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La IIe Internacional ?

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La IIe Internacional ?

Logique vainqueur des Chivas (1-2) à Guadalajara, l'Internacional Porto Alegre a fait un pas immense vers un deuxième sacre en Copa Libertadores, mercredi soir.

A l’image de Javier « El Chicharito » Hernandez, son produit exporté de fraîche date à Manchester United, les Chivas Guadalajara vivent un été de rêve. Inauguration de leur nouveau stade – l’un des plus modernes d’Amérique latine – victoire amicale sur Manchester United (3-2), et qualification pour la première finale de Copa Libertadores de son histoire, la deuxième d’un club mexicain depuis l’incorporation des descendants de Zapata dans la compétition sud-américaine. Samedi, une frappe invraisemblable du milieu offensif, Marco Fabian, a ainsi donné la victoire aux Chivas en championnat, malgré une équipe rajeunie pour préserver les cadres. Vraiment, tout réussit au club 100% mexicain.

Vainqueur de la Libertadores en 2006, l’Internacional Porto Alegre ne minaude pas et montre les dents dès le coup d’envoi. Supériorité physique, collectif dynamisé par les inévitables latéraux brésiliens tout-terrain, maîtrise des airs, les auriverde menacent, pas rassasié par l’assurance de disputer le Mondial des Clubs. Car, comme tous les clubs mexicains, les Chivas disputent la Libertadores en qualité d’invité, seule la Coupe des clubs de la CONCACAF offrant un pass pour l’ex Coupe Intercontinentale aux représentants aztèques.

Avec une équipe coupée en deux, les Chivas n’arrivent à rien, le Bofo se trompe dans ses choix, et le moustique, Omar Bravo, ne fait pas le poids face aux épaules de ses gardes du corps. Le premier mouvement offensif digne de ce nom se tient à la 45e minute, la première véritable occasion à la 46e. Le stade Omnilife s’apprête à aller se ravitailler, quand El Bofo, l’idole des fans, surprend la défense brésilienne en reprenant une ouverture dans la profondeur d’une tête lobée. Vacarme absolu dans l’enceinte. Vraiment tout sourit aux Chivas.
Depuis 2001 et Cruz Azul, aucun club mexicain n’avait atteint la finale de la Libertadores. Roberto Abondanzieri pouvait déjà témoigner du banc de touche. L’ex gardien de Getafe défendait alors les couleurs du vainqueur, Boca Juniors. Neuf ans plus tard et à quelques jours de souffler ses 38 été, l’Argentin n’a pas progressé d’un poil, au moins sur la feuille de match, une nouvelle fois doublure en finale du trophée libérateur. L’autre visage connu de l’Internacional détient également un passeport bleu ciel et se nomme Andres D’Alessandro, l’un des moult prétendus successeurs de Maradona.

Quand il animait le milieu de terrain de l’Argentine championne du monde des moins de 20 ans en 2001, le numéro 10 en fit craquer quelques uns. Mais comme tous les prétendus fils de Dieu, il fut crucifié sur l’autel des attentes inconsidérées. A 29 ans, D’Alessandro porte toujours le 10 mais évolue en meneur excentré, peste contre ses partenaires, simule, mais reste décisif par sa vista et sa frappe : 27 buts en 93 matches. A la 68e, un missile de l’Argentin manque de peu d’accrocher la lucarne. L’ex de Saragosse porte aussi une sorte de coupe iroquois de plus mauvais genre, en bon punk, rétif aux contraintes sociales.

La domination brésilienne se poursuit en seconde période. Les Chivas renforcent leur milieu pour mieux disputer la possession à l’Internacional. Mais rien n’y fait. Bien au contraire. 72e minute, l’ex lose du Betis Séville, Rafael Sobis, fait son entrée. Sans réel effet de cause à conséquence, deux buts tombent dans la foulée. Une tête de Giuliano Victor donne l’égalisation à Porto Alegre et fait résonner les percussions de la colonie brésilienne. Cinq minutes plus tard, un coup-franc frappé par D’Alessandro est parfaitement remis au centre pour la tête plongeante du défenseur, Fabio Guedes. Avec deux buts inscrits à l’extérieur et une supériorité reconnue par l’entraîneur des Chivas Guadalajara au terme de la rencontre, l’Internacional se trouve en ballotage très favorable pour remporter sa deuxième Libertadores en quatre ans. A moins que les Chivas n’en aient pas finis avec leur été de rêve.

Le résumé du match :

Thomas Goubin, à Guadalajara

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