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  • France/Costa Rica (2-1)

La bonne formule ?

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La bonne formule ?

La France a remporté son premier test-match avant le Mondial sud-africain. Pourtant menés, les Bleus seront rapidement revenus dans le coup grâce à un défenseur adverse et Valbuena, numéro dix, à dix minutes de la fin. Allez, disons-le, ce soir, la troupe de Domenech semble emprunter un bon chemin.

Qu’allait donc ressortir de cette semaine payée en Chèque-Vacances à Tignes, entre une cascade en buggy, du biathlon en raquettes, un peu de foncier, un Diarra en moins et une révolution tactique annoncée ? L’étape lensoise contre le Costa-Rica accouche d’un premier embryon de cette « France en mission Afrique du Sud 2010 » . Et le coït n’avait pas poussé à l’orgasme jusqu’à présent (campagne de qualif’ laborieuse et une fessée mal venue contre les Espagnols au SDF). Domenech concrétise enfin ses intentions avec le seul Toulalan en pur récupérateur, accompagné de Gourcuff et Malouda, pour laisser un petit trident pas vilain Ribéry-Anelka-Govoua devant. Avec Evra capitaine, Domenech innove, comprenez donc qu’il cale d’entrée Henry sur le banc, titulaire du poste en Catalogne. Mais Domenech conserve toujours sa petite contradiction de côté. Alors que la défense a besoin d’être rassurée le plus rapidement, il préfére placer Mandanda dans les bois, plutôt que Lloris.

Sur l’entame de la rencontre, le petit côté séduction prend sur le terrain. On court plus que contre l’Espagne. Ces Bleus présentent au moins une dynamique bien plus offensive qu’à l’habitude. Malouda, peut-être le véritable prochain atout de l’équipe de France, envoie un caviar pour Govou, qui frappe sur Navas (9ème). On commence à peine à se dire qu’elle a de la gueule cette équipe, qu’Hernandez calme tout le monde. Pas attaqué, en ballade entre la ligne de défense et du milieu français, envoie une chique à la trajectoire Jabulani (le nom du ballon), donc flottante. Après, soit Mandanda est surpris, soit il dort, soit il n’y peut rien, mais le Costa Rica ouvre le score (11ème).

Les Français avalent la couleuvre mais réagissent rapidement. Bien sûr, sans doute peu habitués à autant d’initiatives offensives, le tout manque encore de précisions. Ribéry paraîtra parfois un peu brouillon dans les 20 derniers mètres (combinaison avec Gourcuff, 15ème) mais sera surtout à la conclusion de l’égalisation française, enfin presque. La Toul’ presse et décale Ribéry. Son centre en première intention est détourné dans son propre but par Sepeiro (22ème).

Pour le reste, les Bleus alterneront rapidement entre le bon et les petites frayeurs. Ruiz échauffe Mandanda (24ème), Gourcuff met du temps à se régler dans ses frappes, Gallas a la jambe molle et met en difficulté Mandanda (30ème), Malouda combine bien avec Govou, rarement décevant, faut le dire (33ème) et enfin une tête costa-ricienne fracasse la barre transversale des Bleus (34ème). Ou l’action qui laisse encore poindre une faiblesse défensive sur coups de pied arrêtés. Au moins, l’histoire n’est pas sévère et laisse l’équipe de France à flot jusqu’à la pause. En deuxième période, Domenech change quelques hommes. Gallas, mouais, laisse son poste à Squillaci, Henry désquatte le banc pour Anelka et Toulalan peut souffler en laissant le Diarra valide prendre les clés de la récup’. Le tout donnera un ensemble qui prend quand même forme et ne fonctionne pas trop mal. Le système plus offensif a forcément les défauts de ses qualités, avec un replacement nécessairement plus tardif dont ont réussi a profiter, parfois le Costa Rica, une équipe a la technique vraiment pas crade. Il y a toujours une sorte de maladresse dans le dernier geste – Henry (57ème), Squillaci (71ème) à la relance manquée de Diarra pour Parks seul face à Mandanda (75ème) – mais ces Bleus ont proposé quelque chose, qu’on n’arrive pas à clairement définir surtout avec un Valbuena en dernier ressort. On a beau ne pas voir ses genoux entre ses chaussettes et son short, Pti Vélo n’est sans doute pas encore sorti de son rêve. Gonflé à bloc comme un Savidan, il marquera sa première sélection d’un but décisif (84ème). Il aura profité aussi d’un Diaby qui a pour une fois l’occasion de régaler un peu avec les Bleus.

Finalement, et cela n’était pas arrivé depuis longtemps; la rencontre apporte plus de bonnes nouvelles que des mauvaises : les Bleus n’ont pas perdu, peuvent se féliciter de cette victoire contre un bon sparring-partner, sont encourageants. Thierry Henry est en revanche toujours une énigme. Mais bon, paraît-il qu’il a faim. L’adversaire du soir n’était peut-être pas assez appétissant.

Ronan Boscher

Totò Schillaci, pour une nuit éternelle

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