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La journée vue par Romain Danzé

Propos recueillis par Romain Duchâteau
La journée vue par Romain Danzé

Pur produit du Stade Rennais, Romain Danzé ne se dore peut-être pas la pilule en Bretagne mais il s'éclate. À 26 piges et 218 matchs dans les crampons, il dispute sa septième saison dans l'Hexagone. Après un match nul flatteur face à Sochaux (2-2) ce week-end, Danzé le polyvalent revient sur la 26e journée avec, en point d'orgue, le Classico. Mais nous parle aussi de Beckham, un mec qu'il kiffe pas mal.

Rennes est tombé sur une vaillante équipe de Sochaux samedi. Un bon résultat ce match nul (2-2) finalement ?On s’en tire plutôt bien parce que notre prestation n’a pas été très bonne. Sochaux était sur la lancée de son match contre Paris. Ils étaient en pleine confiance et ont fait un bon match chez nous. Sochaux aurait pu s’imposer, donc on prend le point du match nul.

Sur les dix dernières rencontres, vous restez sur 3 défaites, 3 nuls et 4 victoires. De quoi donner raison à l’étiquette d’équipe irrégulière collée à Rennes…Bien sûr. C’est ce qui nous manque pour espérer avoir des places plus importantes. On doit travailler là-dessus. Depuis plusieurs années, c’est comme ça. D’habitude, on fait un très bon début de championnat puis on a du mal à finir. Cette saison, on a fait une très mauvaise entame et on a relevé la tête un peu plus loin dans la saison après.

En janvier, Frédéric Antonetti affirmait que vous étiez la « 8e équipe française » et que « c’est déjà bien d’être là car on n’a pas les moyens d’être là » . Tu partages l’avis de ton coach ?
On est le huitième budget français. C’est déjà bien d’être là parce que depuis pas mal d’années, le Stade Rennais est classé entre la 4e et 8e place. Ce n’est pas donné à beaucoup de clubs de faire cela sur autant de saisons. Maintenant, on sait que l’équipe veut d’abord se maintenir là et, pourquoi pas, faire un coup d’éclat.

Toi qui es un enfant du club, tu comprends la frustration des supporters qui savent que vous êtes capables de titiller les gros, mais finissez toujours par décevoir ?Pas trop. Parce qu’une fois de plus, pour espérer figurer parmi les trois premiers, il faut déloger soit Paris, soit Lyon, soit Marseille ou Lille… Pour déloger de telles équipes, il faut y aller, quoi. C’est de tout de même de grosses grosses machines capables d’attirer de très grands joueurs. Donc ce n’est pas évident. Sur un match, on est capables de les accrocher, voire des les battre. Mais sur 38 journées, c’est beaucoup plus dur.

Vous avez perdu récemment Romain Alessandrini pour le reste de la saison qui claquait but sur but. Comment le groupe vit-t-il son absence ?C’est dur, bien sûr. Très déçu pour lui, pour le club. Maintenant, c’est passé et on doit faire sans lui jusqu’à la fin de saison. Va falloir qu’on trouve des solutions en interne.

À titre personnel, t’as disputé 20 matchs en tant que titulaire mais pas trouvé les filets. À quand ton premier but ?J’ai pas encore fait de saison vierge depuis que je suis pro (rires). J’espère que ce ne sera pas pour cette année !

T’as souvent été trimballé entre la défense et le milieu de terrain. C’est quoi ton poste de prédilection ?Ça fait plusieurs années que je joue arrière droit. Donc, forcément, j’ai mes habitudes à ce poste-là. J’ai aussi été formé comme milieu droit où j’ai des repères. Mais je me sens tout de même plus à l’aise en tant que latéral.

« Lavezzi m’a vraiment impressionné »

Qu’as-tu pensé du Classico entre le PSG et l’OM ?Un gros match entre deux belles équipes. Voilà… Tu vois Paris et Marseille jouer hier, c’est beau à regarder. Quand on connaît la force d’attaque du PSG, le match que fait Lavezzi hier où il portait quasiment à lui seul l’attaque… Les autres, eux, se contentaient de défendre derrière et lui donnaient le ballon, puis lui se démerdait. Avec un joueur comme ça dans ton équipe, c’est tout de suite plus facile. Marseille était dans un style complètement différent. Plus de passes courtes, ils cherchaient à passer sur les côtés. Peut-être un peu trop d’ailleurs, mais ils ont fait leur match. L’OM méritait d’accrocher au moins le match nul.

Toi aussi, tu trouves qu’on en fait trop avec Beckham ou pas ?Pour moi, non. Je suis un fan absolu de David Beckham. C’est un joueur incroyable, un homme incroyable aussi, je crois. Avoir un tel joueur dans notre championnat, c’est une chance pour tout le monde. Hier, c’était son premier match et l’accueil qui lui a été réservé était pour moi logique vu le personnage. Mais s’ils mettent la « Beck’Cam » à chaque match, ouais, là, ce sera un peu trop.

Qui a réalisé la bonne opération ce week-end ?Paris ! (rires) Paris, qui continue à gagner et avait la pression parce que Lyon était revenu sur eux. Ils éloignent Marseille encore un peu plus qui était troisième et maintiennent l’OL à trois points. Nice, aussi, a fait un bon coup parce qu’ils sont toujours là. Tout le monde attend leur chute mais ils répondent présent à chaque fois. Ils continuent leur petit bonhomme de chemin, se rapprochent petit à petit des trois premiers et consolident leur troisième place. Chapeau.

Le but de fou du week-end ?Celui de Corchia, j’ai bien aimé. Pas mal du tout pour un droitier, mettre une frappe comme ça du gauche. Un bel enroulé. Pas mal.

Et le meilleur joueur de la journée, c’est qui ?Lavezzi, sans conteste. Il m’a vraiment impressionné hier dans sa capacité à faire autant de sprints, autant de différences grâce à ses percussions balle au pied. Avec un peu plus de lucidité, il aurait pu marquer beaucoup de buts. Payet a apparemment fait un gros match également mais je ne l’ai pas vu.

Sinon, une idée du podium en fin de saison ?Je sais pas trop. C’est encore serré. Dans deux rencontres, on y verra un peu plus clair. Lors des deux prochaines journées, il y a des confrontations directes entre les équipes prétendantes au podium, justement. Si tu me rappelles dans deux journées, je pourrai te le donner, ouais (rires).

Le 20 avril prochain, le Stade Rennais a l’occasion de soulever un trophée après 42 années de disette. Tu la sens comment cette finale de la Coupe de la Ligue ?Ça va être une belle finale. Autant sur le terrain que dans les tribunes. Deux beaux publics, deux belles équipes sur le terrain qui vont vers l’avant. Une finale serrée où cela ne va pas se jouer à grand-chose.

Rennes reste le seul club de ta carrière. N’aspires-tu pas à connaître autre chose ?La Bretagne, ça me convient tout à fait. Je viens de prolonger mon contrat de quatre années supplémentaires cet été. Ça me mènera jusqu’à mes 30 ans. Je suis très bien à Rennes et je sais la chance que j’ai d’être dans un très bon club. Pour l’instant, je ne me vois pas changer.

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Propos recueillis par Romain Duchâteau

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