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La chance au tirage ?

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La chance au tirage ?

Bordeaux et Lyon sont impatients. La France aussi pour le coup. On saura aujourd'hui si l'Hexagone peut décemment envisager d'aller plus loin en Champions League. Intrinsèquement, Bordeaux peut rêver des quarts, surtout si le tirage est clément. Du côté de Lyon, il faudra en revanche un exploit, particulièrement si le sort dresse un cador sur sa route. So Foot vous donne les clés des tirages hardcore ou bidons.

BORDEAUX (1er du gr.A, 16 points, recevra au match retour)

Le tirage bouillant : Milan et Inter. On ne va pas se mentir, les deux clubs milanais, c’est costaud. En Ligue des Champions la science tactique transalpine est un postulat qu’il ne faut pas négliger (les Marseillais peuvent en témoigner). Sur le papier, l’Inter est largement supérieure aux Girondins. Julio Cesar bouffe Carrasso, Eto’o dézingue Chamakh, Stankovic s’amuse avec Wendel et Mourinho n’a rien à apprendre de Laurent Blanc. Oui, l’Inter, quadruple champion d’Italie en titre est à éviter. Mais force est de constater que les Nerazzurri courent après la C1 depuis 1965, et cette sempiternelle étiquette de losers peut faire pencher la balance psychologique en faveur des Bordelais. Reste le Milan, le mythe, la classe, le club de l’édenté Silvio. Capable du meilleur (gagner à Madrid) et du pire (perdre à la casa contre Zurich). Mais bon, on ne gagne pas sept C1 par hasard.

Le tirage casse-couilles : Porto. Chaque année, le FC Porto se fait dévaliser par les riches de ce monde – sans trop opposer de résistance. L’intersaison 2009 n’a pas échappé à la règle, la Ligue 1 en sait quelque chose (Lucho, Lisandro et Cissokho). Pourtant, le champion du Portugal est toujours là, fidèle au rendez-vous. La cuvée actuelle n’a rien à envier aux précédentes. Découvert au Japon, Hulk est un monstre. Puissant, véloce, buteur, le lascar peut faire basculer un match à lui tout seul. Outre le gardien et les latéraux, le Brésilien est bien entouré : Falcao, Valeri, Rodriguez ou encore Belluschi.

Le tirage « Ouais, ok » : CSKA Moscou, Stuttgart. On en convient, aller se peler les miches à Moscou en plein février, c’est moyen. Mais le championnat russe vient de s’achever et ne reprend qu’en mars. Autrement dit, les joueurs du CSKA seront hors de forme et en manque de rythme au moment d’attaquer les huitièmes de finale. De plus, le marché des transferts sera passé par là (Krasic et Akinfeev sont notamment concernés). Néanmoins le CSKA peut compter sur quelques pépites, dont Alan Dzagoev, milieu créateur de 19 berges, éternel calineur de cuir ainsi que l’attaquant tchèque de 20 berges Tomas Necid.

Stuttgart est en crise, c’est un euphémisme. Markus Babbel vient de se faire lourder, Jens Lehmann est toujours aussi con, Matthieu Delpierre est capitaine, Ludovic Magnin est suisse et roux, Pavel Pogrebnyak est une arnaque, bref, le club de Mercedes est un adversaire à prendre. Pis, le club pointe à une quinzième place qui en dit long sur sa forme. Niveau bons points, on peut citer la nouvelle génération allemande issue de l’immigration, à savoir le robuste central Serdar Tasçi et le milieu Sami Khedira. Et c’est tout…

Le tirage « on dit merci qui ? » : Olympiakos. Un club dans lequel Didier Domi est titulaire est forcément une escroquerie. CQFD.

OLYMPIQUE LYONNAIS (2ème du gr.E, 13 points, se déplacera au match retour)

Le tirage « Un tour et puis s’en va » : Chelsea et Barcelone. Malgré un passage à vide en championnat, Chelsea reste l’un des favoris au titre final. Drogba, Lampard, Essien… c’est quand même autre chose que Gomis, Gonalons ou Makoun. Puis, jouer sa survie au match retour à Stamford Bridge, on a connu plus facile comme challenge. Mais si les Gones peuvent craindre les Blues, que dire alors du FC Barcelone, tenant du titre et qui réalise son meilleur début de championnat depuis sa création. Une statistique qui calme : les Blaugranas ont tenu le ballon pendant 69% de leurs matches durant la phase de groupes. Aucune autre équipe n’a fait mieux. Autrement dit, les Lyonnais vont devoir courir et prier pour ne pas exploser au match retour. Pas comme l’an dernier en gros (5-2). Zlatan, Messi et Iniesta… c’est quand même autre chose que Gomis, Gonalons ou Makoun.

Le tirage « On y croit mais on va prendre une rouste » : Real Madrid et Manchester United. La finale se jouera à Santiago Bernabeu, antre du Real. Rien que pour ça, les Galactiques sont à éviter. Le plan de Florentino Perez est simple : dépenser sans compter pour ramener une dixième coupe aux grandes oreilles dans la vitrine. La Maison Blanche prend doucement forme, articulée autour d’un CR9 qui pète le feu (6 buts en C1). La blessure de Pepé (six mois) pourrait déstabiliser l’arrière garde madrilène qui puait déjà la faillite. Sur un malentendu donc, tout est possible. La défense justement, c’est le point noir de Manchester United cette saison. Vidic, Ferdinand et Evans se relaient à l’infirmerie depuis le début de la saison. Difficile d’être serein quand on aligne Fletcher et Carrick en charnière centrale. Mais d’ici février, le mercato aidant, le back four des champions d’Angleterre aura surement meilleure gueule. Valencia commence à prendre ses marques et Rooney est le seul véritable franchise player d’Europe. Il se murmure que Patrice Evra serait impatient d’affronter des adolescents lyonnais.

Le tirage « Pourquoi pas ? » : Arsenal et Séville. Arsenal est l’équipe la plus imprévisible d’Europe. Capable d’aller se farcir Liverpool à Anfield le dimanche et de galérer contre Burnley le mercredi. En Europe, c’est pareil. Outre la jeunesse de l’équipe, les Gunners ont toujours le même problème : les blessures. Van Persie, pourtant en forme olympique, s’est fait casser en deux avec son équipe nationale, Walcott est en verre, Eduardo a des dents bizarres et Diaby couve une méningite un jour sur deux.

Enfin, l’inconnu, le FC Séville, peu habitué à fréquenter les joutes européennes de la Ligue des Champions. Régulière en Liga depuis 4/5 ans, la bande à Kanouté est difficile à évaluer. Certes, elle compte des joueurs de qualité (Navas, Capel, Perotti ou Adriano) et une mitraillette brésilienne avec Luis Fabiano, mais les andalous sont moins sereins défensivement. Escudé-Squillaci, on connaît la chanson. Méfiance pour le retour au bouillant Sanchez Pizjuan, certains coqs y ont laissé des dents.

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