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L1 – OM bat ASM 1-0 : Le loup sort du bois…

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L1 – OM bat ASM 1-0 : Le loup sort du bois…

Marseille, bien sûr. A l'usure... Un geste malin de Baky Koné et le tour était joué. Les boys scouts de l'ASM ont bien résisté mais ils se sont encore perdus dans la montagne et ont vu le loup. Un loup blanc qui est remonté sur la troisième place du podium, à 1 point du PSG et à 4 du Lion's Club... Magnéto, serge !

« E piei lou matin lou loup la mangé » . Traduction : « Et puis le matin le loup l’a mangée » … C’est du patois provençal. Les dernières lignes de l’histoire de la chèvre de Monsieur Seguin qui s’est fait croquer par le loup après avoir bataillé toute la nuit. Alphonse Daudet, les “Lettres de mon Moulin” : rien ne vaut les classiques pour résumer ce combat inégal entre les p’tits Monégasques valeureux comme tout mais qui se sont finalement fait croquer par la grande méchante bête marseillaise. C’était écrit : les boys de Ricardo sont plein de talent et de fougue mais disparaissent physiquement passée l’heure de jeu. Déjà contre un autre loup de Gironde, les poulbots Rouge et Blanc, qui menaient 3-0, s’étaient fait avaler en fin de match pour perdre 4-3… Idem contre l’OM. Même croquerie…

Une première heure courageuse à bien neutraliser le loup phocéen grâce notamment à l’excellent duo de récupérateurs Pokrivac et Gosso, avec derrière une autre paire défensive très solide Simic et Müller. Résultat : Marseille est en difficulté et Valbuena se retrouve cadenassé dans son rôle de meneur axial. Les p’tits Monégasques virevoltants mettent aussi la pression sur les côtés avec Park et Pino à droite et Mollo à gauche. Licata prend la profondeur, forçant Rodriguez et Hilton à la vigilance maximum. Du coup, Marseille déjoue carrément et Valbuena décide de s’exiler sur les côtés, laissant alternativement Wiltord (décroché) ou Ziani (recentré dans l’axe) animer l’offensive phocéenne, ce qui n’est pas exactement leur boulot habituel. L’ensemble du bloc marseillais est distendu, déséquilibré, avec comme un vide au milieu. Alors l’OM joue trop long. Et surtout trop vite. Un excès de précipitation causé par le harcèlement des Monégasques et par la volonté de profiter trop rapidement des contre-attaques. Mais l’ensemble reste brouillon. Des deux côtés, pas vraiment d’occasions mais une grosse débauche d’énergie pour les deux équipes qui s’annonce déjà fatale pour la formation la moins expérimentée, bien sûr : le compte à rebours joue contre Monaco.

Passée la mi-temps, Marseille investit méthodiquement le camp adverse. Monaco abuse des longues passes de 30 mètres, perd le ballon et recule. Dans le dernier quart d’heure, le coaching va faire la différence. A la 73ème, Ricardo, qui a compris que les assauts adverses vont s’intensifier, sort un Pokrivac carbo. Il fait rentrer à la place l’expérimenté Leko pour colmater au milieu et dans l’axe où Monaco prend l’eau de toutes parts. Gerets répond par l’audace. A la 77ème, il fait entrer Ben Arfa à la place de Cheyrou. Marseille joue alors avec quasiment quatre attaquants : Brandao, Ben Arfa, Valbuena… et Koné, entré à la place de Wiltord à la 66ème. Elémentaire !… A la 77ème, Baky Koné, casqué comme un rugbyman, marque d’un lob astucieux du coin des 6 mètres sur un renvoi de la tête de Simic. Le petit Ivoirien est resté zen et a pris calmement le temps d’ajuster son coup de patte. Le coup de génie dans la rupture, le sang froid dans la tourmente du chrono et du 0-0 qui se profilait. Tom Pouce est resté serein au moment crucial, là où tous ses coéquipiers avaient péché par précipitation (Wiltord, Brandao, Valbuena, Cheyrou). A 1-0, le match était évidemment plié. Parce que Monaco est trop tendre pour imposer aux vieux Spartiates marseillais un baroud musclé et ordonné dans le dernier quart d’heure.

Voilà. Mention spéciale à Valbuena, Wiltord, Ziani (courageux mais remplacé par Kaboré en première mi-temps), Mandanda (un arrêt décisif sur une frappe de Licata à la 62ème) et bien sûr à Baky Koné, qui mine de rien vient de racheter son transfert en offrant trois points précieux à son club. Brandao ? Il a dû être stoppeur dans une autre vie. Ben Arfa ? Le ballon est devenu un objet encombrant entre ses pieds… Il faut à nouveau rendre hommage à l’excellent boulot de Ricardo. Son équipe est jeune et prometteuse, elle essaye de faire du jeu mais souffre encore trop de son inexpérience. Il y a comme du futur canari nantais chez eux : si on était sûr que tous ces gamins pouvaient grandir ensemble et être encadrés par trois-quatre tauliers, alors ils pourraient faire très mal dans deux ou trois ans. Mais ils seront revendus bien avant et Ricardo aura giclé depuis longtemps. Too bad…

Chérif Ghemmour

Ilenikhena, le cauchemar du Barça

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