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La fiche du Séville FC 2016-17
Après son triplé en Ligue Europa, Séville initie un nouveau cycle. Nouveau Mister, nouvelle ossature, mais toujours ce bon vieux Monchi.
La carte postale
« Chère Liga,
Nous t’avons délaissé la saison dernière, nous le savons. On aurait bien voulu être plus assidus, mais tu sais bien comment la Ligue Europa sait être persuasive… Pour cette saison, on a bousculé nos habitudes. On a troqué un coach gominé par un dur, un vrai, un tatoué. On a gardé notre maître-nageur qui voulait partir. Lui, on le surnomme »Les brassards », parce que sans son aide, on coule. Bref, on a revu le milieu et l’attaque de fond en comble. Éver est parti voir si lesasadosétaient meilleurs en Italie, Krychow va nous manquer, mais pas autant que sa copine, et Kéké a préféré un autre Argentin pour le faire progresser. Derrière, on a perdu notre capitaine, mais pas de panique, Adil a repris son numéro 23. Espérons qu’il sera plus Air Jordan que Air défense… Surtout, on ne veut pas commencer l’année avec deux cents blessés comme en 2015. On a débuté la saison avec trois défaites, c’est pas l’idéal, mais on sent qu’on va faire quelque chose de bien avec toi pendant neuf mois.
Des bisous,
Séville FC »
La visite médicale
Beaucoup de changements ont été effectués à l’intersaison, et les automatismes sont encore à développer. Coke, Krychowiak, Banega, Gameiro : c’est toute la colonne vertébrale de l’équipe qui est partie et il faudra quelques matchs pour restructurer. Si les Palanganas ont beaucoup recrutés au milieu et devant, la défense n’inspire pas tellement confiance et le banc n’est pas encore assez fourni. À suivre également : comment le docteur Sampaoli appréhendera sa première expérience de numéro 1 en Europe. Docteur House ou Docteur Maboul ?
Le joueur à ne pas suivre : Luciano Vietto
S’il n’a jamais eu sa chance à l’Atlético, Vietto a la cote en Espagne. Gros potentiel et ce souvenir de sa belle saison à Villarreal. À Séville, tout est réuni pour qu’il cartonne. Sauf que Wissam Ben Yedder se pose là, et le colle sur le banc. L’ancien du Tèf réalise ce que Gameiro n’a jamais pu faire en Andalousie : taper dans l’œil de Deschamps. Comme dirait Pascal Dupraz : « Il n’y a plus qu’à manger, le couvert est dressé… » Vietto voulait faire une Bacca, ce sera finalement une Immobile.
Pourquoi… Ganso va enfin exploser
Coéquipier de Neymar à Santos avec qui il a remporté la Libertadores, Ganso n’a pas connu la même trajectoire fulgurante. Un fin en queue de poisson au Peixe (sic), un passage intéressant à São Paulo avec des saisons 2014 et 2015 pleines de promesses, à dix passes décisives en championnat. À vingt-six ans, il était peut-être temps de partir. À Séville, il sera dans l’endroit idéal pour montrer l’étendue de son talent. Et avec Vietto et Ben Yedder devant, il est largement capable de franchir la barre des quinze passes décisives en Liga. À lui de prouver que FM avait vu juste.
Le mois après mois
Août : Après avoir perdu la Supercoupe d’Europe et la Supercoupe d’Espagne, Séville veut enfin connaître le goût de la victoire. L’Espanyol de Quique Sánchez Flores ne l’entend pas de cette oreille et accroche le nul (1-1).
Septembre : Lors du derby à Pizjuán, Rubén Castro fait triompher le Betis. Les Biris sifflent. En conférence de presse, Sampaoli demande du temps.
Octobre : Le duel des coachs argentins tourne à l’avantage de Simeone. Au Calderón, Sampaoli prend la leçon. Évidemment, Gameiro plante son but, mais ne le fête pas. Début de crise ?
Novembre : Deux mois et demi après la double confrontation en Supercoupe d’Espagne, rien n’a changé. Le Barça est nettement plus fort. Contrairement aux années précédentes, les Palanganas ne parviennent pas à accrocher et faire douter les Blaugrana. Trois balles dans le buffet.
Décembre : Défaite contre Valencia, matchs nuls contre Granada et le Celta. C’est terminé pour Sampaoli qui met l’étoile sur le sapin avant Noël. Il ne sera pas à la tête du club pour remporter la quatrième Ligue Europa consécutive. Parce qu’évidemment, Séville a fini troisième de son groupe de C1.
Janvier : Pour son grand retour à Séville et en Liga, Michel Gonzalez redonne le sourire aux Andalous avec deux victoires. « Qué gozada ! » (on se régale, ndlr), s’exclame-t-il dans Estadio Deportivo. À la mi-saison, les Palanganas sont dixièmes.
Février : Séville remonte à la huitième place, mais perd son deuxième derby de la saison, au Villamarin cette fois. Heureusement, ça passe en huitièmes de C3. Toujours respecter les bases.
Mars : Bon contre les faibles (Alavés, Leganés), moyen contre les forts (Athletic, Atlético), Séville se concentre sur la Ligue Europa et expédie les affaires courantes en Liga. Le maintien est quasiment acquis.
Avril : Cataclysme ! Dans un derby espagnol, Séville est sorti aux tirs au but par Villarreal, malgré la présence d’Unai Emery dans les tribunes. Neuvièmes en Liga, les Andalous terminent le printemps en pente douce.
Mai : Après la victoire à Pizjuán contre Osasuna lors de la 38e journée, Monchi annonce qu’il quitte le club après une longue discussion avec Michel autour de Romain Alessandrini. Le recruteur signe à Valencia, son amour contrarié.
Le onze type
Sergio Rico – Mariano, Rami, Mercado, Escudero – Kranevitter, N’Zonzi, Vitolo – Konoplyanka, Vázquez, Vietto
La charade
– Mon premier est une insulte prononcée par Lulu dans Les Collègues . – Mon deuxième est ce que tu fais lorsque tu ne sais pas repasser une chemise. - Mon troisième, Alf s’en faisait beaucoup.
Mon tout signifie « clic-clac » en ukrainien.
Par FM Boudet