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La fiche du supporter italien
Parce qu'une Coupe du monde, c'est surtout avant le coup d'envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c'est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu'un Mondial, c'est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s'est dit qu'à l'instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à l'Italie.
3 questions à…
Gianluca, Juventini, qui a réussi à faire croire à son monde qu’il partait un semestre à Rio pour étudier
Raconte-nous les éliminatoires…
La Juventus et la Nazionale, liées pour toujours, non ?
Tu serais prêt à faire quoi pour que l’Italie réédite la perf de 2006 ?
La fiche technique
* Le portrait-robot20% scandale – Blatter et Platini, truqueurs de tirage au sort.19% Mème – Parce que Cristiano en finale de la Champions, c’est tout simplement Mario à l’Euro 2012. La Mannschaft likes this. 9% Bunga bunga – 12 000 balles la nuit dans la villa de Ronnie – ils lui ont pas retiré son passeport à Silvio ?32% Lost in Translation – La tristesse de Thiago Motta et de Marco Verratti qui n’auront aucun arbitre de Ligue 1 à qui parler.20% LCL – Ricardo Montolivo blessé, Cesare pourrait appeler l’ami Gad, qui a bien besoin d’une victoire.
* L’hymne non officielUne instru house digne des plus beaux campings du Sud-Ouest et des paroles claires : une bouse à la gloire de Materazzi datant de juillet 2006 et qui pourrait bien donner des ailes aux Ritals. Histoire de remettre ça ?
* Le contre-hymne non officielCelui de celles restées au pays. En 1963, Rita Pavone se plaignait déjà de La partita de pallone qui la privait de son cher et tendre tous les dimanches. Ou alors « la partita de pallone » , ça veut dire « la messe » ?
* Le matériel du parfait supporterLe maillot vintage – sans marque, écusson nazionale sur le cœur et numéro 10 dans le dos – et Pento, sponsor de Gigi depuis 1995.
* L’apéro typeLever 12h, pas besoin de se bousculer avec un premier match contre les rosbeefs à 19h. En fonction du résultat, Barilla seul dans l’auberge de jeunesse ou champagne et limoncello à volonté à Ipanema. 6 jours après, c’est le Costa Rica à 13h… donc lever à 13h30.
* L’image qu’ils vont laisser aux Brésiliens Les mecs vont débarquer, lunettes Carrera sur le nez et plus s’intéresser aux filles qu’au foot. En retard aux matchs, ils se permettront néanmoins de jubiler quand Andrea plantera un magnifique coup franc à la 91e contre la Seleção en demies. L’image de nos voisins n’est pas près de s’améliorer. Putain de j’m’en-foutistes !
* La galaxie du supporter Des Hollandais et des Allemands, ça fera assez de grands blonds bourrés à aller provoquer en boîte. Sinon, il reste toujours les Français et la carte Materazzi à jouer. Seulement, après 5 heures, quand l’ami François sera trop allumé pour répondre, ça se finira en câlin cette histoire, c’est sûr.
* La trace de bronzageBronzage intégral rendu encore plus beau et doré par une préparation en amont et un entretien digne des plus grandes stars d’Hollywood en aval. Trace de bronzage du maillot de bain saillant mi-slip / mi-boxer. Les Brésiliens vont voir qui a inventé le véritable short de bain. Mais d’ailleurs, Fred n’aurait pas une grand-mère italienne, pour avoir un style pareil avec son sunga ? Pour les Napolitains, le tatouage de Maradona sur le pec droit protégé par un indice 50.
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Par Sâm Oftadeh, avec David Robert.