- Supercoupe d'Italie
- Finale
- Juve-Naples (2-0)
La Juventus bat Naples et s’adjuge sa neuvième Supercoupe d’Italie
Lors de la Supercoupe d'Italie, la Juventus s'est imposée devant Naples pour s'adjuger son neuvième sacre dans l'épreuve. Un record obtenu grâce à une réalisation de l'incontournable Cristiano Ronaldo à l'heure de jeu, et au penalty raté par Lorenzo Insigne sur la fin. Bref, la Vieille Dame a encore gagné un titre. Le premier pour le club en 2021, et le premier pour la carrière d'entraîneur d'Andrea Pirlo.
Juventus 2-0 Naples
Buts : Ronaldo (64e) et Morata (96e)
La Juventus représente une équipe qui connaît parfaitement la définition de la gagne. Et il en faudra davantage, bien davantage pour écarter ce poncif des cerveaux. Car même quand elle semble décliner ou en méforme, la Vieille Dame sait comment faire pour rappeler à tout le monde qu’elle n’est pas terminée. Quelques jours après avoir été transparente sur le terrain de l’Inter (revers 2-0) et positionnée à une inhabituelle cinquième place en championnat, la Juve s’est ainsi débrouillée pour ramasser un titre supplémentaire – son premier en 2021, le premier tout court pour l’entraîneur Andrea Pirlo – en battant presque tranquillement Naples en finale de la Supercoupe d’Italie. Son neuvième sacre dans l’épreuve, battant du même coup son propre record. Et comme s’il fallait un symbole de plus, c’est l’immense Cristiano Ronaldo qui a planté le but décisif des Turinois.
La balle pour la Juve, l’action pour le Napoli
Le football italien a, dernièrement, donné l’habitude de braquer la lumière sur les mouvements offensifs ? Peut-être, mais la Supercoupe n’est pas la Serie A. Et pour cette finale, ce sont au contraire les défenses qui prennent le dessus sur les attaques en première période. Avec notamment un Koulibaly qui résiste à Ronaldo, lequel ne trouve pas la cible lorsqu’il dispose d’espace, ou un Szczęsny impeccable devant Lozano dont la tête est superbement claquée par le gardien à la demi-heure de jeu. En dehors de cette grosse opportunité et une autre frappe peu dangereuse de Manolas, le portier turinois n’est pas inquiété. Ospina non plus, malgré un adversaire turinois qui joue haut et qui monopolise la quille (près de 60% de possession) sans parvenir à cadrer un seul tir.
Avertissement Bernardeschi, sanction CR7 et désillusion Insigne
Pour bousculer un peu ses ouailles et leur faire gagner en précision, Pirlo procède à un changement dès la mi-temps : exit Chiesa, welcomeBernardeschi. Un pari très proche de porter ses fruits, l’entrant calant un coup de casque dévié enfin intéressant qu’Ospina parvient tant bien que mal à stopper. Problème, pour le gardien colombien : ses partenaires, pas aidés par un Petagna fantomatique, ne prennent pas l’avertissement au sérieux. Alors, quand CR7 se retrouve seul à la suite d’un corner vingt petites minutes plus tard, les filets tremblent. Et face à une Juventus dominatrice qui connaît la recette pour conserver un avantage comme pour aller soulever un trophée, il paraît déjà trop tard pour réagir. N’empêche qu’au contact de Mertens, McKennie concède un péno sur la fin… Raté par Insigne, qui envoie la quille à côté pendant que Szczęsny sauve une dernière tentative de Lozano touchée par Chiellini. Non, la Vieille Dame n’a pas encore oublié ce qui coulait dans ses veines depuis si longtemps – en témoigne le break de Morata, dans le temps additionnel – et son ennemi du soir l’a même aidée à s’en rappeler.
Juventus (4-4-2) : Szczęsny – Cuadrado, Bonucci, Chiellini, Danilo – McKennie, Bentancur (Rabiot, 83e), Arthur, Chiesa (Bernardeschi, 46e) – Kulusevski (Morata, 82e), Ronaldo. Entraîneur : Pirlo.
Naples (4-2-3-1) : Ospina – Di Lorenzo, Manolas, Koulibaly, Mário Rui (Politano, 84e) – Bakayoko (Elmas, 67e), Demme (Llorente, 85e) – Lozano, Zieliński, Insigne – Petagna (Mertens, 72e). Entraîneur : Gattuso.
Par Florian Cadu