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La bonne pioche Javi García

Par Léo Ruiz
La bonne pioche Javi García

Après trois saisons à Benfica, Javi García a rejoint Manchester City dans les dernières heures du mercato. Pas le nom le plus ronflant, pas le transfert le plus bruyant, le jeune international espagnol est quand même venu pour devenir une pièce essentielle du onze de Mancini.

C’était l’une des rumeurs de ce mercato estival. Il a finalement fallu attendre les dernières heures du mois d’août pour voir Javi García rejoindre les Citizens. Avec Maicon et Nastasić, le récent international espagnol a fait partie de la vague de dernière minute qui a déferlé sur Manchester. Son coût, 20 millions d’euros. Beaucoup d’argent à première vue pour un joueur pas très médiatique, mais le gaillard est une valeur sûre à son poste. Milieu récupérateur de type sentinelle, l’ancien de Benfica sort de trois belles saisons au Portugal, où ses performances en Superliga et en coupes d’Europe ont alerté les recruteurs anglais. Et Vicente del Bosque. Convoqué pour la première fois avec les A au mois de mai dernier, le champion d’Europe des moins de 19 ans (en 2006) s’est retrouvé dans la pré-liste espagnole pour l’Euro, qu’il n’a finalement pas disputé. Compliqué, avec les Busquets, Xabi Alonso et Javi Martínez.

Fabriqué au Real

Javi García, c’est un joueur de plus de la Fábrica jugé trop juste pour s’imposer dans l’équipe première du Real Madrid. Très bon avec Castilla au milieu des Soldado, Negredo et Valero, il est barré à l’étage d’au-dessus par Emerson et Diarra et est vendu à Osasuna, où il réalise une belle première saison en Liga. Suffisamment pour que le Real fasse valoir son option d’achat et le ramène dans la capitale. Intégré dans le groupe de Juande Ramos en 2008, il participe à une quinzaine de matchs de championnat et découvre la Ligue des champions avec son club formateur, sans convaincre. Le plus beau buste du football moderne part donc pour Lisbonne, où il explose et remporte son premier titre dans une équipe de dingue (Di María, David Luiz, Ramires, Aimar, Coentrão et Saviola, entre autres). Ce Benfica même qui sort l’OM en Europa League avant de buter sur Liverpool en quarts de finale. Avec les départs successifs, les Lisboètes repassent derrière Porto en championnat, mais continuent à se montrer sur la scène européenne, avec ce quart de C1 la saison passée, perdu de justesse contre Chelsea, futur champion. Les observateurs ne se trompent pas, au milieu de terrain, le patron, c’est Javi García. United se penche sur son cas dès l’hiver, mais c’est finalement le rival mancunien qui l’embauche.

Premier match, premier but

« C’est une étape importante dans ma carrière. Je suis venu dans l’un des meilleurs clubs du monde, le champion d’Angleterre. Un club qui n’a pas de limites. Ici, je suis entouré des tout meilleurs joueurs » , déclarait-il à Marca peu après sa signature. Passé dans un autre monde, l’Espagnol doit désormais s’imposer dans le onze de Mancini. Il a toutes les armes pour. Lors de sa première titularisation le week-end dernier, sur la pelouse de Stoke (1-1), Javi García a marqué les esprits. Un but, une grosse densité physique, une énorme occasion dans les arrêts de jeu et le titre honorifique de Man of the match. Le bonhomme est puissant, dominateur dans les airs, propre techniquement et à la fois jeune et expérimenté. Des qualités qui devraient le placer devant ses concurrents, De Jong et Rodwell, dans la hiérarchie des numéros 6. Mancini compte sur son profil différent pour renforcer un secteur défensif en difficulté depuis le début de saison, pour équilibrer l’équipe et fournir des ballons propres aux techniciens installés devant lui. Face au Real Madrid, pour son retour à la maison, Javi García a souffert des pénétrations merengues, même si les couloirs ont été les plus durement touchés. Cet après-midi, il enchaînera avec son premier choc de Premier League, contre Arsenal, à l’Etihad Stadium. Le genre de semaine qu’il est venu chercher en Angleterre.

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