- Coupe du monde 2014
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La fiche du supporter suisse
Parce qu'une Coupe du monde, c'est surtout avant le coup d'envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c'est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu'un Mondial, c'est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s'est dit qu'à l'instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à la Suisse.
Trois questions à…
Gabriel, un supporter pas neutre
Que retiendrais-tu de ces éliminatoires qui ont été, somme toute, une formalité pour la Suisse ?
C’est quoi la différence entre supporter Sion et la Suisse ?
Tu serais prêt à faire quoi pour gagner le Mondial ?
La fiche technique
* Le portrait-robot 51% maillot de la Nati – Un must pour la plupart des supporters de l’équipe nationale.30% croix suisse – Les origines de la célèbre croix blanche sont incertaines, mais une chose est sûre : si elle n’est pas sur le maillot, elle sera d’une manière ou d’une autre sur les lunettes, T-shirts, voire dessinée sur les joues des supporters de la Nati. 10% Shakespeare – Comment faire en sorte que Suisses francophones et germanophones encouragent leur équipe en même temps au stade sinon ?7% perruque rouge – Il y aura toujours des adeptes du « too much » . 2% Italien – Même les programmes de matchs ne sont parfois pas traduits dans la langue de Dante en Suisse.
* L’hymne non officielFaute de chanteurs, un humoriste fera l’affaire. Laurent Nicolet, alias Jean-Pierre Gueulard pour ce tube, s’est lancé dans un hymne parodique intitulé Tape dans tes mains. Accent douteux, allusions historiques sur la période rapporte-paquets du pays, tout y est. À l’exception du bon goût musical, mais là n’était sans doute pas le but.
* Le matériel du parfait supporterLe maillot de l’équipe nationale ainsi qu’un dico français-allemand pour comprendre ces foutus germanophones, et vice-versa.
* L’apéro type10h07, invasion de la place principale de Salvador de Bahia. 12h32, bref déjeuner, histoire d’éponger et s’assurer de ne pas manquer la suite des évènements. 14h58, il est temps d’aller au stade pour les heureux élus possédant le précieux sésame. 16h00, début du match face au rival français, l’autobus est bien garé devant la cage de Benaglio. 17h54, la Nati a fait le boulot et s’impose 1-0 sur sa seule frappe du match. 18h46, la fête peut battre son plein au cœur de la ville jusqu’au bout de la nuit et la bière couler à flots, le tout dans un timing impeccable. La ponctualité ne s’apprend pas.
* L’image qu’ils vont laisser aux BrésiliensUne marée rouge certes moins impressionnante que celle laissée à Dortmund lors de la Coupe du monde en Allemagne, mais composée de joyeux supporters pacifiques amateurs de houblon. Une marée qui pourrait bien s’avérer être une flaque, compte tenu de la distance et du coût.
* La galaxie du supporterBattre la France serait comme si la Suisse gagnait le Mondial pour les Suisses romands. Battre l’Allemagne produirait sensiblement la même effervescence chez les Suisses allemands, ainsi que l’Italie chez les Tessinois. Ingrats.
* La trace de bronzageTant que la croix suisse est visible quelque part…
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Par Lucas Alba