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La Juve écrase la Fiorentina et s’offre une finale

Par Eric Marinelli
La Juve écrase la Fiorentina et s’offre une finale

Défaite 2 à 1 lors du match aller à domicile, la Juventus n'a pas fait de détails pour inverser la tendance sur la pelouse de la Fiorentina (0-3). Les Bianconeri n'attendent plus que leurs adversaires en finale (Lazio ou Napoli) et peuvent toujours rêver, si ce n'est du triplé, au moins du doublé.

FiorentinaJuve (03)

A. Matri (21′), R. Pereyra (43′), L. Bonucci (58′) pour Juventus Turin.

Depuis bientôt quatre saisons, il n’y a qu’une loi qui prévaut en Serie A : celle de la Juventus. Ce n’est pas bien difficile de s’en convaincre, il suffit de constater les trois, et bientôt quatre Scudetti consécutifs remportés par les Bianconeri. À l’inverse, la Coupe d’Italie fait figure du dernier village qui résiste face à l’envahisseur. Mais les percées bianconere finiront bien par percer les remparts. Quand même la dernière roue du carrosse parvient à s’immiscer sur le devant de la scène, il y a effectivement fort à parier que cela arrivera bientôt. En l’occurrence, il s’agit d’Alessandro Matri, titularisé pour la première fois depuis trois mois et son retour à Turin. Et encore, pour cause de forfait de Carlos Tévez. Pourtant, c’est bien l’ancien Milanais qui ouvre le score dès la 21e minute et place la Juventus sur les bons rails. Non pas que son but opportuniste soit une démonstration irréfutable de son talent, mais il suffit à faire plonger la Fiorentina. Pereyra et Bonucci se chargeront avant et après la pause d’achever le travail et de confirmer que le succès florentin du match aller restera autant un exploit qu’un accident. Ses adversaires sont prévenus, cette Vieille Dame-là est bien difficile à faire tomber.

La Vieille Dame prend la main

La Juventus n’alignera décidément jamais sa meilleure formation en Coupe d’Italie. Même quand Massimiliano Allegri décide de jouer le coup à fond, le sort s’en mêle. Tévez et Lichtsteiner accusent effectivement des gênes musculaires avant la rencontre et sont contraints à céder leurs places à Matri et Padoin. Sur la première véritable opportunité de la partie, le joueur prêté par le Milan AC satisfait toutefois puisqu’il ouvre sereinement le score, à l’affût d’une frappe contrée de Pereyra après une récupération haute de Marchisio. Réussite maximum pour la Vieille Dame qui a déjà fait la moitié du chemin. Sturaro est même proche d’inscrire un second but dans la foulée, mais il glisse au moment de conclure. Malgré un bon Salah qui teste les genoux du revenant Marchisio – tout va bien pour lui, merci -, la Viola est inhabituellement fébrile. Heureusement quand Morata n’est pas signalé hors-jeu sur le fil – sans doute injustement -, il s’emmêle les pinceaux avant d’offrir la dernière passe.

Les assistants de M. Massa – non pas le pilote de Ferrari ou Williams – sont en revanche irréprochables pour annuler le but de Gonzalo Rodríguez, bel et bien hors-jeu. Ce qui n’empêche pas un énorme coup de gueule de Chiellini, quelques instants plus tard, logiquement sanctionné d’un carton jaune. En cause, un corner réclamé par le défenseur bianconero après une superbe frappe de Morata, peut-être déviée par Neto. Qu’importe. Le portier brésilien se signale, à nouveau, juste avant la pause devant l’attaquant espagnol. Son arrêt est, cette fois, bien visible, sauf que le ballon échoue dans les pieds de Pereyra qui ne se fait pas prier. 2-0 pour la Juve qui tient sa qualification après une mi-temps parfaite de maîtrise.

La Viola prend la porte, Morata aussi

Pas de changements au retour des vestiaires, ni d’acteurs, ni de physionomie. Il s’en faut même de peu pour que Vidal reprenne acrobatiquement un centre de Morata qui s’amuse de ses défenseurs. La Fiorentina réagit enfin avec Mario Gómez – ah tiens, il joue ? – et Salah, mais leurs tentatives ne sont pas cadrées. La Vieille Dame est toutefois aussi sereine que devant un puceau et le prouve. Neto a beau repousser l’échéance devant Pereyra, il ne peut rien sur la reprise surpuissante de Bonucci sur le corner qui suit. Même pas une heure de jeu, et la Fiorentina se sait déjà éliminée. Ce qui a pour effet d’échauffer Gonzalo Rodríguez qui charge Morata et provoque une petite rixe. Malgré quelques belles occasions de part et d’autre, la dernière demi-heure n’aura d’intérêt que pour connaître le nom du joueur qui se fera expulser le premier. Ce sera finalement Morata, assez sévèrement toutefois, après une faute sur Diamanti. Regrettable pour l’Espagnol qui ratera la finale. Contrairement à la Juve, qui sera bien le 7 juin prochain au stadio Olimpico de Rome.

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