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L1 : Paris dans le Grand Quatre ?

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L1 : Paris dans le Grand Quatre ?

En début de saison, quand on a parlé de Big Four à la Française, on a tiré la tronche un peu. Ben, oui ! Bordeaux, Lyon, Marseille : OK, ça fait juste un Big Three. Parce que rajouter le PSG, non ! On voyait pas trop. D'ailleurs, Paris est 6ème avec 11 points à 5 points du leader bordelais. Sauf que... Sauf que Paris a fait une démonstration étincelante contre l'OL (1-1) dimanche soir, au Parc. Alors ?...

Bon, d’abord un paquet de bémols ! Makélélé… On sait que Big Mak adore les big matchs et qu’il se transcende surtout dans les grandes occasions. Pas que MC Claude snobe l’AJA, VA ou Grenoble. Mais contre les gros, le bonhomme rajeunit toujours de 15 ans (il en avait donc 25 contre l’OL). Lyon avait joué mardi en Ligue des Champions et avait donc usé de la gomme, même si cinq jours séparaient les deux matchs. En tous cas, Paris, lui, ne joue pas de coupe d’Europe, donc avantage fraîcheur. Qui plus est, l’OL était plutôt en mode “expérimental” : en défense, Bodmer libéro et Clerc de retour à droite et en attaque, Govou à gauche (?), Lisandro axial et Delgado à droite. Ajoutons que Lisandro semblait marquer le coup, après un début de saison Tony et truand. Et puis Lyon, c’est Lyon : ces dernières saisons, Paris a toujours aligné des matchs plus que corrects contre le Lyon dominant, même quand les Parigots tiraient le diable par les cornes dans le bas du classement. Alors no real surprise… Un mot sur Coupet, super tuyauteur des plans lyonnais : il a dû rencarder un minimum ses coéquipiers parisiens ( « Putain, les gars ! Faîtes déjà pression sur Cris-Bodmer ! C’est les premiers démarreurs du jeu lyonnais ! Faut pas qu’ils trouvent leurs milieux ! » ). Enfin des études sérieuses ont prouvé que le match du dimanche soir sur Canal + transcende les joueurs, tout heureux de briller devant les caméras, Domenech (il était là) et les gonzesses (Estelle aussi).

Reste que Paris a fait très fort. Des remontées de balle ultra rapides, en triangle, à une touche et en combinaisons multiples (Armand-Luyindula-Hoarau, Ceara-Luyindula-Giuly, etc.). Une constante dans le jeu offensif parisien : un super Luyindula, soit en pointe de l’attaque, mais surtout en relayeur et en point d’appui axial au milieu de terrain, toujours dispo, toujours en mouvement et toujours insaisissable. La révélation Peguy ! Total bluffant… Parce qu’il faut rappeler que Erding et Sessegnon étaient absents et que sans eux, on se demandait comment Paris allait construire entre le milieu et l’attaque. Peguy a résolu tout ça en grande partie à lui tout seul. En grande partie seulement parce que Big Mak a été intraitable et rapide dans la relance, parce que Jallet a été impec’ aussi et surtout parce que Clément est en train de prendre une nouvelle dimension cette saison. Jérémy autrefois chien fou de la récup, cantonné à transmettre et sans jamais monter trop haut, s’est découvert une âme plus aventureuse. En gros, il n’attend plus de faire le pressing à 35 mètres de ses buts, il s’en va carrément “détruire” dans le camp adverse ! L’audacieux traîne plus souvent aux abords des 16 mètres de l’adversaire, encouragé par son but extra contre Le Mans (une mine sous la barre sur renvoi de corner). Jérémy Clément symbolise un peu la transition réussie du PSG Le Guen vers celui de Kombouaré. Lequel Antoine a dû justement motiver Clément à sublimer son jeu. CQFD.

Sans un Lloris über Alles, Paris aurait certainement passé une taule à des Lyonnais étouffés au milieu et arc-boutés dans leurs 30 mètres quasiment pendant toute la première heure. Enfin du pressing in-te-lli-gent… La faute aussi à Hoarau, très bon en appui mais malheureux dans la finition. Guillaume vit actuellement le syndrome rock du “deuxième album”, quand un groupe doit confirmer le succès du premier… De grandes maladresses dans le dernier geste, signe de grande fébrilité. Etonnant, quand on sait que Guillaume est débarrassé de la concurrence d’un Kezman, parti aux Sibéries. Attendons de voir… Autre point noir, la putain de manie de Paris de reculer trop bas et subir. Rien à voir avec le délitement total de ces dernières saisons avec un Rothen qui se débattait tout seul contre 5… pour protéger la défense ! Mais Paris doit encore apprendre à rester compact plus haut. Et pendant 90 minutes. C’est en reculant trop qu’ils se font fait remonter à 1-1 (Gomis off-side ?). Il est encore trop tôt pour parler de la “méthode Kombouaré”, on verra bien par la suite. On dira simplement que dans l’esprit, le PSG-nouveau tranche avec celui de la période Le Guen, au jeu plus attentiste (cf. Jérémy Clément, “interdit” de trop monter) : aujourd’hui, à l’image d’un Giuly morfale des filets adverses, c’est toute l’équipe qui part à l’assaut des cathédrales. Mention spéciale au club parisien qui va à l’inverse de la putain de mentalité du foot français qui bannit les “vieux” : Giuly, Makélélé, Coupet, Sam Traoré. Peut-être pas l’avenir du PSG, mais en tout cas toujours bien présents…

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