- Coupe du monde 2014
- Supporters
- Argentine
La fiche du supporter argentin
Parce qu'une Coupe du monde, c'est surtout avant le coup d'envoi et après le coup de sifflet final que ça se vit. Parce que les supporters à la Coupe du monde, c'est comme les Pit Girls en F1, dans les teasers de match, ils sont mis en avant une image sur quatre. Et parce qu'un Mondial, c'est surtout une immense soirée déguisée qui dure un mois, on s'est dit qu'à l'instar des équipes, les fans aussi méritaient leur fiche. Place à l'Argentine.
3 questions à…
Gonzalo Martinez, fan de Boca et hater de River
Comment tu as vécu ces éliminatoires ?
Que serais-tu capable de faire pour que l’Argentine gagne le Mondial ?
La différence entre supporter son équipe et son pays ?
La fiche technique
* Le portrait-robot1% AS Monaco – Parce que le gardien n°2 de l’ASM sera le n°1 de l’Argentine au Mondial. Classe.15% tango – Il suffit de voir Messi sur une pelouse pour comprendre d’où lui vient ce pas chaloupé. 15 % bidoche grillée – Les rois du barbec’, what else ? 9% Fernet-Branca – Aussi fort que du whisky, mais sans la gueule de bois du lendemain. 50% maté – Parce qu’un Argentin sans maté, c’est comme un Breton sans alcool dans le sang.10% Mano de Dios – Maradona, pour toujours.
* L’apéro typeL’avant-match type de l’Argentin ferait baver d’envie n’importe quel footeux-épicurien qui se respecte : on se cale les boyaux autour d’un bon asado (comprendre barbecue, même si ça n’a pas la même gueule que toi avec ton petit barbec’ en plastique, tes tongs et ton short du dimanche) et des kilos de barbaque à pas cher. L’idéal, c’est d’arroser tout ça avec un bon vin de Mendoza ou un Fernet-Coca à la mousse généreuse (un alcool très prisé là-bas, au goût amer ; une épreuve pour le néophyte étranger). Après tout ça, difficile de résister à une petite sieste dominicale avant de retrouver ses potes et de prendre la direction du stade. Et si l’alcool est désormais interdit dans les enceintes sportives, pas de problème, les collègues ont apporté du renfort avant de passer les portes.
* L’hymne non officiel L’Argentine n’a que faire d’un hymne à la noix. Elle, elle a le pape. Une protection divine vaut mieux que 10 Johnny Hallyday ou 100 Francis Lalanne !
* Le matériel du supporter Peu d’accessoires. L’Argentin est nature et n’a besoin de rien d’autre pour aller au stade que sa bite et son couteau. À part son maillot et quelques papelitos en poche. Vamos carajo !
* L’image qu’ils vont laisser aux BrésiliensL’ennemi, le rival, c’est le Brésil. Alors, s’il y a moyen de l’humilier chez lui en lui piquant la Coupe du monde, les Argentins ne vont pas s’en priver. Dans l’idéal, le but est de faire pleurer du Brésilien. « Don’t cry for me Argentina » !
* La galaxie du supporterLe rival historique, c’est le Brésil. Alors chez lui, pas moyen qu’il se la joue suprématie sud-américaine. On est chez nous ! Vient ensuite l’Anglais, l’ennemi à la vie à la mort. La guerre des Malouines est encore présente dans les esprits. Les revanches sportives et une main de Dieu à jamais gravée dans les mémoires n’y ont pourtant rien changé. Les Anglais resteront toujours « los hijos de puta » . Reste enfin l’Allemand, qui est énervant. Surtout quand il te biffle deux fois de suite en quarts de finale de Coupe du monde (2006, 2010). Et rien à foutre du « jamais deux sans trois » , cette année ça va chier.
* La trace de bronzageSensiblement le même soleil qu’au Brésil, les Argentins sont aussi dorés qu’une vieille peau sur la croisette un jour de canicule. Bronzage intégral, point barre.
En kiosque : SO FOOT #117 – Un numéro double et un supplément pour tout savoir sur le Mondial !
Par Aymeric Le Gall