- Ligue 1
- Présentation
La fiche du Stade de Reims
Surprenant huitième la saison passée, le Stade de Reims doit confirmer pour sa deuxième saison consécutive en Ligue 1, « la plus difficile » selon un vieux poncif. Pour cela, les Champenois s’appuient sur le même assemblage que pour le millésime 2018-2019, hormis quelques départs en attendant ceux de Mendy et Oudin. Deux départs qu’il faudra bien négocier, au risque que cette cuvée ne soit bouchonnée.
Le coup de soleil : un international serbe à Reims
Monaco, Lyon, Bordeaux ou Galatasaray ont essayé, Reims l’a fait. Pour pallier au départ de son gardien Edouard Mendy, le club champenois a réussi un joli coup en attirant Predrag Rajkovic pour 4 saisons. Car, derrière ce nom impossible à prononcer pour Paga, se cache un gardien international serbe (11 sélections), courtisé à travers l’Europe. Rien que ça. Mais pas que. A 23 ans, le bonhomme affiche déjà un palmarès à faire pâlir Dimitri Payet : champion d’Europe des moins de 19 ans (2013), champion du monde des moins de 20 ans (2015), deux titres de champion de Serbie avec l’Étoile Rouge de Belgrade (2014 et 2016) ainsi que deux coupes (2018, 2019) et un titre de champion d’Israël (2019) avec le Maccabi Haïfa. Et tout ça pour 3 millions d’euros. Gardien star sur football manager grâce à son énorme potentiel, Rajkovic est le gros coup du mercato rémois. Bon, en même temps, les recrues ne se bousculent pas au portillon.
Le fait divers : Champagne pour le SDF qui retrouve un toit
A 1300 mètres du stade Auguste-Delaune, un sans-abri retrouve un toit après avoir dégusté du Champagne au pied de la cathédrale. L’individu a brisé la vitre du bus de touristes pour s’en saisir. Ce qui l’a conduit derrière une autre vitre, protégée par des barreaux.
L’équipe-type : 4-2-3-1
Rajkovic – Foket, Disasi, Abdelhamid, Kamara – Romao, Chavalerin – Dingomé, Doumbia, Oudin – Dia.
Le mercato d’hiver
Janvier 2020 : toujours orphelin d’un grand buteur malgré ses efforts en fin de mercato estival, le Stade de Reims glisse dangereusement vers la zone rouge. Le président Caillot va alors appliquer une recette qui a fait ses épreuves : le rapatriement. Acheté par Rennes à l’été 2018, Jordan Siebatcheu n’y a toujours pas fait son trou. Le goleador made in Reims décide donc de venir se relancer dans son club formateur. Prêté 6 mois, il va maintenir les Stadistes en Ligue 1, deux ans après les y avoir ramenés. Sinon, la cellule recrutement va débusquer un ailier gauche et un latéral droit au Portugal, inconnus de tous, mais qui seront vendus 18 mois plus tard à Rennes et Lille. De son côté, Rémi Oudin, resté au club, signera à Saint-Etienne avant d’être prêté pour la fin de saison aux Rémois.
Ces trois choses vont se passer cette saison
…Moussa Doumbia va marquer un doublé contre le PSG puis disparaître des écrans radars pendant dix matchs. …Tristan Dingomé va offrir trois passes décisives à Rémi Oudin dans le même match, avant de sortir sur blessure. …Le Stade de Reims va se faire éliminer par un club de National 3 en Coupe de France.L’oeil de l’ancien : Cédric Fauré
« Une saison, c’est difficile à pronostiquer pour les clubs comme Reims, capables de jouer le maintien comme le top 10, c’est délicat. La différence avec l’année dernière, c’est que les Rémois vont être plus attendus, les adversaires vont plus se méfier d’eux. D’ailleurs, on dit souvent que la saison la plus compliquée quand on revient en Ligue 1, c’est la seconde. Alors, attention. C’est cliché, mais Reims doit continuer d’avancer étape par étape. L’objectif, d’abord, c’est de sécuriser le maintien. Ensuite s’il y a la possibilité d’intégrer le top 10 ça serait bien. Mais ils ont perdu Zeneli sur blessure et Engels a été vendu. C’étaient deux pièce maitresses, ça va peser dans la balance. Même si Reims c’est un gros collectif avant tout, sur lequel s’appuie très bien David Guion. Il manque toujours un grand buteur, mais un buteur qui met 15 buts en L1 ça coûte trop cher pour Reims. Ils ont peut-être vendu Siebtacheu un peu tôt… Pour autant, je suis confiant. Il faut toujours l’être, et en l’occurence je suis plus confiant pour Reims que pour Toulouse pour être honnête. »
Pause fraîcheur :
Quand Rémi Oudin se prépare à bouffer les défenseurs de Ligue 1.
Paga va lui remonter le moral :
« Ouais je suis avec Alaixys là. Bon alors dis-moi, tu as pris quatre buts, ça fait mal à la tête. Mais bon oh, le plus important c’est que tu sois revenu ici à la maison hein. La saison ne fait que commencer il reste plein de matchs et tu n’as plus rien à prouver à ce public marseillais. De toute façon, le Champion Project il est bidon on le sait, tu le sais. Toi tu as choisi le Champagne Project tu as bien raison hein, tu vas être tranquille cette saison. En tout cas on te le souhaite t’es mec bieng » .
Alaixys Romao, alors que l’OM mène 4-0 contre Reims lors de la 1ere journée.
Attention talent : Axel Disasi
Ici même l’été passé, on vous avait annoncé avant tout le monde l’éclosion de Rémi Oudin. Le Stade de Reims a aussi vu celles de Konan, Cafaro ou Mendy pour ne citer qu’eux. Mais cette saison, c’est un défenseur central qui va épater la galerie. Nom : Disasi. Prénom : Axel. A 21 piges, et pour sa troisième saison à Reims, l’heure est enfin venue pour lui de s’imposer dans une défense centrale rémoise qui vient de perdre Bjorn Engels (Aston Villa) et Thomas Fontaine (Lorient). Puissant et technique malgré son mètre quatre-vingt-dix, Disasi relance aussi bien qu’il dégomme les attaquants adverses dans les duels. Associé à Abdelhamid, il aura d’autant plus une assurance tout risque pour jouer libéré. Lors de la journée des abonnés, le président Jean-Pierre Caillot n’a d’ailleurs pas dit le contraire : « On cherche un défenseur central de métier, un top joueur. Mais on croit beaucoup en Axel, il a passé le cap. Il est prêt, cette saison sera la sienne » . Si même le président le dit.
Le quiz : les dix derniers entraîneurs du Stade de Reims
David Guion entame sa troisième saison consécutive sur le banc du Stade de Reims. Une performance que seuls deux hommes ont réalisé sous la présidence Caillot commencée en 2004. Alors, qui sont les dix derniers hommes à s’être assis sur le banc Rouge & Blanc ?
Par Adrien Hémard