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  • JO 2012
  • Grande-Bretagne/Uruguay (1-0)

La Grande-Bretagne au rendez-vous

Par Robin Delorme
La Grande-Bretagne au rendez-vous

Première mission accomplie pour la sélection hétéroclite de Grande-Bretagne. Avec un pion de plus que la Céleste, les sujets de Sa Majesté se qualifient pour un quart face à la Corée du Sud. Cavani et consorts ont fait de la peine.

Grande-Bretagne/Uruguay : 1-0But : Sturridge (45e) pour la Grande-Bretagne.
Une fois les qualifiés pour ces Jeux olympiques connus, quatre sélections faisaient office de favoris : l’Espagne, le Brésil, la Grande-Bretagne et l’Uruguay. Après deux matchs de rodage, les starlettes de la Seleção sont sorties haut la main de leur groupe. L’Espagne, quant à elle, s’est crashée en plein vol, la faute à de talentueux Nippons et de chanceux Honduriens. Dans une poule one qui leur était promise, Britanniques et Uruguayens devaient donc en toute tranquillité se partager les deux premières positions. Entre des Sénégalais sans référence du haut niveau et des Émiratis tout heureux d’assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux, de suspense il n’y en avait pas. Sauf que de ce quator initial, n’en reste désormais plus que deux. Dans l’un des temples de l’Ovalie qu’est le Millenium de Cardiff, les ouailles de Stuart Pearce ont réussi à faire la nique aux ouailles d’Óscar Tabárez. En tout bien tout honneur.

Et pourtant, pour les premières minutes de l’histoire des JO au pays de Galles, les locaux ont bien tenté de dynamiter la rencontre. Le milieu de poche Tom Cleverley avait d’ailleurs prévenu 24 heures plus tôt : « Luis Suárez, Edinson Cavani, Gastón Ramírez sont tous de grands joueurs qui peuvent nous faire mal. Ils ont beaucoup de qualité, mais ils ont également leur lot de faiblesses. » Après la traditionnelle rafale de sifflets pour Luis Suárez durant les hymnes, les prépubères anglais démarrent donc pied au plancher. En bon père de famille qu’il est, Craig Bellamy fait parler sa vitesse, son coup de rein et ses tatouages. Pas de grosses occasions dans les dix premières minutes, mais une franche domination des petits soldats de Sa Majesté. S’en suit une longue période d’hibernation. Quinze minutes de pause plus tard – non, la mi-temps n’est pas encore passée – c’est encore la Grande-Bretagne qui remet un coup de champignon. Ramsey, puis Bellamy s’adonnent à de jolis jeux de jambes. Étonnant pour des Gallois dans leur pays du Poireau, hein.

Butland versus Suárez

Bref, avec un zéro-zéro au bout de 45 longues et ennuyeuses minutes, les Cavani et consorts peuvent se sentir bien lotis. Le hic, c’est que les soixante secondes de rabe ne comptent pas pour du beurre. Alors au bout d’un solo de haut vol « je crochète du gauche, je centre-tir enroulé » de Joe Allen, Daniel Sturridge se jette à un mètre d’un but vide. 1-0, normal. Le seul accroc est la position de hors-jeu non-signalée du Blues sur cette ouverture du score. Dommage, car aux points, l’avantage britannique a tout de normal. Les supporters british peuvent donc se rendre à la pause bière l’esprit tranquille. Leur sélection a les deux pieds en quarts de finale. Ne reste plus qu’à tenir durant le second acte. Une deuxième période qui repart d’ailleurs sur le même rythme. Les spectateurs du Millenium en sont presque à se demander si le Cavani du Napoli est encore sur le pré…
Pour assister à une réaction de cette Céleste olympique, toutes les attentes de Tabárez et son staff se placent dans ce bad boyqu’est Suárez. Alors bim, la première mèche est lâchée à la 54e. Sur un crochet dévastateur, Luis fait danser la samba à la défense bretonne. Échec, pourtant, car ce bon Butland, qui, huit minutes auparavant, se la jouait Calamity James sur un dégagement, sort une parade XXL. Et bim, de nouveau, à la 64e. Les protagonistes sont les mêmes, le décor inchangé : sur un énième appel en profondeur du capitaine uruguayen, le gardien du temple anglais se la joue « Elastic Man » . À en croire la face de l’homme le plus détesté de Manchester, les descendants de Francescoli enchaînent les temps forts. Sauf qu’avec un Cavani aux abonnés absents, difficile de déborder Richards et compagnie. Le missile de Ramirez à la 94e éclatera autant le montant de Butland qu’il ne changera rien à l’élimination sud-américaine. Le deuxième triomphe de Montevideo en Olympe après celui de 1928 attendra. Pour la sad story, ce génie de Stuart Pearce a laissé 90 minutes durant ce petit joueur de Ryan Giggs sur le flanc. Il est beau, l’esprit olympique…

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