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La fiche de Dijon
De retour en Ligue 1 après avoir raté la montée à trois reprises, Dijon copie ce qu’à fait Angers la saison dernière en recrutant des bons joueurs de Ligue 2 et en tentant de relancer un Marvin Martin qui s’était perdu dans le Nord. Un pari qui mérite d’être tenté.
La carte postale de l’été
« Mon ami Dijon,
Depuis ton arrivée chez nous en 2004 tu t’es très vite senti à l’aise, tu montais de National avec le méconnu Rudi Garcia à ta tête et tu as fini la saison quatrième aux portes de la Ligue 1 . Même si tu avais des envies d’ailleurs, tu te plaisais avec nous. Dix fois dans la première partie de tableau en onze saisons, nous te laissions espérer une montée pour que tes supporters soient heureux de devenir le nouveau roi de Bourgogne devant l’AJA, puis au dernier moment nous laissions partir d’autres équipes vers le sommet et nous te gardions avec nous. Pour ne pas fâcher tes fans, nous t’avons laissé faire une pige à l’étage supérieur en 2011, mais la nostalgie s’est emparé de toi et tu es revenu vers nous l’été suivant. Depuis ton retour, tous les journalistes annonçaient un nouveau départ en Ligue 1 dès le début de saison, mais ton vrai kiff à toi c’est d’aller jouer au Stade Francis Le Basser et à René-Gaillard. Mais voilà tes supporters veulent eux aussi voir Di Maria, Falcao ou encore Éder à Gaston-Gérard et pour leur faire plaisir tu t’es décidé à nous quitter. Si nous comprenons ta décision, sache que tu vas nous manquer cette saison.
À l’année prochaine,
Ta chère Ligue 2. »
La visite médicale
Le médecin avait déjà repéré une fracture alarmante au niveau de la défense lors de l’unique passage en Ligue 1 de Djion en 2011-2012, résultat : 63 buts encaissés et une 19e place en championnat à seulement 1 point de Lorient, le premier non relégable. Cette saison, pour la seconde visite médicale, le résultat du médecin est le même, la fracture n’est pas réparée. Une aggravation de la lésion a même été constatée depuis que les os Christopher Jullien, Abdoulaye Bamba et Arnaud Souquet se sont cassés cet été. Si la contusion reste handicapante, elle n’est pas éliminatoire, la colonne vertébrale Baptiste Reynet, meilleur gardien de Ligue 2 l’an dernier, étant solide. Le renforcement du ligament extérieur Arnold Bouka Moutou, 16 matchs avec Angers en ligue 1, permet même de rivaliser avec les autres clubs le temps que la blessure guérisse.
L’Homme à ne pas suivre : Cédric Varrault
Capitaine du club depuis le retour de Dijon en Ligue 2 lors de la saison 2012-2013, Cédric Varrault est le pilier de la défense dijonnaise depuis 2011. Mais voilà, à 36 ans, le défenseur français n’a plus les jambes qui avaient fait de lui une valeur sûre de la Ligue 1 à Nice et à Saint-Etienne. S’il sort d’une saison pleine en Ligue 2 avec 34 matchs, lorsqu’il faudra se coltiner des Germain, Cavani ou encore Lacazette, le manque de vitesse du vieux briscard qu’est devenu Varrault risque de causer des ennuis à son club. Seul joueur à avoir connu la Ligue 1 avec Reynet, parti entre temps à Lorient avant de revenir, le capitaine dijonnais mérite sa place sur le terrain mais attention quand même à ne pas se faire briser les reins sur les crochets adverses.
Pourquoi Olivier Dall’Oglio va se retrouver sur le banc de l’OM ?
Élu meilleur entraîneur de Ligue 2 la saison dernière après avoir emmené Dijon en Ligue 1 avec en prime une deuxième place et la meilleure attaque du championnat (62 buts), Olivier Dall’Oglio est devenu en quelques années une valeur sûre de notre chère deuxième division. Après un début de saison fracassant en Ligue 1 avec le DFCO, Dall’Oglio devient très vite estimé et respecté par ses nouveaux collègues. Le 10 décembre 2016, pour le compte de la 17e journée, Dijon reçoit un OM qui trime à la quinzième place du championnat. Les Bourguignons infligent un sévère 3-0 aux Marseillais grâce à un triplé de Marvin Martin. Résultat, Franck Passi est démis de ses fonctions durant la trêve hivernale. MLD et son nouveau président Giovanni Ciccolunghi sont séduits par l’entraîneur né à Alès et voient en lui le coach parfait pour l’OM. En 6 mois, Dall’Oglio ramène Marseille à la cinquième place et qualifie le club pour la Ligue Europa grâce au recrutement de MM qui finit meilleur passeur de Ligue 1 et retrouve les Bleus lors de l’été 2017.
L’inexpertise de…Guillaume, commerçant chez la moutarderie Fallot à Beaune
« Il y aura une vraie bonne ambiance l’an prochain au stade, j’irai voir ça avec mes enfants qui suivent le club. C’est important pour la ville car le foot est le sport le plus suivi. J’ai une quarantaine d’années, ça fait très longtemps que j’entends parler de Dijon en L1 donc je vois cette montée d’un bon œil. On connaît l’historique du club d’Auxerre, de son centre de formation, c’est bien pour notre chauvinisme même si on est content pour les Bourguignons que ça soit Auxerre ou Dijon. On aimerait qu’ils remontent aussi en Ligue 1. J’ai de la famille dans le Nord donc j’ai suivi l’arrivée de Marvin Martin à Dijon même si son passage à Lille n’a pas été fameux d’après ce qu’on m’a dit. »
Le mois après mois
Août : Dijon réalise un début de saison parfait, 3 victoires en 3 matchs dont une contre Lyon à domicile sur un but de Sammaritano qui bat Valbuena de la tête. Suffisant pour que les médias comparent Dijon au Angers de l’an dernier.
Septembre : La folie dijonnaise continue. Malgré une défaite 5 à 0 au Parc des Princes, suite au carton rouge de Varrault à la 6e minute après un double petit-pont de Ben Arfa, le DFCO continue sa belle série et reste troisième de Ligue 1.
Octobre : L’embellie reprend de plus belle avec une victoire à Saint-Étienne et une qualif’ en Coupe de la Ligue contre Auxerre dans le derby de la Bourgogne. Surnommé le nouveau Leicester, Dijon est deuxième de Ligue 1.
Novembre : Première série négative, avec trois nuls et une première défaite à domicile contre Monaco. À noter le tacle de Florent Balmont, les deux pieds décollés du sol, qui blesse Falcao au genou gauche. L’ancien milieu Lillois prend 6 mois de suspension.
Décembre : Rien ne va plus à Dijon où mis à part la victoire à Gaston-Gérard contre l’OM, les hommes de Dall’Oglio enchaînent 4 défaites de suite et se font éliminer de la Coupe de Ligue contre Lyon et en Coupe de France contre Auxerre qui prend sa revanche.
Janvier : Après un mercato hivernal qui a vu Marvin Martin partir à l’OM, Dijon décide de recruter Mourad Meghni. Un MM qui remplace un autre MM, la nouvelle recrue flambe dès son arrivée avec un doublé contre Lille.
Février : Dijon continue de naviguer entre la 13e et la 15e place, enchaînant les matchs nuls dans ce mois de février, dont un bon vieux 0-0 à Saint-Symphorien pour rendre hommage à la Ligue 2 qu’ils ont quittée ensemble l’an dernier.
Mars : Réduite à 4 mois pour bonne conduite, la peine de Florent Balmont prend fin pour la rencontre contre Nice. Content de rejouer contre son ancien club, le milieu français célèbre son but victorieux en faisant un doigt d’honneur à Noël Le Graët, présent en tribune, qui s’était révolté contre la réduction de peine offerte à Balmont, alors que Dijon luttait pour le maintien avec Guingamp.
Avril : Alors qu’on entre dans le money time, Dijon perd ses moyens et recule au classement. Avant les trois dernières journées de Ligue 1, les Bourguignons sont 17e avec seulement 2 points d’avance sur Guingamp, premier non-relégable.
Mai : C’est l’heure de la finale pour le maintien entre Toulouse 18e et Dijon 17e. Un nul suffit à Dijon pour se maintenir en Ligue 1, une défaite et c’est la Ligue 2. Nouveau coach de Dijon depuis le départ de Dall’Oglio à l’OM, Luis Fernandez tente une causerie à la Pascal Dupraz. Échec total, Dijon prend 3-0 et Dupraz refait le coup pour la seconde année consécutive. Dijon retrouve lui sa chère Ligue 2.
Le onze-type
Reynet – Chafik, Varrault (c), Abdelhamid, Bouka Moutou – Balmont, Marié – Amalfitano, Martin, Sammaritano – Diony.
La charade
– Mon premier est une expulsion de gaz du tube digestif par la bouche- Mon second est une partie de l’anatomie de Thierry Henry détestée par les Irlandais
– Mon troisième est une « Femme de loi »
– Mon quatrième est le rôle d’Alexandra Lamy dans la série qui l’a rendue célèbre avec Jean Dujardin.- Mon cinquième est un adjectif possessif féminin.
– Mon sixième a permis à Jean-Pierre Raffarin de briller dans la langue de Shakespeare.
– Mon tout affrontera son grand frère cette saison en Ligue 1
Par Steven Oliveira