- Coupe du monde 2014
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- Iran
La fiche du supporter iranien
Parce qu'une Coupe du monde, c'est surtout avant le coup d'envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c'est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu'un Mondial, c'est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s'est dit qu'à l'instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à l'Iran.
Trois questions à…
Khashayar, Téhéranais de naissance, et aux anges à l’occasion de la 4e Coupe du monde de la Team Melli
Alors ces qualifications ?
Ton club de Persepolis, c’est une institution en Iran…
Et tu serais prêt à quoi pour que l’Iran remporte la Coupe du monde ?
La fiche technique
* Le portrait-robot33% anti-filtres – Pour tweeter ses émotions.10% Huis-clos – Pour ne pas risquer de diffuser des images « bizarres » venant des tribunes, la télé iranienne coupera tous les plans des gradins. De quoi se croire à Louis-II.18% fan de Duga – Sur qui d’autre Carlos Queiroz aurait-il pu copier son magnifique geste à l’encontre du banc coréen le jour de la qualif ?
39% 12e homme – Parce qu’en Iran, le foot se joue parfois à 12 contre 11.
* L’hymne non officielBasé à Los Angeles, le chanteur/rappeur iranien Arash n’a pas pour autant oublié ses racines et nous délivre Iran Iran dans le thème des hymnes de Coupe du monde, kitsch mais entraînant.
Sinon, son clip avec Sean Paul peut faire saigner du nez.
* Le matériel du parfait supporterUne voiture avec un klaxon qui marche, et bien. Mahmoud peut en prêter d’ailleurs, lui qui n’a toujours pas rendu les 26 voitures de fonction de son temps de président.
* L’apéro typeAvec un gouvernement pas franchement favorable à la diffusion des matchs en public, et les deux matchs les plus durs à l’heure du dîner, cette Coupe du monde va surtout être l’occasion de se retrouver entre amis et en famille autour d’un bon riz safrané. Et puis si l’impossible se produit, on remplacera peut-être le thé par d’autres boissons.
* L’image qu’ils vont laisser aux BrésiliensPour pouvoir sortir du territoire, un homme iranien doit avoir effectué ses 21 mois de service militaire obligatoire, autre chose que de mater des diapos pendant trois heures avec le petit dej’ offert… Alors, c’est sûr qu’ils ne se bousculeront pas sur les plages de Rio, mais ceux qui y seront montreront à la planète foot – et au reste – l’enthousiasme du peuple perse. Après tout, les mecs espèrent quand même se qualifier dans le groupe de l’Argentine, du Nigeria et de la Bosnie. Optimistes.
* La galaxie du supporterAprès les tensions lors du dernier match de qualif contre la Corée du Sud, Rio risque d’assister à une guerre des gangs d’un nouveau type. Moins violente que celle des favelas, plus dans le style « Dirty Dancing » entre fans iraniens et coréens… À part ça et quelques joutes verbales dans un anglais bancal avec les Yankees, les fans iraniens se verront sûrement remettre la coupe du fair-play, qu’ils disputeront ardemment aux Australiens et Honduriens. Le gratin quoi.
* La trace de bronzageTrois possibilités en fonction de l’adaptation aux mœurs brésiliennes :
1. Pas du tout adapté, bras, jambes, et visage carbos. Le reste comme avant.2. Le mec gère la transition, petit bronzage net à l’occidentale, pile-poil.
3. Craquage complet à la vue des tenues de plage brésiliennes et bronzage intégral, in-té-gral… Avec la petite GAV qui suit évidemment.
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Par Sâm Oftadeh