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La Belgique, plus forte que jamais ?

Par Quentin Moynet
La Belgique, plus forte que jamais ?

Absente des grandes compétitions internationales depuis 2002, la Belgique a largement les moyens d’aller chercher son billet pour la Coupe du Monde 2014. Cela commence ce soir à Cardiff contre le Pays de Galles.

Euros 2004, 2008 et 2012, Coupes du Monde 2006 et 2010. La Belgique a manqué les cinq dernières grandes compétitions internationales. Depuis son huitième de finale perdu contre le Brésil en 2002, plus rien. Mais aujourd’hui, les Belges en sont convaincus, ça va changer. Et ils ont des raisons d’y croire. La Belgique a rarement eu une telle équipe sur le papier. Ça part du gardien. Ou plutôt des gardiens, puisque le prodige de l’Atlético Madrid Thibaut Courtois doit faire face à la concurrence de Simon Mignolet dont les performances à Sunderland ne passent pas inaperçues. Souvent critiquée dans le passé, la défense belge peut pourtant s’appuyer sur une charnière Vincent Kompany – Thomas Vermaelen de très très haut niveau. Les deux mecs sont juste capitaines de Manchester City et Arsenal. Ça calme. C’est sans doute sur les côtés que le bât blesse. Excellent dans l’axe, le Soulier d’Or néerlandais Jan Vertonghen doit se résigner à jouer à gauche – « J’y ai joué les derniers matches et le coach a plus ou moins dévoilé quelle était sa paire centrale de prédilection » -, tandis que Guillaume Gillet dépanne à droite.
Defour, génial bien qu’asthmatique
Au milieu, ça claque. Axel Witsel, acheté 40 millions d’euros par le Zénith et dont le talent n’est plus à prouver, Marouane Fellaini, le boss des Toffees d’Everton, « une bête » selon Joe Allen, Moussa Dembélé, mobile et doué d’une conduite de balle exceptionnelle, Steven Defour, asthmatique mais de plus en plus impressionnant à Porto, sans oublier Dries Mertens, Nacer Chadli, qui est blessé, et surtout Eden Hazard. Le nouveau Blues n’est pas aussi flamboyant en équipe nationale qu’en club, mais « l’apprentissage commence à porter ses fruits, assure son directeur technique national, Philippe Collin, dans Het Nieuwsblad. Il y a bien un moment où cela va finir par fonctionner, ce n’est pas possible autrement. J’ai confiance en Marc Wilmots, qui lui donne de temps en temps un bon coup de pied au cul comme il en a besoin. » Devant, les noms font moins rêver, mais ça reste solide. Probablement remplaçant ce soir car à cours de forme et légèrement blessé à la cheville, Romelu Lukaku revit depuis son prêt à WBA et pourrait rapidement redevenir l’attaquant virevoltant qu’il était à Anderlecht. En attendant, les Diables Rouges devront faire avec Christian Benteke et Kevin Mirallas. Et c’est déjà pas mal, le nouvel attaquant d’Everton n’ayant plus rien à voir avec celui qu’il était à Lille et à Saint-Étienne.
« Sortir de notre rôle de parent pauvre »
Bref, le talent ne manque pas dans cette équipe, et ça commence (enfin) à se voir sur le terrain. Après avoir tenu la France en échec au Stade de France (0-0) et s’être incliné de justesse à Wembley contre l’Angleterre (1-0), les joueurs de Marc Wilmots ont surclassé les Pays-Bas (4-2) il y a à peine trois semaines. Si le nouveau sélectionneur belge refuse de céder à l’euphorie, les dernières performances de son équipe donnent de l’espoir à tout un peuple prêt à vibrer. « Je pense que si nous poursuivons de la sorte, nous pouvons viser haut, confie Defour à Sport/Foot Magazine. Nous devons oser sortir de notre rôle de parent pauvre. Il faut être honnêtes et se dire : avec les atouts qui sont les nôtres, nous devons aller à la Coupe du Monde. » Pour cela, il faudra venir à bout de la Serbie et de la Croatie qui apparaissent comme les deux principaux adversaires de la Belgique sur la route du Brésil. Difficile, mais jouable. « J’ai confiance en notre qualification pour ce Mondial, commente Vermaelen qui vise deux victoires d’entrée contre le Pays de Galles et la Croatie. Chaque joueur est habitué à jouer des matches au sommet semaine après semaine. On ne sera donc pas paralysés. » « On se fait plus respecter, nos adversaires le disent et se sentent en danger face à nous, poursuit Van Buyten dans La Dernière Heure. Maintenant, le chemin sera long et il va falloir beaucoup prouver. Mais le potentiel est là, ça ne tient plus qu’à nous. » Reste donc à assumer ce nouveau statut de favori. Dès ce soir à Cardiff contre la bande à Bale, Allen et Ramsey.

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