- Coupe du monde 2014
- Groupe D
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La fiche du supporter uruguayen
Parce qu'une Coupe du monde, c'est surtout avant le coup d'envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c'est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu'un Mondial, c'est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s'est dit qu'à l'instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à l'Uruguay.
Trois questions à…
Gustavo Annania, CDI à Peñarol, CDD à la Céleste
Après ces éliminatoires, tu en penses quoi de la Céleste ?
C’est à cause de la blessure de Suárez que tu es si peu confiant ?
Si vous gagnez le Mondial, tu le fêtes comment ?
La fiche technique
* Le portrait-robot35,7 % Clint Eastwood – Impitoyable dans le stade.35,7 % José de La Poste, au service administratif, un mercredi après-midi – Ne pas trop lui en demander en dehors du stade.19,6 % Hannibal Lecter – Aficionado de bonne viande et de Suárez.9 % Pippo Inzaghi – Renard des surfaces tout terrain, mais surtout de boîtes de nuit.
* L’hymne non officiel Sebastián Abreu en est fou. Il adore ce Cri Céleste de Jorge Peña. Tellement qu’il a convaincu tous ses coéquipiers que le Ricky Martin uruguayen vient de sortir le tube de l’été. Tellement que Jorge Peña a dû chanter cette chanson lors du match retour des barrages face à la Jordanie. Tellement que cette bonne pop latino suivra la Céleste au Mondial sans « El Loco » Abreu. Merci quand même.
* Le matériel du parfait supporter Élastique dans les cheveux façon Forlán, une main géante en souvenir du 2 juillet 2010 et quoi qu’il arrive – même s’il ne doit plus rester beaucoup de survivants de l’épopée de l’entre-deux-guerres, et à peine plus pour celle de 1950 – deux étoiles sur le tee-shirt.
* L’apéro type Hop, hop, hop. Rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point. Tout comme l’entrecôte de ce midi, accompagné d’un bon vin. Détente. L’arrivée est prévue 30 minutes avant le match pour un petit verre de maté entre copains. C’est qu’une fois arrivé dans l’arène que l’Uruguayen se transforme en chien de la casse.
* L’image qu’ils vont laisser aux Brésiliens Bon vivant, bon supporter, souriant et charmeur. Ils ne feront pas forcément de vagues, ils ne se la ramèneront pas. D’ailleurs, pendant les poules, on les prend pour des Espagnols. S’ils ne passent pas, on en restera là. Mais s’ils passent, l’Uruguayen deviendra insupportable. Il sera de partout. Restaurants, plages, boîtes, hôtels, dans les rues à n’importe quelle heure. Il se démultipliera comme l’agent Smith dans Matrix.
* La galaxie du supporterLa question n’est pas de savoir qui les Uruguayens aiment, mais plutôt qui ne les déteste pas. Depuis le dernier Mondial, on peut définitivement rayer le Ghana et tous ceux qui voit en Suárez le diable incarné. Les nations amies se font rares. Peut-être les Australiens ?
* La trace de bronzage Hâle parfait, propre et uniforme. Sauf en dessous du moule-bite en forme de caleçon.
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Par Ugo Bocchi