le début de saison. Si les Lyonnais revivent depuis le départ de Puel et la promotion de Garde, les Marseillais, eux, sont plus que jamais dans le dur après six matches sans victoire en championnat. Cette septième journée n’a donc pas fait exception à la règle et l’inversion des rôles était parfaite. Au Vélodrome, l’OM l’a emporté tranquillement contre Evian. Une victoire « à l’ancienne » pour des Marseillais qui s’en sont remis aux quatrième et cinquième passes décisives, toutes sur coup de pied arrêté, pour les troisième et quatrième buts de Loic Rémy, tous de la tête, cette saison. Plus au Nord, l’OL vivait sa soirée la plus délicate de la saison. A la faveur de l’expulsion de Lloris pour une sortie kamikaze sur Hamouma et d’une défaite logique contre Caen 1-0 (la première de l’ère Garde), les Lyonnais abandonnent leur fauteuil de leader à Montpellier, facile vainqueur d’Ajaccio (3-1). Il n’y a plus d’équipe invaincue en Ligue 1.
Nancy, lanterne rouge logique
En revanche, des équipes incapables de gagner il en existe toujours : Brest, et surtout Nancy. Déjà engluée dans le bas du classement (19è avant la 7è journée), l’AS Nancy Lorraine est aujourd’hui bonne dernière de la Ligue 1. Tout sauf un hasard si l’on regarde les prestations nancéiennes depuis le début de saison. Débarrassés de Pablo Correa, les Lorrains ont récupéré Jean Fernandez. Pire ? Peut-être, surtout vu le discours de l’ancien entraineur bourguignon après le match nul contre Valenciennes : « On n’a pas seulement manqué de détermination pendant les dix dernières minutes, on en a manqué pendant 90 minutes. On a été mangé, on avait toujours un temps de retard. Ça va être très, très difficile pour nous. Il faut faire le dos rond et continuer à travailler pour gagner un match » . Au moins un, ce serait une bonne idée, oui.
Le grand huit
Si la précédente journée a été marquée par une pluie de buts, celle-ci, quoique raisonnablement prolifique (26 buts), le fut par une avalanche de cartons rouges : huit au total, record de la saison. Huit, c’est également le nombre de penaltys transformés lors de cette 7è journée, sur les 9 sifflés. Seul le Bordelais Diabaté a échoué, ce mardi contre Lille (1-1), Cheick ne trouvant mieux que le montant de Mickaël Landreau. C’est sûr qu’avec des équipes en infériorité numérique et des promotions sur les pénos, c’est tout de suite plus facile d’avoir des stats dignes de la Bundesliga…
Paris, malgré les égos
Une nouvelle fois, le PSG n’a pas séduit grand monde à part Antoine Kombouaré. Satisfait de la victoire, le Kanak retient, comme d’habitude, l’état d’esprit de ses joueurs sans trop parler de jeu. « Nous gagnons dans la douleur au vu de la physionomie du match. On a montré du caractère » , se réjouit-il. Mais ce qu’on retient de ce quatrième succès de la saison, c’est surtout l’altercation entre Nenê et Gameiro au moment de tirer le premier penalty. L’ex-Lorientais voyant rouge quand le Brésilien ne lui laisse pas la possibilité de gonfler ses chiffres. Gameiro expliquera par la suite que Nenê est le premier sur la liste des tireurs, juste devant lui, mais qu’étant victime de la faute l’ancien Monégasque aurait dû céder sa place. Mais en seigneur qu’il est, et pour redorer son image, Nenê a fait grâce du second penalty à son ami Kévin. La vie est belle au PSG, le club est quatrième à seulement deux points du leader montpelliérain, et en est à 9 matches sans défaite toutes compétitions confondues. Honorable.
Sylvain Michel
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