- C1
- 8es
- Bâle-Manchester City (0-4)
La ballade des Citizens
Jamais inquiété par son adversaire du soir, Manchester City a déroulé sur la pelouse du FC Bâle. Dès la première période, les Mancuniens ont tué quasiment tout suspense dans ce huitième de finale de la Ligue des champions. Avant d'assurer dans le second acte. De quoi préparer le prochain tour avec sérénité.
Bâle 0-4 Manchester City
Buts : Gündoğan (14e et 53e), Bernardo Silva (18e) et Agüero (23e)
Manchester United y avait été surpris (1-0), Benfica y avait pris une valise (5-0). Le FC Bâle pouvait déjà se targuer d’avoir un tableau de chasse européen très honorable cette saison dans son Parc Saint-Jacques. Alors, pourquoi ne pas s’offrir le scalp du grand favori citizen ? Ou, au moins, le faire douter un moment ? Pas de bol, les hommes de Guardiola ne sont pas très fans des matchs à suspense. Alors que la 23e minute de jeu vient à peine de se pointer au tableau d’affichage, les Mancuniens ont déjà spoilé la fin de cette double confrontation. Il n’y aura pas de surprise dans ce huitième de la Ligue des champions.
City s’amuse avec le Bâle
Dimitri Oberlin aura eu deux chances. La première, c’est un face-à-face contre Ederson, parti s’aventurer en dehors de sa surface… mais l’attaquant bâlois manque totalement son lob. La seconde, ce sera contre Otamendi qui envoie valser le Suisse dans la surface de réparation grâce à un beau bock de basketteur. Un penalty qui ne se siffle pas en Angleterre. Ni en Suisse, manifestement. Dans le camp opposé, l’autre chanceux s’appelle Gündoğan. Le premier essai est foiré lui aussi. La faute à Vaclík, qui claque au-dessus de sa barre une tête dangereuse de l’Allemand dès la deuxième minute. En revanche, le deuxième coup fait mouche. Le milieu de terrain vient couper un corner de De Bruyne et lance le récital citizen.
Au bout d’un petit quart d’heure, la défense locale laisse bien trop d’espaces. Et, plus inquiétant pour les Suisses, Kevin De Bruyne est déjà comme chez lui. À la baguette du jeu mancunien, le Belge lance Sterling dans la profondeur. Bernardo Silva attend le centre de son coéquipier au deuxième poteau avant d’envoyer une frappe qui surprend le gardien adverse, incapable de la dévier au-dessus de ses cages. Auteur d’un quadruplé ce week-end en Premier League, mais timide jusque-là, Agüero profite ensuite de son premier bon ballon pour alourdir le score. Une mine balancée de l’extérieur de la surface. Trois buts à zéro : Vaclík est scotché, les Bâlois sonnés.
Promenade tranquille
Veille de Saint-Valentin oblige, Gündoğan a encore un peu d’amour à distribuer. L’Allemand s’offre donc un dîner aux chandelles avec la lucarne de Vaclík. Une superbe frappe enroulée qui calme, dès le retour des vestiaires, des Bâlois déjà plus entreprenants. Mais si les Suisses obligent Ederson à se sortir les mains des poches à quelques reprises, ils sont bien incapables d’ajouter un pion au compteur. À l’image d’Oberlin, qui gâche une occasion en piquant trop sa tête. De quoi énerver Pep Guardiola, lequel s’agace sur son banc des quelques largesses défensives de son équipe malgré le score sans appel. Alors qu’ils n’avaient jamais baissé en intensité en première période, les Citizens se mettent à ronronner gentiment. Il faut tout de même un sauvetage in extremis de Vaclík pour empêcher Gündoğan d’inscrire un triplé. Et de donner trop de love d’un coup. Les Citizens en auront sans doute besoin pour le reste de la compétition.
Bâle (5-2-3) : Vaclík – Lang, Xhaka, Lacroix, Suchý, Riveros – Frei, Die – Stocker (Ajeti, 71e), Oberlin, Elyounoussi (Bua, 85e). Entraîneur : Raphaël Wicky.
City (4-3-3) : Ederson – Walker, Kompany, Otamendi, Delph – Fernandinho, Gündoğan (David Silva, 63e), De Bruyne – Sterling (Sané, 57e), Agüero (Danilo, 86e), Bernardo Silva. Entraîneur : Pep Guardiola.
Résultats et classement de la Ligue des champions Retrouvez toute l’actualité de la Ligue des championsPar Robin Richardot