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- 4e journée
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La Juve suivie par la Roma, Naples en apnée
Grâce à sa victoire facile face au promu Cesena (3-0), la Juve a longtemps pensé prendre seule les rênes de la Serie A. C'était sans compter sur Pjanić et la Roma qui s'imposent sur le fil en terres parmesanes (1-2). Dans le même temps, le Napoli de Benítez est une nouvelle fois stoppé dans son élan sur sa pelouse (3-3). Ça sent le sapin pour l'entraîneur espagnol.
La Juve déroule face au promu
Pour ce troisième match de la saison à domicile, après les succès face à l’Udinese (2-0) et Malmö en Ligue des champions (2-0), c’est à un promu que se frotte l’équipe de Max Allegri en ce mercredi soir. À trois jours du déplacement à Bergame et sept du choc face à l’Atlético au Vicente-Calderón, la Vieille Dame a laissé quelques piliers au repos, à commencer par Pogba, Tévez et Asamoah. Sans ses deux maîtres à jouer français et italien (Pirlo, toujours out), la Juve maîtrise son sujet, mais ne concrétise pas. Il faut attendre un cadeau de l’arbitre pour voir le onze d’Allegri prendre l’avantage grâce à Vidal. Il s’offre son premier but de la saison et la célébration cœur avec les doigts qui va avec, après dix-huit petites minutes. Au retour des vestiaires, le champion en titre affiche un tout autre visage après un premier acte avare en occasions. La Vieille Dame passe la seconde, Arturo Vidal aussi, qui inscrit à l’heure de jeu son deuxième but en autant de matchs cette saison. Étouffant peu à peu son adversaire, la Juve contrôle la partie et va même chercher un troisième pion synonyme de large victoire grâce à son grand Suisse de Lichtsteiner. Après quatre journées, les Bianconero n’ont toujours pas encaissé le moindre but. Solide.
Naples garde la tête sous l’eau
Ce n’est toujours pas ce soir que Rafael Benítez parviendra à dormir sur ses deux oreilles. À la peine depuis le début de la saison, le troisième du dernier championnat pointe à une indigne 15e place avant cette rencontre déjà capitale au San Paolo. Cette semaine, pendant que la presse italienne parlait du futur remplaçant du coach espagnol après la défaite de dimanche à l’Udinese (1-0), Naples préférait se concentrer sur cette rencontre face à une équipe de Palerme qui attend toujours de décrocher sa première victoire de la saison. Lancé tambour battant, le match tourne rapidement à l’avantage des Napolitains qui ouvrent le score deux minutes après l’engagement, grâce à un coup de casque du défenseur central Koulibaly. Moins de dix minutes plus tard, c’est au tour du remplaçant Zapata de doubler la mise. Naples et le San Paolo commencent alors à retrouver leurs sensations mais, rapidement, Palerme vient leur rappeler leurs vieux démons. Naples se fait rejoindre au score avant que Callejón ne donne l’avantage aux siens à quelques secondes de la mi-temps. Benítez pense alors que le plus dur est fait, mais une nouvelle fois, son Napoli se fait reprendre au score. 3-3, score final. Rafael Benítez is wanted, dead or alive.
La Louve et l’Inter assurent l’essentiel
Côté romain, on a longtemps joué à se faire peur face à une formation parmesane imprévisible depuis le début de la saison. Après l’ouverture du score de Ljajić à la demi-heure de jeu, les soldats de Rudi Garcia pensaient imiter leur rival turinois en déroulant après la pause. Manque de bol, Paolo De Ceglie avait décidé de se dresser ce soir-là sur la route du vice-champion en titre. Se dirigeant progressivement vers leur premier partage de points de la saison, les Romains trouvent le sursaut d’orgueil nécessaire pour arracher la victoire dans les derniers instants par l’intermédiaire de l’ancien Lyonnais Pjanić. Au rayon des outsiders, l’Inter « new look » de Walter Mazzarri a également confirmé sa bonne forme face à une formation de l’Atalanta nettement inférieure. Rentrée aux vestiaires avec un but d’avance dans la besace signé Pablo Osvaldo, l’Internazionale a fini par doubler la mise à trois minutes du terme par le Brésilien Hernanes, entré en jeu vingt minutes plus tôt. Grâce à sa différence de buts, l’Inter s’empare tranquillement de la troisième place après quatre journées de championnat.
Le Hellas et la Sampdoria encore au rendez-vous
On attendait Naples, la Fiorentina ou le Milan, c’est finalement le Hellas Vérone et la Sampdoria qui jouent aux poursuivants après ces quatre premières journées de Serie A. En prenant le meilleur sur un Chievo Vérone au bord du précipice, 17e ce soir, la Samp de Siniša Mihajlović s’empare de la quatrième place au classement et affiche le même total de points que l’Inter (8 points). De son côté, le Hellas Vérone, emmené par l’immortel Luca Toni, tient tête à ses homologues génois et interistes en ramenant un bon point de son duel face… au Genoa (2-2). Si, après quatre étapes, les deux gros bonnets du Calcio ont déjà formé une échappée, rien ne semble encore défini pour le peloton de Serie A.
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Par Morgan Henry