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« La Décima se devait d’être spéciale et elle l’a été »

Par RD, PP et MG
6 minutes
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Quelques heures avant de voter pour désigner ses députés, l'Europe s'est réunie pour regarder la finale à suspense de la Ligue des champions entre le Real Madrid et l'Atlético. Ce matin forcément, entre deux papiers sur les enjeux de ce scrutin, les quotidiens européens accordent quelques lignes pour évoquer le bisou de Casillas à Ramos et saluer le beau parcours du onze de Simeone. Revue de presse.

L’Espagne s’incline devant la Décima du Real

« La DECIMA » . Le Real Madrid n’attendait qu’elle, ses journaux-supporters également. À l’unisson, Marca et As se réjouissent de cette victoire merengue. D’une, car elle va booster leurs ventes dominicales. Et de deux, car leurs chouchous sont venus à bout du petit voisin de l’Atlético. « Le Real Madrid a décroché sa si désirée dixième Coupe d’Europe, en étant fidèle à son histoire, en luttant dans une finale qu’elle avait perdue et en envoyant le match en prolongation à la 93e minute » , entame le quotidien le plus vendu du pays. Même constat chez le voisin As : « La Décima devait être spéciale et elle l’a été. Elle ne pouvait être une coupe de plus, un triomphe comme un autre, ni un bonheur comparable. »

Une fois les introductions enflammées faites, tous les canards du pays évoquent le « miracle de Ramos » . Marca en tête. Sans oublier le trou d’air de San Iker sur l’ouverture du score de Godín. « Casillas est allé courir embrasser Ramos et lui a fait un bisou dans le cou, le remerciant, avec des larmes dans les yeux. Faisant honneur à sa légendaire bonne fortune providentielle, Casillas a terminé par lever la dixième à Lisbonne » , raconte El Pais. Du côté de l’Atlético, le compteur reste bloqué à zéro. Une répétition de ce qui était déjà arrivé il y a de ça 40 ans. « 40 ans après, l’Atlético répète le même scénario qu’en 1974, quand un but de Schwarzenbeck avait permis l’égalisation du Bayern Munich dans les dernières secondes » , se rappelle le Mundo Deportivo.

Mais la meilleure analyse de cette finale reste les « Como vamos a querer » des supporters merengues. Des fans toujours présents ce dimanche matin, une Mahou entre les mains, et les yeux tout ronds. Ronds comme le numéro 10, comme cette Décima.

Petite pensée de l’Angleterre pour Gareth Bale

En Angleterre, le Guardian salue d’abord la performance des deux équipes en évoquant une finale « excentrique » , un Atlético « tactiquement au point et qui a tout donné » et une fin de match « cruelle et brutale » pour les Colchoneros. Le Real, lui , n’a « jamais abandonné » et, à l’image de Gareth Bale, a été récompensé tardivement.

Le Telegraph, lui, insiste évidemment sur la performance de Gareth Bale qui « justifie son étiquette de Galactique, en sécurisant la Decima avec son but en prolongation. » La fin d’une première saison « glorieuse et fantastique » pour le Gallois. Le Times salue un « Real revenu de loin pour s’offrir la Decima » et un « marathon dramatique de 2 heures » , mais insiste également sur la performance de Bale : « Le joueur le plus cher du monde offrant le trophée le plus scintillant à son club, après 12 ans d’attente. »

Pour l’Evening Standard, le Gallois, après avoir « manqué l’ouverture du score en milieu de première mi-temps, s’est rattrapé en offrant la Decima au Real » dans une « finale haletante » qui a laissé l’ « Atlético K.O. » .

Enfin, The Independent évoque une « finale sous haute tension, peu d’occasions et pas mal d’erreurs, mais un scénario à couper le souffle » .

L’Italie fière d’Ancelotti et critique envers Benzema

Évidemment, en Italie, on est fier de Carlo Ancelotti. Noté 8/10 par la Gazzetta Dello Sport car malgré « les deux erreurs Coentrao et Benzema, il a su corriger le tir » , l’entraîneur du Real Madrid fait la Une du quotidien milanais qui titre « Carletto soulève la dixième » . Les pages roses n’oublient pas de rappeler que si les Merengues rentrent dans l’histoire avec cette Decima, Ancelotti n’est pas en reste avec une cinquième Ligue des Champions à son palmarès (deux en tant que joueurs, trois en tant que coach).

Pas en reste, Sergio Ramos, noté 7,5 sur dix, est « celui qui arrive quand tout semble terminé » . Bulletin de notes toujours, la Gazzetta Dello Sport se paye Karim Benzema (4,5) : « Diego Costa est sorti, lui n’est jamais vraiment entré. Il est resté 80 minutes sur le terrain sans que cela ne soit justifiable » .

S’il n’hésite pas à rappeler qu’Ancelotti rejoint notamment Bob Paisley dans le groupe très fermé des entraîneurs à trois C1, le Corriere Della Sera se concentre plutôt sur le fait que les Colchoneros se « sont écroulés dans le temps additionnel » . Selon le Corriere, le Real « a battu l’Atlético comme chaque ultra voudrait gagner un derby: une égalisation dans le temps additionnel, quand tout semble perdu et un triomphe en prolongations » .

Pour la Repubblica enfin, « Ancelotti offre la Decima aux Blancs, après leur finale la plus rocambolesque » . Une Repubblica pour qui « Simeone a quasiment tout bien fait pendant 92 minutes » et qui, elle aussi, cherche Karim Benzema. Un pays qui ne comprend pas que Rim-K se réservait pour le Mondial.

Les Pays-Bas mettent un 9/10 à leur arbitre

Pas de Hollandais en finale, une première depuis 2011. Eh bien non, puisque l’arbitre de la rencontre, Bjorn Kuipers, est originaire d’Oldenzaal. C’est donc via le prisme de son arbitre international de 41 ans que les Oranje ont tranquillement débriefé cette finale. Une analyse action par action pour Het Parool et un bulletin dans l’ensemble positif pour l’arbitre international tour à tour « excellent » et « impassible » dans la « fureur espagnole » .

En une du Telegraaf, c’est la vidéo de la rage de Simeone envers Varane qui déride le lecteur, tandis que le quotidien généraliste Het Volkskrant (le journal du peuple) évoque pour sa part le sang froid de Bjorn Kuipers devant des Espagnols « colériques » , mais admet que son arbitre a par instant « perdu le contrôle du match » .

La Belgique et la défaite de Courtois

Plus que la finale de la Ligue des champions, c’est la fusillade au musée juif de Bruxelles et le triple scrutin du jour concernant les parlements régionaux, fédéraux et européens qui fait la Une en Belgique. Et même dans les pages sports, la blessure de Simon Mignolet prend le pas sur la finale de C1.

Il n’empêche que pour La Dernière Heure les Sports comme pour beaucoup d’autres quotidiens belges, dont le journal Le Soir, on parle surtout du « rêve brisé » de Thibaut Courtois et de Toby Alderweireld. Et si les deux Belges de la finale n’ont pas été exempts de tout reproche, au nord du pays, De Morgen (le matin) regrette quand même amèrement que les deux Diables rouges n’aient pas rejoint leurs compatriotes Éric Gerets (1988) et Daniel Van Buyten(2013) au rang des joueurs déjà sacrés dans la compétition.

Pour De Staandard, c’est carrément la défaite de Courtois et d’Alderweireld avant d’être celle de l’Atlético, même si la maladresse d’Iker Casillas ne manque pas d’amuser la rédaction du quotidien néerlandophone.

Suisse, nez fin et José Mourinho

Forcément moins autocentré, la Suisse était aussi, et de manière moins surprenante, plus neutre. Le Matin avait ainsi choisi de revenir sur cette finale via les conférences de presse de Diego Simeone et Carlo Ancelotti. Et au petit jeu des bons mots, c’est le flegme de l’Argentin qui semble séduire le journal dominical qui parle notamment de la salve d’applaudissements reçue par l’entraîneur des Colchoneros en salle de presse. Les éloges pour Simeone, la gloire pour le « Mister » .

Si Le Matin parle de l’échec de Mourinho pour mieux valoriser « le triomphe » d’Ancelotti, L’Express évoque lui le « nez fin » du stratège italien, passé maître dans l’art de la remobilisation de ses troupes et auteur d’un double changement heureux avec les entrées au jeu d’Isco et Marcelo à l’heure de jeu. Le quotidien de Neuchâtel n’oublie pas non plus « le choix risqué » opéré par le « sulfureux » Diego Simeone en titularisant Diego Costa, mais se refuse comme tout le monde à lui jeter la pierre. Un moindre mal pour l’Argentin.

Enfin, et au-delà de la Décima, c’est bien « l’incroyable retournement de situation » provoqué par Sergio Ramos qui retient l’attention de la Tribune de Genève. Mais mieux que le scénario ou « l’énorme erreur de Casillas » , c’est l’envie affichée par « la bande d’affamés » de Simeone que salue le quotidien de Genève.

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