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La ballade nord-irlandaise

Par Alexandre Doskov
La ballade nord-irlandaise

Les nations de l'Union Jack sont en forme. L'Angleterre a été la première équipe qualifiée pour l'Euro 2016. Le Pays de Galles domine son groupe, devant la Belgique. Mais la surprise du chef, c'est l'Irlande du Nord, qui squatte la première place de sa poule, et qui s'apprête à connaître les joies européennes pour la première fois de son histoire.

Le cinquième chapeau du tirage au sort des éliminatoires de l’Euro 2016 aura donc réussi aux pays d’Europe du Nord commençant par « I » , et terminant pas « lande » . Après l’exploit de l’Islande, qui a obtenu sa première qualification pour une compétition majeure en battant, entre autres, les Pays-Bas deux fois, c’est au tour de l’Irlande du Nord d’être en passe de perdre sa virginité européenne. Bien partis pour sortir dans les deux premiers d’un groupe F peu sexy mais homogène, les Nord-Irlandais pourraient bien débarquer bruyamment dans nos troquets en juin prochain.

Monday, happy monday. Ou presque.

Mathématiquement, les coéquipiers de Steven Davis – le capitaine – auraient même pu assurer leur qualification dès lundi soir, s’ils étaient allés chercher les trois points de la victoire à domicile, face à la Hongrie. Les Magyars, troisièmes du groupe et encore en lice pour la qualification, ont même donné des sueurs froides aux Nord-Irlandais qui ont dû attendre la dernière minute du temps réglementaire avant d’égaliser et d’arracher le nul. Tant pis pour la folie dans Belfast, qui devra attendre encore un peu. Kyle Lafferty, serial buteur de la Green and White Army depuis le début de ces éliminatoires, avait annoncé au Guardian peu avant la rencontre : « Les joueurs savent que c’est le match le plus important de leur carrière. (…) Si on gagne, on écrira l’histoire. »

Un terme avec lequel le peuple d’Irlande du Nord ne badine pas. Et Dieu sait que l’histoire de la sélection nord-irlandaise a besoin de renouveau. Absente en Coupe du monde depuis son élimination au premier tour en 1986 et n’ayant jamais mis les pieds à l’Euro, la 40e nation mondiale au classement FIFA regretterait sans doute longtemps de ne pas sortir d’un groupe sans aucune équipe de premier plan, et taillé pour les belles aventures. Car c’est au milieu d’un Erasmus footballistique peu rutilant, entre des Roumains et des Hongrois coriaces, des Finlandais poussifs, des Grecs à la ramasse et des îles Féroé surprenantes, que les Nord-Irlandais ont fait leur trou. Le tout deux ans après avoir frôlé le ridicule lors des éliminatoires du Mondial 2014, une campagne conclue par une avant-dernière place en poule et une seule victoire en dix rencontres.

IRA ou IRA pas ?

Un sursaut expliqué par Michael O’Neill, head coach des Norn Iron, par la constitution d’un noyau dur au sein de l’équipe. « J’ai toujours su que si nous pouvions avoir une équipe et la conserver sur le terrain, nous serions compétitifs, et on a montré que c’était le cas » , déclarait-il vendredi dernier après la victoire des siens face aux îles Féroé. La comparaison est en effet criante. Seuls Roy Caroll et Steven Davis avaient disputé l’ensemble des matchs des éliminatoires pour la Coupe du monde, ils sont trois fois plus à avoir disputé la totalité des éliminatoires de l’Euro.

O’Neill, qui avait fait le tour du monde anglophone lors de sa carrière de joueur (il a joué en Irlande, en Écosse, en Angleterre et aux États-Unis), a d’ailleurs passé cette fameuse soirée de vendredi à tenter d’éviter d’avoir des nouvelles des autres matchs du groupe, afin de rester concentré sur la performance de ses gars. « J’ai déjà été dans cette situation en tant que joueur, quand vous vous occupez des autres résultats. (…) La chose la plus importante est de rester focalisés sur nous-mêmes. » Un coach mère poule, qui sait qu’il est à deux doigts de peindre sa chapelle Sixtine, et de s’offrir le plus grand moment de sa carrière. « Même en cas d’échec face à la Hongrie, nous aurons encore les clés de notre destin en main » , jurait-il au Belfast Telegraph dimanche. Un trousseau de clés qu’il serait trop bête de perdre si près de la grande porte européenne.

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Par Alexandre Doskov

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