- Serie A
- J2
- Lazio-Juventus (0-1)
La Juve a fait le boulot
Au terme d'un match assez terne, la Juve, réaliste, a su concrétiser une de ses rares occasions pour battre une Lazio sérieuse, mais limitée offensivement. Deux matchs, deux victoires en Serie A : sans forcer leur talent, les hommes d'Allegri confirment leur bon début de saison.
Lazio 0-1 Juventus
But : Khedira (66e)
Un but et rideau. Un concept vu et revu du côté de Turin, que les joueurs de Massimiliano Allegri mettent parfaitement en exécution dès la 66e minute. Le moment choisi par Sami Khedira pour claquer une frappe croisée qui bat Marchetti. La Lazio, jusqu’ici bien en place, mais brouillonne offensivement, ne reviendra pas. Les Bianconeri, à défaut d’être brillants et avec de nombreux cadres absents ou sur le banc, ont su être solides et efficaces.
La Lazio est dans le coup
Soir de première avec le maillot turinois en Serie A pour Mehdi Benatia. En l’absence de Bonucci, Massimiliano Allegri titularise en effet le Marocain en défense centrale. Pour le reste, la Juve opte pour son 3-5-2 maison avec Sandro et Daniel Alves sur les ailes, même si elle choisit de se passer au coup d’envoi de deux de ses recrues phares, Gonzalo Higuaín et Miralem Pjanić, restées sur le banc. L’attaque est donc confiée à Mario Mandžukić et Paulo Dybala. La Lazio opte elle pour un 3-4-3, avec la recrue Jordan Lukaku sur le côté gauche, Felipe Anderson, de retour des JO avec la médaille d’or au cou, aligné sur l’aile droite et Ciro Immobile en pointe.
Les dix premières minutes sont clairement à l’avantage des Laziali. Felipe Anderson et Parolo sont en vue au milieu de terrain et la Juve peine à mettre le pied sur le ballon. Ce sont pourtant bien les Bianconeri qui se créent la première occasion sérieuse, après une tête de Dybala qui oblige Marchetti à se détendre sur sa gauche (9e). La possession s’équilibre par la suite et c’est en contre que la Lazio finit par réagir, par l’intermédiaire d’un centre à mi-hauteur de Felipe Anderson sur lequel Buffon doit intervenir. Dans un match fermé et physiquement exigeant, les deux équipes peinent à trouver leurs attaquants respectifs et seuls les décrochages réguliers de Dybala parviennent à créer de rares déséquilibres. Mais l’Argentin est surveillé de très près par son compatriote Lucas Biglia, dont l’apport défensif est précieux aux Biancocelesti dans l’entrejeu. À part quelques fulgurances de Felipe Anderson, les 22 acteurs ne proposeront pas grand-chose de plus au terme d’une première période finalement assez fade.
Tranquille comme Sami
Le début du second acte n’est pas beaucoup plus enthousiasmant. La Lazio, bien en place avec un De Vrij jusqu’ici intraitable dans l’axe central, continue de neutraliser les timides offensives turinoises. Mais Mandžukić finit par se mettre en lumière sur une frappe en première intention sortie par Marchetti, une balle qui revient ensuite dans les pieds de Dybala qui croise trop sa frappe (56e). La Juve se décide à passer la seconde. Après une ouverture d’Alves, Dybala délivre un amour de talonnade pour Khedira, dont la frappe enveloppée frôle le poteau de Marchetti.
Allegri, conscient que la Vieille Dame doit conclure, remplace Mandžukić par Higuaín peu après l’heure de jeu. Un changement qui semble inspirer Khedira qui, suite à une belle passe de Dybala et un ratage de Biglia, conclut du droit d’une frappe croisée dans la surface (66e). Deux matchs, deux buts en Serie A cette année pour lui. Tranquille, Sami. Simone Inzaghi n’a, lui, plus le choix : il doit marquer et vite. Basta sort donc pour Djordjevic (70e). A contrario, Allegri renforce son bloc défensif en remplaçant Alves par Lichtsteiner. La Vieille Dame ferme la boutique et la Lazio, impuissante, voit les minutes passer sans pouvoir réagir. Diminuée et toujours en rodage, la Juve s’impose. Qu’est-ce que ce sera quand les hommes d’Allegri seront au maximum de leurs possibilités…
Résultats et classement de Serie A Retrouvez toute l’actualité de la Serie APar Adrien Candau