- Serie A
- Ce qu'il faut retenir de la 5e journée
La Juve reprend le pouvoir, Naples fait du surplace
Naples ayant a priori du mal à assumer la place de leader, la Juve ne s'est pas fait prier pour reprendre le trône de la Serie A après avoir écrasé Cagliari. Sinon, l'Inter est de plus en plus amoureuse d'Icardi et la Roma s'est passée les nerfs sur le dernier de la classe, Crotone, sévèrement séché 4-0.
L’équipe de la journée : Juventus
Il y a eu cette vilaine défaite contre l’Inter le week-end dernier et toutes les critiques qui vont avec, visant le turnover cher à Massimiliano Allegri, qui avait initialement laissé Higuaín, Alves et Barzagli sur le banc. Il fallait donc que la Vieille Dame se rassure ce mercredi soir face à Cagliari, pour dissiper tout début de doute. Mission parfaitement accomplie.
Daniele Rugani ouvre le score peu avant le quart d’heure de jeu pour les Turinois en marquant un but de crevard dans la surface. Higuaín l’imite 20 minutes plus tard en reprenant du gauche une frappe de Dybala repoussée par Storari. Alves achève les Sardes d’une frappe puissante peu avant la mi-temps, avant que Ceppitelli ne marque contre son camp en fin de match. Une victoire dans un fauteuil pour les Bianconeri qui en profitent pour reprendre la tête de la Serie A.
L’analyse définitive de la semaine
Mauro Icardi est impliqué sur 100% des buts de l’Inter en championnat cette saison. C’est aussi simple que ça. Ce mercredi, l’Argentin a inscrit ses cinquième et sixième buts en Serie A. Six réalisations rien que pour lui, alors que l’Inter en a inscrit un total de sept depuis le début de la saison. La dernière est l’œuvre de Perišić, qui avait frappé face à la Juve en profitant d’un caviar de l’exter’… d’Icardi. Frank de Boer peut se féliciter de pouvoir compter sur un attaquant d’une telle qualité, mais il va désormais devoir trouver comment ne pas non plus trop dépendre des fulgurances de sa star. Pas simple.
Le joueur de la journée : Carlos Bacca
L’Inter a Icardi, le Milan a Bacca. Si le Colombien n’est pas tout à fait aussi prolifique que son homologue argentin (cinq buts pour le premier contre six pour le second), il n’en est pas moins éminemment décisif. Alors que le Milan semblait empêtré mardi dans une rencontre piège face à la Lazio, l’attaquant lombard, lancé en profondeur après une cagade monumentale de Parolo, a battu sans trembler Strakosha, d’une frappe du droit qui donnait l’avantage aux siens.
Les Rossoneri l’ont finalement emporté 2-0. Bacca, après avoir permis au Milan de vaincre sur le fil face à la Samp’ le week-end dernier, continue de s’affirmer comme l’homme idoine de Vincenzo Montella.
GOOAL CARLOS BACCA ⚽️AC Milan 1-0 Lazio https://t.co/VmidicYGuV
— Mondo Milan (@MondoMilan1899) 20 septembre 2016
Le bide de la journée : Naples
Cette fois-ci, Arkadiusz Milik est resté muet. Le Polonais avait sorti les Napolitains d’une situation mal embarquée face à Bologne le week-end dernier en claquant un doublé. Face au Genoa, les hommes de Sarri, malgré 65% de possession de balle, n’ont pas pu faire mieux qu’un triste 0-0. Et abandonnent le leadership de la Serie A à la Juventus. Comme une mauvaise habitude qui ne quitte pas les Napolitains…
Vous avez raté Udinese-Fiorentina , et vous n’auriez pas dû
Menu copieux ce mercredi soir entre l’Udinese et Florence. Un but de Duvan Zapata pour s’ouvrir l’appétit avant de passer au plat principal, une superbe réalisation de Khouma Babacar qui talonne derrière son pied d’appui pour égaliser à la demi-heure de jeu. Toujours pas rassasiés ? Alors vous serez bien preneur d’un but de crevard de Danilo peu avant la mi-temps, qui remet Udine devant au score. Ne vous reste alors plus qu’à conclure sur un dessert léger, un penalty de Bernardeschi qui s’en va inscrire son premier but en Serie A cette saison.
Khouma Babacar Goal – Udinese 1-1 Fiorentina 21.09.2016 HD – https://t.co/2hZHAAXmPe через @DailymotionUSA
— Football Life (@Football365Life) 21 septembre 2016
Les actions de la journée
La volée flottante de Rigoni pour le Chievo, tombeur de Sassuolo (2-1). Parfois, c’est facile, le foot.
⚽️📹 #goal #video Nicola Rigoni scores the 1-0 https://t.co/ryMSMy48Au #ChievoVerona #Sassuolo
— Live Calcio Goals ⚽ (@goals_calcio) 21 septembre 2016
La volée surpuissante de Verdi qui met sur de bons rails Bologne, tombeur de la Sampdoria (2-0). Parfois, c’est facile, le foot, bis repetita.
Simone Verdi’s opener was an absolute screamer too https://t.co/xPhyon3u3q
— Chris Boothroyd (@czefootball) 21 septembre 2016
Francesco Totti qui met sur orbite Edin Džeko, auteur d’un doublé lors du large succès de la Roma face à Crotone (4-0). Une passe déc’ en première intention, sans contrôle, photocopie de celle réalisée contre la Sampdoria il y a une semaine. Avec déjà Džeko à la conclusion.
La asistencia de Francesco Totti a Džeko… de otro mundo!!La Roma ganó 4-0 al Crotone #SerieApic.twitter.com/DWTu9ePJ8t
— Cooling Break (@CoolingBreakTV) 21 septembre 2016
Ils l’ont dit
« La faute de main d’Ocampos ? Elle m’a semblé nette. Le tirage sur Milik ? Il aurait pu y avoir penalty et expulsion. Ça suffit maintenant, ça me ferait plaisir que le club intervienne. » Attention, Maurizio Sarri, dans le jargon, on appelle ça « se rudigarciaiser » . Et ça ne finit pas bien, a priori.
« Que faut-il pour que je reste à la Roma ? Des résultats. Soit on les obtient, soit on rentre à la maison. » Luciano Spalletti, déçu et agacé après une défaite de son équipe. Ah, bah non, son équipe vient de gagner 4-0.
« Les critiques reçues après la défaite contre l’Inter ? Je suis habitué. Contre eux, on a perdu le match en marquant trois buts nous-mêmes. » Massimiliano Allegri veut faire passer un message subliminal après la victoire 4-0 de sa Juve : quand elle perd, ce n’est pas la Juve qui a été battue, c’est la Juve qui s’est battue elle-même.
« Je ne regrette absolument pas la formation que j’ai alignée, je referais la même. D’ailleurs, on aurait dû marquer bien avant eux. Mais si les éléments s’y mettent, que De Vrij, qui a fait un super match, perd un ballon, et que Parolo rate complètement une passe, alors… » Chez les Inzaghi, Simone était certainement le fayot de la famille.
« J’ai fait sortir Baselli parce qu’il ne m’a rien apporté. Ça fait trois mois que je lui dit qu’il doit sortir ses couilles, s’il en a. C’est le seul natif de Bergame que je connais qui n’a pas la gnaque. » Siniša Mihajlović est un garçon franc et direct. Qui s’y connaît visiblement en matière de couilles.
Résultats et classement de Serie A Retrouvez toute l’actualité de la Serie APar Adrien Candau