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La fiche du supporter mexicain
Parce qu'une Coupe du monde, c'est surtout avant le coup d'envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c'est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu'un Mondial, c'est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s'est dit qu'à l'instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Au tour du Mexicain de passer sur le billard.
Trois questions à…
Mauricio Marquina, supporter Pumas depuis toujours, et un peu mexicain aussi
C’était galère ces éliminatoires, non ?
De nada Mexico.
— Alexi Lalas (@AlexiLalas) 16 Octobre 2013
Lui, il déteste, le Mexique, il était vraiment dégoûté. Et en plus, il aurait voulu qu’on le remercie ?
C’est quoi la différence entre les Pumas et le Mexique ?
Si le Mexique arrive jusqu’en finale, tu ferais quoi pour aider ton équipe à soulever la coupe ?
La fiche
* Le portrait-robot44 % moustache – Inéluctable pilosité sub-nasale.25 % Bertrand Cantat – Le seul à rendre « hommage » au couvre-chef mexicain. 21 % petit pois – Plus qu’un surnom hasardeux, c’est aussi la couleur de l’espoir et du maillot.9 % selfie – Nul ne l’ignore, Frida Kahlo est une pionnière.1 % Tipp-Ex – Pour l’inventeur du « coup du crapaud » , le seul geste technique alliant inutilité et inélégance.
* L’hymne non officiel Mélange de sonorités reggaeton et électro-kitsch, ce titre est remis au goût du jour à chaque Mondial depuis celui en 94 aux États-Unis. Un refrain en anglais et un auteur qui souhaite rester anonyme. Autant dire, un pur bonheur pour les oreilles.
* Le matériel du parfait supporter Mains et tickets dans les poches, la moustache postiche scotchée sous le nez, et sombrero sur la tête, bon vieux cliché, mais signe distinctif inégalable. Quant au cahier de chants, il fait une large place à Cielito lindo, chanson populaire devenue hymne officieux, fredonné entre deux « ME-XI-CO, ME-XI-CO » , hurlés à une cadence épileptique.
* L’apéro-type Au Mexique, on sait prendre le plaisir là où il est. Comme la victoire n’est qu’une éventualité, autant commencer les festivités bien avant le coup d’envoi. Une place de parking et une glacière remplie de cervezas suffira au bonheur d’un Mexicain qui aime se pointer au stade avec sa famille nombreuse ou avec une armée de potes. Si, en plus, il y a possibilité de se faire un barbecue, c’est Byzance. Sinon, quelques tacos enfournés feront l’affaire.
* L’image qu’ils vont laisser aux Brésiliens Toujours là pour faire la fête, réveillés comme jamais du début de l’apéro jusqu’à la fin du petit-déjeuner. Mais complètement absents pendant les matchs. Physiquement, mentalement et tout ce qui va avec une gueule de bois. À ce prix-là, ils auraient mieux fait d’aller à Cancún.
* La galaxie du supporter Même s’ils leur ont offert le match de barrage, les Américains restent des gringos. Le reste, ce sont des amis ou des partenaires de soirée.
* La trace de bronzage Teint mat naturel, un Mexicain ne bronze pas. Ça tombe bien. Il n’a pratiquement pas vu la lumière du jour.
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