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La fiche du Valencia CF
Une saison catastrophique, des cadres qui foutent le camp, l'enfant du pays qui veut être blaugrana : Valencia est paumé. Raison de plus pour revenir aux bases et surprendre tout le monde.
La carte postale
« Très chère Liga,
Quand Peter Lim est devenu propriétaire, on pensait qu’il allait refaire toute la boutique. Au début, il avait mis un coup de peinture et on se disait que ça claquait pas mal. Mais sans savoir ce qui a bien pu se passer, il a commencé à redécorer avec des trucs bling-bling qui coûtent une blinde et au goût douteux. Bref, notre architecte d’intérieur s’est avéré être Valencia Damidot. Il a cru qu’il était le roi duDo it yourself, sans penser au fair-play financier. Du coup, il faut vider le garage pour faire de la place et tout doit disparaître, du défenseur pataud à l’attaquant emblématique. Honnêtement, je ne sais pas quel visage nous te présenterons cette saison. Nos affaires ne sont pas encore prêtes, surtout en défense. Promis, on fera de notre mieux pour ne pas être aussi ridicule que l’an dernier. Juré, cette fois, on laissera les Anglais en Angleterre comme Sheila et Ringo ont laissé les gondoles à Venise.
Besets,
Ton capricieux Valencia CF »
La visite médicale
À quatre jours de l’ouverture de la saison, Valencia ne sait toujours pas quelle sera sa charnière ni qui sera son attaquant de pointe contre Las Palmas. Pour être dans les clous du FPF, les Blanquinegros doivent vendre à tout-va et diminuer la masse salariale. Le reste de l’équipe a de l’allure, mais est-ce que le secteur offensif pourra compenser la fébrilité défensive ? C’est loin d’être gagné. Chose rassurante : l’entraîneur est basque, un gage de réussite à Valencia.
Le joueur à ne pas suivre : Dani Parejo
Il a été capitaine avant de perdre son brassard pour son manque d’application en janvier dernier. Il est nonchalant, se prend pour Pirlo, exaspère, mais il compense avec des statistiques convenables. Bref, Dani Parejo est un branleur. Depuis plusieurs mois, il fait le coup du « je pars, je pars pas ». Séville était sur les rangs, mais Valencia a fermé la porte. Exclu du groupe par Pako Ayestarán lors de la pré-saison, Parejo a bien dû se rendre à l’évidence : personne n’a voulu mettre entre 10 et 15 millions d’euro pour lui.
Du coup, il s’est excusé auprès de ses coéquipiers et des supporters. Les uns ont pardonné, pas les autres. Il a reçu une pitada maison pour le premier match de la saison à Mestalla avant d’être applaudi timidement après deux coups francs dangereux. Il va en falloir beaucoup pour que le public ait envie de l’encourager. Sinon, personne ne le loupera.
Le mois après mois
Août : Le premier match de la saison s’achève sur un 2-2 prometteur contre Las Palmas. KP Boateng plante, mais Santi Mina y va de son doublé. En défense, c’est l’anarchie, mais devant, c’est le feu. Et encore, Nani et Rodrigo Moreno n’étaient pas là.
Septembre : Être fébrile derrière, ça ne pardonne pas contre Aritz Aduriz. Deux buts et une défaite cinglante à San Mamés. Heureusement, Alavés et Leganés sont moins rugueux. Deux victoires au talent.
Octobre : Ruben Vezo – Aderlán Santos en charnière contre l’Atlético. Face à Griezmann et Gameiro. Fin de la blague. Mais contre le Barça, le binôme croque la MSN et Alcácer, hué par Mestalla. Samper pour Munir, 1-0. Mestalla est aux anges.
Novembre : Monchi, un génie ? En fait, il regarde les pistes de Valencia avant de doubler les Blanquinegros. Pas de chance pour lui, Kranevitter détourne un centre d’un Montoya dans ses bois. Cette victoire au Pizjuán n’efface pas le contentieux entre les deux équipes, mais elle fait plaisir à l’aficion che.
Décembre : Dernier match de l’année civile contre le Real Madrid. Mestalla rêve d’un succès, mais c’est sans compter sur Modrić qui marque à la 87e sur une frappe contrée par Siquiera. À la trêve, Valencia est 6e. Plutôt inespéré.
Janvier : Pour le mercato, Peter Lim fait un beau cadeau et rapatrie Juan Mata. Action, réaction : une passe et un but contre Villarreal. Valencia a sept points d’avance sur son rival régional dans la course à la Ligue des champions.
Février : Blessé contre Éibar, Mat Ryan cède sa place à Jaume Domenech. Le Valencien ne sort plus du XI jusqu’à la fin de la saison. Il est même appelé par Julen Lopetegui après la mise en examen de David de Gea dans l’affaire Torbe.
Mars : En ramenant un point de haute lutte du Camp Nou, Valencia accède à la 5e place, synonyme de Ligue Europa. Surprise de la saison, l’Espanyol semble inaccessible, avec 6 points d’avance pour entrer dans la zone Champions.
Avril : Les Blanquinegros étrillent Séville (3-0) et provoquent le départ de Jorge Sampaoli.
Mai : La 37e journée est décisive pour la 4e place. Révélation de la saison, Álvaro Medrán décoche un coup franc lointain qui envoie Valencia au tour préliminaire de la Ligue des champions. Le capitaine Enzo Pérez célèbre ça en prenant un carton rouge pour sa 23e faute du match.
Le onze type (au 17 août parce que ça risque de bouger)
Ryan – Montoya, Vezo, Santos, Gayà – Pérez, Medrán, Parejo – Rodrigo, Nani, Alcácer
La charade
– Mon premier est à 9,15m.- Mon deuxième est bleu.
– Mon troisième est la lettre qui se trouve avant B.- Mon quatrième est un petit mot de deux lettres idéal pour se débarrasser de son G au Scrabble.
– Mon tout est un surnom ché.
Par FM Boudet