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La fiche du Napoli 2016-17

Par Ugo Bocchi
La fiche du Napoli 2016-17

Les poches pleines d’Euros, mais sans Gonzalo Higuaín, le Napoli retrouve la grande Europe et la Serie A, empli d’espoirs. Ils se nomment Sarri, Jorginho, Insigne, mais aussi désormais Giaccherini, Milik, Zieliński et Tonelli.

La carte postale

« Chère Serie A,

Une page se tourne, c’est certain. Mais c’est un beau chapitre qui nous attend. Il va simplement nous falloir peut-être un peu de temps pour retrouver nos marques, retrouver l’envie de se battre contre une machine à gagner, et à piller, avec nos propres moyens, forcément plus faibles que les leurs. Alors, je fume. Je fume de partout. Tout le temps. Je fume pour oublier qu’on n’a aucune chance. Je fume pour ne pas craquer devant mes nouveaux gars. Emmanuele a beau avoir trente et un ans, il croit encore qu’on peut accrocher la Vieille Dame, l’Euro lui a vraiment rempli les yeux d’étoiles. Mon Lorenzo ne sait pas non plus que depuis que je suis ici, je suis conscient que je n’arriverai pas à faire oublier Maradona. Arkadiusz, lui au moins, il sait ce que c’est que d’être voué à perdre, il vient de l’Ajax. Et que dire des autres garçons ? Ils pensent encore qu’on peut gravir une autre marche…

Je fume aussi pour conserver leur reste d’optimisme intact. Je fume pour qu’ils ne voient pas que je ne dors plus la nuit. Je fume parce je ne sais même pas à quoi vont nous servir ces 94 millions d’euros. Je fume parce que je ne sais pas quoi dire aux tifosi. Je bois du café, aussi. Beaucoup. Parce que j’aime ça et parce que ça se marie bien avec la clope. Je fume aussi parce que ça se marie bien avec le café. Je fume parce que je sais qu’on va certainement encore être reversé en Ligue Europa. Je fume parce que ça me rapproche aussi vite que possible du dicton : « Mourir pour l’idée, c’est la seule façon d’être à la hauteur de l’idée. » Je fume parce que j’aime ça.

Ton radieux Maurizio. »

La visite médicale

À Naples, le seul joueur à qui l’on souhaite les ligaments croisés, c’est Gonzalo Higuaín. D’ailleurs, en cas de mésaventure turinoise pour Pipita, une pizzeria proposera une offre spéciale pour la soirée : la Margherita à 1 €.

De quoi bien se boucher les artères et gonfler la bedaine, mais rien à voir avec la santé du patient napolitain. Non, ça, ce sera plutôt une question de mauvais œil ou pas. Car Maurizio Sarri est un maître de la préparation estivale et de la rotation et il préfère mettre les probabilités de son côté. Normalement, le Napoli ne devrait donc pas trop être emmerdé par les pépins physiques, même en comptant les matchs européens. L’état physiologique des petits fragiles, Mertens ou encore Insigne, seront les baromètres à suivre pour savoir où en est l’infirmerie du Napoli.

Le joueur à ne pas suivre : Mirko Valdifiori

En arrivant l’été dernier dans le sud de l’Italie, le garçon est serein. Il vient de connaître sa première sélection, il va jouer, certes dans un meilleur club, mais sous les ordres de son ancien coach et mentor. Alors pas d’inquiétudes à se faire, il devrait jouer, même si la trentaine et les courbatures faciles le guettent. Sauf que tout ne se passera pas vraiment comme prévu. Pas vraiment affûté, ni tranchant, sous pression, il se fait bouffer par son rival, Jorginho. L’année dernière, il ne joue que quinze matchs toutes compétitions confondues. Et ça ne devrait pas s’arranger cette année.

Pourquoi… Gabbiadini va affoler le mercato estival 2017

Parce qu’il est encore méconnu en Europe. Parce que malgré l’arrivée de Milik, il a la confiance de Sarri. Parce qu’il va sur ses vingt-cinq ans, l’âge de la maturité, c’est bien connu. Parce que le quadruplé contre Monaco en amical, ce n’était qu’un échauffement. Parce qu’il tire les coups de pied arrêtés et qu’il le fait plutôt bien. Parce qu’il faut bien quelqu’un pour remplacer Higuaín au classement des buteurs et qu’il est sans aucun doute le plus serein devant des cages. Parce qu’il porte le numéro 23. Parce que la Ligue des champions est la vitrine qui lui manquait jusque-là.

Vidéo

Le mois après mois

Août : Après avoir sorti les pectoraux en matchs amicaux, le Napoli ne s’arrête pas en si bon chemin. Deux grosses roustes pour commencer l’année et une jauge d’espoir proportionnelle.

Septembre : Idem pour la rentrée des classes. La vitesse de contre des attaquants du Napoli est telle qu’Usain Bolt leur adresse un message : « Vous avez la médaille d’argent, vous êtes donc sur la bonne voie. »

Octobre : À l’approche du match contre la Juve et des retrouvailles avec leur ancien amour, les tifosi deviennent incontrôlables. Surtout que les commerçants de la ville en profitent pour faire de l’argent et relancer l’économie de la ville : maillots à brûler, poupées vaudou à son effigie, jeux de fléchette avec son portrait… Bref, un mal pour un bien.

Novembre : Paradoxalement, la série de douze matchs sans défaite s’arrête à domicile contre la Lazio, alors que le club romain est en plein crise. Maurizio Sarri se crame une clope sur la pelouse, se prend une grosse sanction et assistera, en tribune, au naufrage de son équipe en C1.

Décembre : Peu à peu, grâce à un Insigne en feu, un Jorginho de gala, et un Koulibaly en béton armé, le Napoli retrouve des couleurs. Didier Deschamps est sur le coup.

Janvier : Deuxièmes au classement (pour ne pas changer), les Partenopei recommencent à y croire. Gabbiadini est pour le moment capocannoniere et son nom circule déjà du côté de Turin.

Février : En Ligue Europa, Hamšík et Milik font des misères à la défense de Saint-Étienne et aident l’équipe à se qualifier pour les seizièmes, sans trop de souci. D’ailleurs, le Napoli figure désormais en bonne place dans la liste des favoris à la petite Europe.

Mars : Tout le contraire de la Serie A. Les hommes de Sarri sont en grosse perte de vitesse et lâchent complètement prise sur la Vieille Dame. À tel point que Jimmy Vicaut, de sa voix de baryton, leur adresse un message : « Je sais ce que ça fait de vouloir, mais de ne pas pouvoir. » En revanche, aucun souci en quarts de finale de C3 contre La Gantoise.

Avril : Mais comme toujours, le Napoli finit par craquer. Élimination en demies contre le BATE Borisov. Aurelio de Laurentiis fait cramer un de ses yachts, comme ça, pour évacuer la frustration.

Mai : Deuxième de Serie A, Maurizio Sarri organise une conférence de presse. Clope au bec, il annonce son propre départ pour la Juventus et un salaire 94 000 euros par mois à la clef. La vie est un éternel recommencement.

Le onze type

Reina – Ghoulam, Koulibaly, Albiol, Hysaj – Allan, Jorginho, Hamšík – Insigne, Gabbiadini, Callejón

La charade

– Mon premier est une petite étendue d’eau, très prisée par les canards.- Mon deuxième est à la fois une conjonction de coordination et une interjection pour interpeller quelqu’un.
– Mon troisième est un diminutif de « caméra » très prisé dans les années 90. – Mon quatrième est un diminutif de « musique » très prisé dans les années 90.

– Mon tout est un joueur qui ne se mettra certainement jamais le San Paolo à dos. Et surtout pas en signant à la Juve.

Dans cet article :
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Par Ugo Bocchi

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